Documents Lucan Jacques 26 résultats

« Après les Trente glorieuses, les remises en cause de l'architecture moderne deviennent plus radicales, le " style international " est en crise et se fait jour ce que certains nommeront un " régionalisme critique ", c'est-à-dire des architectures qui recherchent une signification par rapport aux contextes dans lesquels elles s'inscrivent. Dans le même temps, les principes d'un urbanisme inspiré par la Charte d'Athènes sont critiqués et l'attention se tourne de nouveau vers la ville. Le phénomène post-moderne ne se résume cependant pas à une régression. Il est aussi un moment de vitalité surprenante, une nouvelle génération d'architectes occupant maintenant le devant de la scène » (Cité de l'architecture et du patrimoine / Ecole de Chaillot)Jacques Lucan présente des projets d'aménagement urbain (plan pour la région parisienne de Delouvrier, ZAC Seine-rive-gauche, Euralille), des projets architecturaux dont entre autres ceux pour Marne-la-Vallée (Bofill, Nunez, Ciriani, Portzamparc), St-Quentin en Yvelines (Gaudin), St-Ouen (Chemetov), Ivry-sur-Seine (Renaudie), Port Grimaud (Spoerry) ou Paris (Piano et Rogers, Perrault, Nouvel, etc.), ainsi que les grandes expositions d'architecture des années 80, lieux de débats importants.[-]

S'interrogeant sur les évolutions du logement en Europe au cours du XXe siècle, le livre consacre un premier chapitre au vernaculaire qui est au cœur de la problématique des relations entre le contexte local et un monde globalisé. Le logement collectif est le second fil déroulé dans l'ouvrage puisqu'il est devenu lié à un mode de vie urbain ou métropolitain, l'auteur analyse les formes historiques et ordinaires de l'habitat liées à la ville, les HBM, les grands ensemble, les cités-jardins, sans oublier les recherches et les expérimentations qui ont eu lieu, ainsi que la typologie des logements collectifs;[-]

La 4e de couverture indique : "Le Théâtre Jacques Carat à Cachan conçu par les ateliers O-S architectes a ouvert ses portes fin 2017. Cet ouvrage collectif « lève le rideau » sur la genèse du lieu, les coulisses de sa conception et ses appropriations multiples. Rythmé par les témoignages des acteurs du projet, il assemble diverses sensibilités –photographique, graphique et fantasmagorique-, afin de mieux rendre compte de la dimension vivante du lieu.[-]

A partir des années 1940, l'esthétique et les formes développées dans les travaux (architecture, peinture, sculpture...) de Le Corbusier (1887-1965) s'inscrivent dans un courant artistique désigné comme brutaliste. Ce catalogue de l'exposition éponyme organisée dans le bâtiment J1 du port de Marseille en 2013 présente les différentes formes que prend le brutalisme dans les rechyerches et les oeuvres architecturales ou plastiques produites entre 1945 et 1965 par Le Corbusier (unité d'habitation de Marseille, 1952 ; chapelle Ronchamp, 1951...). [-]

Etayé par l'analyse de nombreux exemples en France, une histoire de l'évolution depuis la dernière guerre mondiale, des conceptions et des formes urbaines ainsi que des processus opérationnels (procédures et jeux d'acteurs). L'auteur montre ne particulier comment l'entité urbaine de base qu'était l'îlot dans les villes européennes a été récemment supplantée par le "macrolot", un secteur plus vaste subdivisé en plusieurs opérations. Il insiste sur les objectifs de mixité (sociale, de programmes, fonctionnelle, morphologique) et sur la part croissante prise par la maîtrise d'ouvrage privée.[-]

Aux XIXe et XXe siècles, en architecture, le mot composition signifie la conception d'un bâtiment selon des principes et des théories architecturales. Ce livre propose une histoire de ces théories architecturales en tentant de comprendre, les enjeux d'attitudes qui souvent s'opposent, l'effacement de certaines, l'émergence de nouvelles. L'auteur a privilégié les propos d'architectes qui ouvrent des pistes
ou qui synthétisent des positions communément partagées.[-]

Cet ouvrage sur l'architecture contemporaine en Suisse ne se contente pas d'évoquer les architectes qui se sont distingués au niveau international ; il propose des analyses sur l'usage du béton ou du bois, le travail sur le paysage, la notion de simplicité, le rapport Architecture nature. En dépassant ainsi le point de vue contextuel pour des problématiques esthétiques d'architecture contemporaine ce livre est plus qu'un catalogue d'exposition, un outil de réflexion.[-]

L'oeuvre de OMA telle qu'elle apparaissait en 1989, avec le projet pour la Bibliothèque de France et le centre d'Art et de Techniques de la communication de Karsruhe, et de nombreux textes critiques.
Sommaire
Avant propos /Jacques Lucan
Le rebelle rationnel ou le propos urbain d'OMA /Jean-Louis Cohen
Le transfert Manhattan / Hubert Damish
L'architecte de la vie moderne / Jacques Lucan
Projets des années quatre-vingts Seize ans d'OMA / Rem Koolhaas
Projets de 1989 Fin de siècle innocente ? / [-]

Le seizième numéro de la revue matières est consacré, à la condition actuelle de la théorie de l'architecture et à son rôle dans le débat architectural et tente de répondre à ces trois questions : Quel est l'état présent de l'architecture ? La théorie de l'architecture est-elle en crise ? Quel est le rôle des revues d'architecture dans le débat architectural actuel ?
Essais de Nicola Braghieri, Philip Ursprung, Martin Steinmann, Jean-Louis Cohen, Laurent Stalder, Jacques Lucan, Bruno Reichlin, Roberto Gargiani, Annalisa Viati Navone, Ana Tostoes, Paolo Amaldi, Franz Graf, Luca Ortelli, Christophe Van Gerrewey, Elena Cogato Lanza, Patrick Mestelan, Philippe Meier, Ines Lamunière, Anna Rosellini, Bernard Zurbuchen, Christian Gilot, Salvatore Aprea.[-]

Chaque article proposé cherche à approfondir la connaissance d'une réalisation ou d'un thème à partir d'un point de vue spécifique: approche phénoménologique d'une œuvre bâloise récente et déconcertante de Diener & Diener; relation entre préoccupations sculpturales et préoccupations contextuelles dans un bâtiment new-yorkais de Frank O. Gehry; mise en jeu d'une instabilité spatiale chez Peter Zumthor; compréhension du recours à l'ornement, à partir d'une réalisation de Baumschlager et Eberle; mise en évidence de rapports à l'art concret, à travers la réalisation du Centre du Parc national de Zernez de Valerio Olgiati; questions relatives aux empilements manifestes dans plusieurs projets récents de Fujimoto ou de Herzog & de Meuron. Cette diversité d'approches constitue un plaidoyer pour que soient tissés des liens entre critique, histoire et théorie, avec une insistance particulière sur une critique architecturale qui prenne en compte des réalisations ou projets architecturaux parmi les plus récents.

Sommaire
Martin Steinmann : La maison «au plaisir» ou le plaisir de l'architecture. Notes concernant une petite maison de Diener & Diener dans la vieille ville de Bâle.
Jacques Lucan : Agglutinations, empilements, tressages, etc. Notes sur des architectures d'appréhension immédiate
Bruno Marchand : «Je pense avec les formes» Intensités sculpturales et contextuelles dans l'œuvre de Frank O. Gehry
Jana Vuilleumier-Scheibner: Histoire de carrés. Le centre du Parc national de Valerio Olgiati à Zernez (2002-2008),
Jean-Claude Girard : Perspectives croisées sur la notion d'instabilité spatiale. La chapelle Bruder Klaus de Peter Zumthor
Cornelia Tapparelli : Par-delà canard et hangar
Roberto Gargiani : Les cônes de la rade de Cherbourg, ou du béton enseveli 1781-1788
Giulia Chemolli : Nouvelles géométries pour l'architecture. Le projet de la «grande salle de concert» de Viollet-le-Duc
Sung-Taeg Nam : Le Corbusier et la salle de bains «ouverte». Ou le poème architectural de la «boîte à surprises»
Olga Moatsou : Nikos Valsamakis et la réinvention de l'immeuble urbain à Athènes
Antigoni Katsakou : Conception des logements : formes urbaines de géométrie triangulaire,[-]