Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-MOS
Le jardin est le lieu privilégié de la rencontre entre l'homme et la planète qui le porte ; le jardin où dialoguent - selon des modalités infiniment variées et toujours renouvelées - nature et culture. Le jardin qui, du Paradis au « jardin planétaire », est porteur d'un inépuisable répertoire de mythes, tour à tour panthéiste ou mystique, monacal ou érotique.
Si le jardin, fragment découpé dans le tissu même du monde, en cristallise le sens, il en condense aussi la matière. Rappelons que pour les auteurs de la Charte de Florence (1982), les jardins historiques sont des «monuments vivants».
On n'a peut-être pas assez mesuré les effets induits par cette simple mais troublante affirmation. Elle impose, dès lors, à l'historien, comme au responsable de leur gestion, l'obligation d'étudier et d'appréhender les jardins dans toute leur épaisseur physique et temporelle, à travers leur évolution et les transformations dont ils ont pu faire l'objet jusqu'à nos jours.
En un mot, il s'agit bien d'intégrer les paramètres du vivant à l'intérieur d'une histoire, infiniment riche et complexe, en permanente évolution.
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Le jardin est le lieu privilégié de la rencontre entre l'homme et la planète qui le porte ; le jardin où dialoguent - selon des modalités infiniment variées et toujours renouvelées - nature et culture. Le jardin qui, du Paradis au « jardin planétaire », est porteur d'un inépuisable répertoire de mythes, tour à tour panthéiste ou mystique, monacal ou érotique.
Si le jardin, fragment découpé dans le tissu même du monde, en cristallise le sens, il ...
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