Documents Ecole Spéciale d'Architecture ESA 377 résultats

Introduction par François Bouvard de la conférence, intitulée "lieux et parcours" dans le cadre du cycle « échanger » à l'ESA.
En préambule, Dietmar Feichtinger s'inscrit dans la thématique de l'échange et souhaite avant tout dialoguer avec le public.
Il décrit son parcours :
Rejetant le postmodernisme qui sévit en Autriche dans les années 1990, il quitte Grasz pour Paris (où se trouvent des bâtiments emblématiques comme le siège du PC par Oscar Niemeyer) pour travailler en 1993 avec Chaix et Morel, avant de fonder, avec sa femme et collaboratrice, sa propre agence (à présent située à Montreuil). Formé à l'aspect constructif de l'architecture, il demeure persuadé que les connaissances techniques sont indispensables pour dialoguer avec les ingénieurs : le système structurel, partagé, doit traduire l'intention spatiale originelle conçue par l'architecte. Il déplore que l'architecte tende actuellement à être écarté du chantier, et que sa place se réduise ; la situation est difficile, et les concours sont moins nombreux. (L'agence travaille essentiellement via les concours, la commande publique, en évitant de se laisser enfermer dans un seul type de programme). Pourtant, l'architecte n'a pas pour finalité d'apporter un supplément d'image : lui qui dessine tous les espaces, à toutes les échelles, du quotidien au monumental, joue un rôle essentiel. Cette responsabilité l'oblige à respecter un idéal de qualité, de simplicité, de vérité des matériaux, où la beauté surgit de l'adaptation au site, de la justesse des choix de l'architecte. Les futurs architectes auxquels il s'adresse (il enseigne à l'ENSA de Paris-La –Villette) doivent être convaincus de cette responsabilité qui dépasse la simple nécessité.
(Les travaux présentés : groupe scolaire Bilder-Breustedt à Taufkirchen-an-der-Pram en parallèle avec le groupe scolaire Lucie Aubrac à Nanterre, l'Université du Danube à Krems, le centre culturel de Weitz, La passerelle Simone de Beauvoir à laquelle a collaboré Marta Mendonça, présente dans la salle), passerelle des trois pays, centre de gestion du port de Gennevilliers, la jetée du Mont-Saint-Michel)[-]

Le but de cet opuscule est de présenter aux S7 de la rentrée d'automne 2017 l'esprit, la pédagogie, les sujets abordés dans ce laboratoire optionnel.
Il retrace la problématique du site choisi pour la rentrée d'automne 2016 : Corbeil -Essonnes, puis celle du printemps 2017 : Lille et la ville productive (Europan 2017)
En introduction : Du projet au mémoire : ville interstitielle ou architecture ordinaire ?
Pour l'automne 2017 le laboratoire s'interessera à des sites de gares du Grand Paris.
Des travaux d'étudiants sont publiés : Daniel Flores Logements à ilôt Abélard Revitalisation urbaine d'ancien Corbeil
Sarah Cueff : La route du pain
à Lomme : la nouvelle coopérative (non signé)
Planches d'Alexandre Picolet (Tout est plus beau en deux chevaux industrie de la mécanique) et d'Hristo Dobrev Les ateliers & la ville. [-]

L'hypothèse de travail est un projet contemporain, une maison nomale dans un contexte ordinaire, mais comportant une dimension sublime qui doit être exprimée. Le but pédagogique recherché est l'appropriation des moyens de conception, de vérification et de représentation,le développement d'un regard critique, la pertinence et la cohérence de la démarche. Axel Arlequin, Eunyi Baek, Hamza Belahmer, Yasmine Bennani, Naomie Darouich, Tesfay Do Nascimento, Loic Ebah, Lina El Karoudi, Zine El Mouhib, Alexandre Georges, Melody Grolla, Adrien Happi Welako, Zagbé Kissie, Camille Lissmann, Sarah Maliki, Ilona Mester de Parajd, Yasmine Mosleh, Clément Okoko, Batoul Sadek, Camille Sauze, Eliott Sebban, Ramon Simonetti, Hanna Uzan. [-]

Reza Azard, Platane Beres, François Bouvard, Alexander Brodsky, Fabienne Bulle, Matteo Cainer, Sébastien Chabbert, Peter Cook, Daniel Dendra, Hugh Dutton, Lina Gothmeh, Marie-Thérède Harnoncourt, Isabel Hérault, Serge Joly, Olivier Leblois, Lionel Lemire, Cédric Libert, Fernando Menis, Jean-Claude Moreau, OSA BerndTruempler & Karsten Huneck, Ricardo de Ostos, Jacques Pochoy, Jean-Christophe Quinton, Thomas Raynaud, Carl Fredrik Svenstedt, Marc Vaye, Myrto Vitard. [-]

Contient 3 brochures "Groupes de travaux" avec leurs propositions de thématiques et de méthodologie et une lettre ouverte adressée à la Direction par Vincent Hussenot.
Bureau Inter Groupes 01 du 4 octobre 1971 : document de travail pour perrmettre aux étudiants et enseignants de s'informer sur les propositions en vue de constituer les groupes.
Textes de J.-P. Beau, P.L. Denizot, Peter Baechtold, Pascal Biolaz, Jacques Limousin, Boiscuillé, Denes, Claude Dolivet, Loic Hamayon, Hiéronim Listowski, Christian Van Deuren, Uriel Moch, J.-P. Cousin, Sergio Mosca, A. Robowski, Granotier, Robert Reclus, Paul Virilio, Jean Zeitoun, Leblanc-Bazou.
Bureau Inter groupes 02 du 7 octobre 1971
Decret du 27 septembre 1971 fixant le régime des études conduisant au diplôme DPLG, puis "Orientations propositions" pour la pédagogie de l'ESA : textes de Paul Virilio, Raymond, Druenne, Leblois, J.-M. Guillaume, Jean Maurette, Uriel Moch, J.-P. Cousin, Michel Denes, J.-F. Boiscuillé, Rupert Urban, Andrzej Robowski, Anatole Kopp, Peter Baechtold, Vernay.
Groupe restructuration de quartier (Bernard Granotier, Andrzej Robowski, Sergio Mosca, Franck Renevier, + Sabine Foillard, Clarisse Malliet, Macha Sokolowski, ....
Groupe "L'architecture dans la relation nature/culture : Baley ,Dolivet, Idoux et Desmier, Gay, Renevier, Vernay, Virilio
Groupe méthodologie de la mise,en forme : Raymond, Druenne, Leblois
Anatole Kopp : aspects architecturaux et urbanistiques de l'habitat social au XIXe et XXe siècle
Groupe Perception de l'organisation : Jean-Michel Guillaume, Jean Maurette
Groupe optionnel Quartiers d'habitations collectives Uriel Moch et Jean-Pierre Cousin.
Texte d'Anatole Kopp : "Aspects architecturaux et urbanistiques de l'habitat social au XIXe et XXe siècle.
Texte de P. Bachtold
Groupe de travaux 03 du 18 oct. 1971
Intervention sur une structure existante : Bernard Granotier, Sergio Mosca, Frank Renevier, Andrzej Robowski, Guy Vacheret + étudiants....
Sous groupe Idoux Desmier , Groupe Baley, Dolivet, Idoux, Desmier, Gay, Renevier, Vernay, Virilio
Prises de positions du Groupe d'étudiants : Michel Avalle, Philippe Moussu, Pascal Orefice, Serge Varlamoff
Groupe de Listowski, Van Deuren, Hamayon,Renevier, Vacheret.
La pratique de l'architecte Dietrich Sainsaulieu
Groupe les espaces résiduels Reclus, Martin

[-]

La fondation Jacques Rougerie a accepté la proposition de l'équipe du Bellastock de devenir partenaire de la 9ème édition de leur festival qui aura pour thème « l'architecture et l'eau » et dont le parrain sera Jacques Rougerie. Mille participants viendront construire des structures amphibies pour ériger une ville éphémère entre terre et eau, à Achères (Yvelines) du 29 mai au 1er juin 2014.
Une expérience qui sera suivie d'une deuxième partie à Wuhan en Chine, la ville aux mille lacs, du 2 au 6 octobre. Conférence en ligne sur viméo http://www.esa-paris.fr/Conference-Bellastock-2014-2098.html. Après la présentation par ses organisateurs du festival Bellastock, Jacques Rougerie, architecte, rappelle l'importance de l'océan, cette ressource fragile, pour l'avenir de la planète. Il développe plusieurs expériences de sensibilisation des enfants aux enjeux de la mer par le plaisir sensoriel. De même il mentionne son atelier d'architecture à l'ESA en 1976-1977 basé sur une approche d'architecture bionique en référence à Frei Otto, sur l'aménagement du littoral. Ses projets à Alexandrie, à Monaco cherchent à creer une architecture sub-aquatique avec les énergies renouvelables et dans le respect de l'environnement. Enfin il in vite les futurs architectes à prendre la mesure du changement de civilisation qui s'annonve en étant le chef d'orchestre d'équipes pluridisciplinaires internationales. [-]

Dans le cadre du cours de Ursula Biuso, "territoire et patrimoine" en semestre 7/8.
l'École Spéciale d'Architecture reçoit Anne Seibel, Architecte DESA, chef décorateur de cinéma. Introduction par Marc Vaye, architecte et enseignant à l'École Spéciale. Après sa formation à l'Ecole Spéciale et ses premières participations à des tournages en tant que dessinatrice, elle devient une décoratrice de renom qui collabore avec les plus grands réalisateurs (Sofia Coppola, Steven Spielberg, Clint Eastwood,...) et le chef décorateur et directeur artistique Rick Carter, son mentor. Anne Seibel commente ses expériences comme autant d'études de cas. Elle définit ainsi son travail : "designer le look d'un film à partir d'un scénario et d'une conversation avec le metteur en scène afin de retranscrire ce qu'il a dans la tête tout en apportant ma touche personnelle".[-]

Invité à exposer la fabrication des villes dans le cadre d'une thématique semestrielle à l'ESA sur la "Fabrication", Thierry Paquot plaide pour la préservation des valeurs et qualités essentielles à la nature de la ville : l'urbanité, l'altérité, la diversité. En introduction, l'étymologie permet d'éclairer le sens des termes "fabriquer", "habiter". Au cours de cette conférence, Thierry Paquot fait référence à des sources multiples. Il souligne l'importance du lien entre urbanité et maitrise de la langue : "le bien parlé permet d'aller à la rencontre de l'autre". Il ré-affirme que la mégalopolisation est une impasse, la croissance démographique une problématique préoccupante qu'actuellement seuls les écologistes prennent en compte. Exemplaire est dans ce sens le mouvement "slow citta" lancé par Carlo Petrini, dans la continuité du slow food. La notion de la "juste mesure" qui garantit l'aménité de la ville et le respect de chacun y compris des enfants, se retrouve chez Ebenezer Howard, inventeur des cités jardins, chez Zola (Le Travail) Chez Kropotkine, Ivan Illich, Leopold Kohr , ("small is beautiful"), Jan Gehl (Pour des villes à échelle humaine), Lewis Mumford (voir dans le film The city le chapitre sur la ville de Radburn au New Jersey). Thierry Paquot conclut par une critique d'une urbanité discriminante, intolérante, et enjoint les étudiants en architecture à "faire ville" c'est à dire à déployer l'altérité, la diversité, l'urbanité. [-]

Jean-Christophe Bailly, écrivain ‘marcheur', nous parle de la ville et des passants dans cette conférence du cycle "Autour de la Marche". ll cite Walter Benjamin qui exprime son bonheur de déambuler dans la ville de Marseille sous l'emprise de haschich provoquant une dilatation du temps. Il compare alors le bonheur de l'ivresse au déroulement d'une pelote. Jean-Christophe Bailly reprend la métaphore de la pelote à propos de la promenade urbaine : la ville se dévide, elle est une pelote déjà constituée, existante, structurale, qui, en même temps, n'aurait de sens qu'à être articulée par ceux qui s'y promènent. A l'inverse, une ville où personne ne se promènerait jamais n'existerait pas. Il suppose donc que les métiers liés à l'espace socialisé, le métier d'architecte, d'urbaniste, de paysagiste, sont de plus en plus amenés à travailler sur l'espace urbain, leur fonction, leur sens principal étant de libérer au maximum les conditions du libre déroulement ou du libre dévidement, des démarches, des promenades. Il explicitera également les notions de paysage, d'évasion et de non lieu.[-]

La conférence porte sur l'invention de dispositifs spatiaux, technologiques et numériques à l'origine de nouvelles conditions d'habitation dans les sociétés informatisées. L'environnement est configuré comme un organisme hybride. L'intégration de la technologie se produit en poussant le corps à s'extérioriser pour atteindre le point où les extrémités artificielles rencontrent le monde, de sorte qu'il puisse négocier les transactions avec les multiples sphères du confort, de l'information, et des médias. Georges Teyssot a enseigné l'histoire et la théorie de l'architecture à l'IUAV (Venise, Italie); à l'École d'Architecture de l'Université de Princeton (USA), où il dirigea le programme de doctorat en architecture (1994-2000); ainsi qu'au GTA (Institut de Théorie et d'Histoire) dans le Département d'Architecture de l'ETH (École polytechnique) à Zurich (Suisse)[-]

En 2012,Tarik Oualalou présente les réalisations de l'agence KILO selon cinq axes qui définissent et traversent sa pratique du projet : la ligne, la nécessité, l'espace public, l'identité l'engagement. Si plusieurs projets se situent au Maroc ( Volubilis, Casablanca, Rabat, Marrakech) l'agence KILO a également construit en France métropolitaine (Mulsanne Le Mans), à Cayenne (Montabo) et conçu plusieurs projets urbains en Lybie (Sabha) aux confins du désert. L'architecte souligne l'implication de l'agence pour la défense de la qualité de l'espace public et sa réflexion sur le rôle de l'Etat dans la fabrication d'un territoire, notamment à l'occasion de la colonisation d'un territoire agricole. Il présente l'événement artistique et culturel des abattoirs de Casablanca, la restauration d'une synagogue dans l'Anti-Atlas.[-]