Documents GRAND ENSEMBLE 126 résultats

Contient :

Plaquettes commerciales :
Jean Ginsberg complexe hotelier centre de congrès-auditorium Monte Carlo, 22 p. (2 ex)
Jean Ginsberg & associés 50 ans d'architecture, 90 p. (3 ex.)
Résidence Rabelais 115 bis rue Giraudeau Tours, 3 p. dep.
ARTEC logements modeles 1973, 3 p. depl.
prospectus modele ARTEC (2 ex.)
ARTEC logements modeles, 1975, 6 p. (tiré-à-part)
ARTEC Modèle agréé, 24 p. (3 ex.)
Tracoba : plans d'appartements préfabriqués, 18 p.
Office public municipal d'Hlm de la ville de Meaux, 20 sélection construction Meaux, Cahiers du CSTB, 1966, livraison 78 cahier 677, 12 p. (2 ex.)
(modèle) Tecton, 5 p. depl. non reliées (3 ex.)
Résidence Michel-Ange, 7 pl.
Henri Walter présente l'ensemble résidentiel 59-65 Boulevard Lannes 14-18 rue A. Yvon à Paris 16e une réalisation de l'architecte Jean Ginsberg, 8 p. (2 ex.)
Ségimo promoteur immobilier et touristique d'Ibiza, 22 p.
Résidence des roseaux Massy-Anthony, 38 p.
Prospectus de présentation du Monte Carlo Star Monaco

Publications, tirés-à-part :
-Visite de chantier du 1er juin 1961 : Industrialisation réalisation d'un programme en préfabrication lourde 1860 logements a Meaux, in supplément aux Annales de l'Institut technique du bâtiment et des travaux publics, 1961, 25 p. (2 ex.+ 2 avec couverture Tracoba)
-La Préfabrication n'est pas synonyme de rigidité : le procédé Tracoba 1 employé à Courbevoie le démontre, in Réalisations du bâtiment et des Travaux publics, 1967, N° 4, 8 p. (3 ex.)
-Complexe immobilier des spélugues Monte-carlo in Recherche et Architecture , 1976, N°28, p. 27-34
-Jean Ginsberg architecte et urbaniste, in Recherche et Architecture , 1972, N°12, p. 31-42
-Hameau de Courcelles Gif sur Yvette J. Ginsberg,.... p. 25 (3 ex.)
-Travaux récents de Jean Ginsberg architecte DESA en collaboration avec François Heep architecte, 1934, office du tourisme polonais, 36 p. (découpé)(immeuble avenue de Versailles, office du tourisme polonais à Paris, rue de la Chaussée d'Antin, confiserie Wedel rue Vignon, mobilier, projets.
Bertrand Robert, Une belle réalisation industrielle à Bonneuil-sur-Marne par Jean Ginsberg,..in Reconstruction, 1946, N° 6, p. 16-23

5 tirages photographiques noir et blanc (HLM Meaux et Marly le Roi)

Blumenthal Max Hommage à Jean Ginsberg in Annuaire des architectes DESA 1984 , p. 52-55[-]

Le quartier d'Elephant & Castle, situé en plein coeur de Londres, le plus grand complexe de logements sociaux d'Europe, est destiné à disparaitre en 2011 pour laisser place à un nouveau quartier. Malgré les promesses faites par Tony Blair en 1997, le projet de réhabilitation a été conçu sans aucune considération pour les habitants en place. Aucun logement social ne sera construit, car la municipalité entend rentabiliser au mieux cet espace impressionnant situé au cœur d'une des villes les plus chères du monde. Le film est une plongée sensible et vivante dans ce quartier londonien où les habitants tentent de faire valoir leur droit à être relogés. Plus largement, il propose une réflexion sur un phénomène qui touche toutes les grandes villes de la planète : la pénurie de logements sociaux, la main mise des investisseurs privés sur l'espace urbain, l'exclusion des habitants les plus défavorisés et leur éloignement vers les périphéries. A l'écran : discours des premiers ministres Tony Blair et Margaret Thatcher, du ministre des finances Gordon Brown, du maire de Southwark, entretiens avec l'architecte et le chef du projet initial et avec ceux du projet de réhabilitation, vues nombreuses du quartier (images d'archives et actuelles), témoignages d'habitants, débats, scènes de vie quotidienne, maquette et images de synthèse du futur quartier réhabilité, images du chantier, commentaire en voix off.[-]

Les transformations urbanistiques ont-elles une incidence sur la vie dans une cité ? C'est la question que se pose Natacha Cyrulnik et qu'elle pose aux habitants de la cité Berthe à La Seyne-sur-Mer, en phase de modification. A travers des interviews de ceux qui vivent au quotidien ces changements mais aussi de ceux qui en sont les décisionnaires (et qui ne sont évidemment pas les mêmes), ainsi que des images de cette cité défigurée pour être mieux re-figurée, la réalisatrice met le doigt sur l'impossibilité d'une réponse, car nous sommes tous liés malgré nous à notre environnement. Voir la barre d'immeuble où l'on a grandi être détruite, c'est à la fois une bonne chose et une part de soi qui disparaît. Le lien affectif entre les lieux et ceux qui y habitent est complexe, et, si la cité a fait d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui, un nouvel environnement ne les transformera pas pour autant. Entre l'envie de voir leur vie évoluer positivement et la peur de perdre leur identité, entre la satisfaction de voir s'améliorer leur habitat et l'impression de n'être malgré tout pas pris en considération, que tout ne reste que façade, les habitants de la cité Berthe émeuvent et questionnent. Ils renvoient chaque spectateur à son propre environnement.[-]

Elephant & Castle est un grand ensemble urbain majoritairement constitué de logements sociaux destiné à disparaître en 2011 pour laisser place à un renouveau du quartier dans le cadre d'une restructuration du centre de Londres.
Loin d'être la chronique d'une disparition, ce film se veut une épopée immobilière contemporaine où se racontent les différents acteurs dans la transformation des grandes villes. De l'État providence à la main mise des investisseurs privés sur nos villes, quelle sorte de société sommes-nous en train de construire ?[-]

Ce film documentaire s'intéresse à l'ambitieuse opération de restructuration du quartier de la Duchère s'inscrivant dans une politique de renouvellement urbain au niveau de l'agglomération. Les acteurs de l'opération (Bernard Paris, Alain Marguerit, Bruno Couturier ) exposent leur projet qui prévoit une diminution du nombre de logements sociaux et davantage d'accession à la propriété , tandis que les habitants, qui n'ont pas été consultés, font part de leur regrets devant la démolition de leur ancien cadre de vie. [-]

Dès la fin de la seconde guerre mondiale, Eugène Claudius-Petit, éminent ministre de la reconstruction (1948-1952), déclare qu'il faut avoir une politique de « construction et non seulement de reconstruction ». Nourri des thèses du Mouvement Moderne (la Charte d'Athènes est publiée en 1943), Claudius-Petit plaide pour une politique ambitieuse de logement social qu'il ne peut dissocier d'une réforme complète de la ville traditionnelle. La question du logement du plus grand nombre est intimement mêlée à celle de l'urbanisme. Malgré sa volonté politique et sa longévité exceptionnelle au sein du ministère de la reconstruction, il ne parviendra pas à mettre en place les conditions de cette politique qui sera lancée par son successeur : Pierre Courant lance en 1953 la politique dite des grands ensembles et la construction de plus de 8 millions de logements en deux décennies. Ces opérations modifient profondément et durablement le paysage urbain français.[-]

Danièle Voldman, directrice de recherche au CNRS, consacre son exposé à l'architecture des grands ensembles après la seconde guerre mondiale en France. Après la période creuse de la guerre, s'ouvre une période d'intense activité dans la construction et notamment dans celle de logements. Ces nouveaux besoins sont la conséquence des destructions massives de la seconde guerre mondiale qui laisse un huitième de la population sinistré, la quasi totalité de l'armature urbaine à reconstruire et des besoins en équipement, en bâtiments publics et en logements. Cette crise est encore aggravée par la reprise démographique de l'après-guerre. Le Gouvernement Provisoire de la République va créer le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU) qui va jouer un rôle fondamental en fixant de nouvelles règles d'urbanisme. Il impose des plans répondant aux principes de Le Corbusier, c'est à dire respectant une répartition fonctionnelle des espaces entre l'habitat, les loisirs, la production et l'administration. Ceci va entraîner des transformations des tissus urbains anciens dans la mesure où les unités de production ont été rejetées en périphéries et les parcelles rationalisées. Deux types de reconstruction vont être retenues, celles à l'identique comme à Gien ou Saint Malo, et celles de type "moderne" comme au Havre. L'obligation de construire beaucoup, vite et pas cher va entraîner des transformations dans les façons de bâtir, dans les conditions de la commande et dans les formes architecturales. Avec la rationalisation des chantiers et l'industrialisation du bâtiment les grands ensembles vont se multiplier comme les 200 logements à Aix-en-Provence et l'ensemble de la Tourette à Marseille de Fernand Pouillon, la barre du Haut du Lièvre à Nancy, ou encore le serpentin des Courtillières à Pantin d'Émile Aillaud.[-]

La Cité de la Muette de Drancy, construite en 1931-1934 fut transformée, durant l'occupation, en camp d'internement avant le départ vers les camps d'extermination nazis. Elle est aujourd'hui une cité HLM habitée par des gens qui pour la plupart en ignore l'histoire. Partant de cette réalité terrible, "Drancy Avenir" est une évocation de ces lieux de la mémoire collective et une méditation sur l'Histoire, sa transmission et son éternel recommencement, sur l'humanité, le temps, le deuil, sur le conflit entre création fictionnelle et fidélité à la réalité.[-]

Connue comme une banlieue difficile, l'histoire de Bourtzwiller remonte à une cinquantaine d'années quand ce village alsacien a été rattaché à Mulhouse. Depuis, son architecture et son urbanisme ont été modifiés par l'implantation de très nombreux logements sociaux. Un grand programme de transformation est aujourd'hui à l'œuvre avec ses réhabilitations, démolitions et reconstructions. Comment les habitants du quartier vivent-ils cette transformation ? Quelles histoires racontent-ils sur le quartier où ils vivent depuis parfois 30 ou 40 ans ? Y sont-ils attachés, que pensent-ils aujourd'hui de cette "table rase" et le fait d'être relogés ?[-]

S'étirant sur près d'un kilomètre près de Rome, le Nuovo Corvial, est la plus longue barre d'immeubles d'Europe. Surnommé le "Serpentone", Grand serpent en italien, ou encore "Palazzo Chilometro", il a été conçu en 1975 par l'architecte Mario Fiorentino sur le modèle de la Cité Radieuse de Le Corbusier. Il comporte 1200 logements sociaux d'une superficie de 30 à 70 mètres carrés répartis sur neuf étages. Les premières familles s'y installèrent en 1982. Aujourtd'hui, 8.000 personnes y vivent, majoritairement des familles italiennes. L'immeuble a été pensé comme une cité autosuffisante : une rue intérieure y était prévue, au quatrième étage, avec commerces et services publics. Depuis, il s'est doté d'une école, d'une bibliothèque, d'un gymnase, d'un jardin, d'un centre commercial, et d'une petite chapelle.[-]

Malakoff : Quartier cosmopolite de Nantes enclavé entre la Loire, la route et le chemin de fer. Plus de 4000 personnes vivent dans des tours et des " bananes ". Ce quartier dont la réputation n'est pas forcément bonne mais dont on apprécie le cadre de vie, on y rentre que si on a quelque chose à y faire. Près de 2000 habitants ont moins de 19 ans. Dans un an, la démolition des tours et bananes commencera pour laisser place à un nouvel habitat et à de nouveaux espaces. Les familles concernées par les démolitions seront relogées sur le quartier, ou bien profiteront de l'occasion pour s'installer définitivement ailleurs.[-]

Kamel rentre clandestinement en France après avoir purgé une double peine. Sans papiers, il peine à trouver du travail. Toute l'action du film se situe dans la Cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Tourné et produit entre amis dans la banlieue où ils ont grandi, ce premier film offre de la vie des cités une vision complexe, sans complaisance ni manichéisme. Montrant de l'intérieur les petits trafics et la dérive délinquante, les enjeux de territoire et d'autorité entre la police et les jeunes, il dresse un sombre constat de l'engrenage de l'exclusion et de la violence. [-]