Paris la nuit :
Pour le flâneur nocturne, Paris est une symphonie réglée par le bâton facétieux d'un agent de la circulation, une symphonie où s'accordent les chanteurs de rue, les cris des marchands des Halles, la trompette du jazzman noir et l'accordéon du bal. Ce Paris aux enseignes de néon, aux pavés brillant à la lueur des lampadaires, aux quais de gare déserts où un couple échange un dernier baiser est aussi un enchantement visuel d'une poésie inépuisable.
Eves futures :
C'est en poète facétieux que Jacques Baratier entre dans un atelier de la banlieue parisienne où l'on fabrique des mannequins pour les vitrines des magasins. Sous l'éclairage électrique qui dessine leurs silhouettes parfaites, ces corps féminins indéfiniment multipliés invitent à la rêverie. Les ouvriers et les ouvrières qui les produisent avec des gestes mécaniques semblent, quant à eux, imperméables au trouble érotique qui s'empare du cinéaste.
Eden Miseria :
Durant l'hiver 1967, Jacques Baratier est à Katmandou, alors capitale des hippies du monde entier. Il interroge des garçons à cheveux longs venus de France et d'ailleurs. Pourquoi sont-ils venus là ? Pour fuir les contraintes d'une société qui les opprime, disent-ils. Que viennent-ils chercher ? Le haschich et ses paradis artificiels, bien sûr. Mais aussi la liberté, le dépouillement, la fraternité, la sagesse, voire pour certains, Dieu lui-même.
Opération séduction :
A la tête d'une mission du Service de Protection des Indiens, Francisco Meireles est parvenu à établir le contact avec la tribu amazonienne des Cintas Largas, attaquée par les chercheurs de diamant. Jacques Baratier rejoint ce fonctionnaire au moment où l'opération dite de "pacification" se termine. Séduits par ses cadeaux, les Indiens sortent de la forêt et voient des Blancs et un Noir pour la première fois, mais ce contact va leur être fatal.
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Paris la nuit :
Pour le flâneur nocturne, Paris est une symphonie réglée par le bâton facétieux d'un agent de la circulation, une symphonie où s'accordent les chanteurs de rue, les cris des marchands des Halles, la trompette du jazzman noir et l'accordéon du bal. Ce Paris aux enseignes de néon, aux pavés brillant à la lueur des lampadaires, aux quais de gare déserts où un couple échange un dernier baiser est aussi un enchantement visuel d'une ...
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