Documents 20E SIECLE 128 résultats

Après l'époque des grandes figures telles celles de J-C- N. Forestier (1861-1930), A.Gaudí (1852-1926) et A. Duchêne (1866-1947), pendant les 50 années les plus « dures » du XXe siècle, la pensée, les sciences et les arts des jardins et du paysage, -donner vie et forme au pays et aux lieux-, demeurent actives. Des théories et pratiques expérimentales caractérisent ce champ de la création, en contrepoint des domaines propres de l'architecture, de l'urbanisme et de l'écologie, jusqu'à la renaissance complète de cette discipline à partir des années 80. Une génération de paysagistes singuliers donne vie à « d'autres modernités », généralement d'origine publique, en marge du parcours hégémonique des architectes et ingénieurs les plus reconnus de cette même période.[-]

Le processus d'expansion coloniale européenne à l'époque contemporaine, de même que les dynamiques locales d'occidentalisation qu'il a générées en retour, dans le bassin méditerranéen en particulier, ont conduit à une diffusion internationale des formes d'architecture résidentielle européenne. De la villa à l'italienne à l'habitation collective moderne, en passant par l'immeuble haussmannien ou " Belle époque ", ces transferts ont pris des formes architecturales variées ; ils ont également concerné les techniques constructives et les décors. Les nombreuses créations urbaines ou suburbaines ayant accompagné ce mouvement ont, en outre, fourni l'occasion à des professionnels européens de concevoir de nouveaux types domestiques en réponse aux contraintes géographiques, économiques et sociales des territoires concernés. Ainsi sont nés, par exemple, la " villa à appartement ", ou l'immeuble à double peau. Des solutions spécifiques à l'habitation destinée aux populations socialement défavorisées ont donné également lieu à diverses inventions. Les répertoires décoratifs se sont partagés, pour leur part, entre mimétisme des esthétiques européennes et réinterprétations, le cas échéant assez rhétoriques, des patrimoines du cru. La manière " mauresque " qui s'est ainsi développée a connu une grande postérité internationale, de même qu'en retour, une réelle fortune en Europe. Des exemples pris au Maghreb et Moyen-Orient illustreront concrètement l'ensemble de ces chassés-croisés entre Europe et terrains extra-européens à l'ère coloniale.[-]

L'humanité a toujours essayé de reformer la nature selon l'idée qu'elle se faisait de la perfection, oscillant entre le désir de la maîtriser et celui de la laisser libre.
Ce dualisme se retrouve dans la conception des parcs et jardins. Depuis la Belle époque, où le paysagisme se nourrit de peinture impressionniste tout en étant tenté par un retour au vieux style « à la française », ces tensions contraires se retrouvent dans les conceptions de Jean-Claude-Nicolas Forestier (entre impressionnisme et Art déco), jusqu'à notre époque d'« urbain généralisé », en passant par la confrontation entre le jardin Art déco ou cubiste de Véra, Moreux, Gévrékian ou Lurçat et le paysagisme « bocager » de Le Corbusier dans l'entre-deux-guerres.
De nos jours, le débat se situe entre les défenseurs intransigeants des écosystèmes existants et les partisans de la toute puissance de la technique. Le livre de Jean-Pierre Le Dantec confronte ainsi le « sauvage » et le « régulier », qui ont marqué la création jardiniste et paysagiste française tout au long du XXe siècle. Parmi les ouvrages consacrés à l'histoire de l'art des jardins en France, peu nombreux sont ceux qui traitent du XXe siècle. Comme si, après les merveilles que symbolisent les jardins de Versailles pour le XVIIe siècle, le domaine d'Ermenonville pour le XVIIIe siècle et le parc des Buttes-Chaumont pour le XIXe siècle, la création s'était tarie. Or, s'il est vrai que l'art des jardins et le paysagisme ont connu, au cours des trente années d'après la Seconde Guerre mondiale, une crise sérieuse, la Belle Époque, la période d'entre-deux-guerres et la fin du XXe siècle se sont montrées fécondes.
Premier à embrasser dans sa totalité cette histoire méconnue, ce livre entend rendre justice à un art réputé mineur en le situant dans son contexte social, politique, économique, culturel et international. À l'heure où la vogue des jardins fait en France un retour étonnant, cet ouvrage propose de multiples axes de réflexion : le jardin ne serait-il pas un miroir de notre société ouverte, urbaine, technologique et démocratique ?[-]

Ces études sur les procédés constructifs et les structures de bâtiments du XXe siècle ont pour objet d'informer sur les solutions techniques appropriées pour la restauration du patrimoine bâti du XXe siècle. Sont évoqués : le béton armé du 25 bis rue Franklin, le foyer pour enfants de Mumliswil par Hannes Meyer, l'unité d'habitation de Marseille, la réhabilitation de la tour Bois-le-Prêtre de Raymond Lopez par Lacaton & Vassal, la maison évolutive antisismique prototype EH "edilizia evolutiva" de Piano et Rice, le centre d'études hydrographiques de Madrid de Miguel Fisac et ses poutres précontraintes dites "poutres-os", Le Palais du Travail à Turin de Nervi, le chantier expérimental de Pol Abraham pour la Reconstruction à Orléans, les ensembles de logements expérimentaux Torre Ranieri à Naples par Cosenza, les logements genevois des freres Honegger, les logements de la Faisanderie à Fontainebleau par Marcel Lods et Maurice Cammas (procédé Camus), la station de Flaine, La Résidence Le Parc à Meudon-la-Forêt de Fernand Pouillon[-]

Jean Ginsberg s'inscrit à l'Ecole Spéciale d'Architecture en 1924 et obtient son diplôme en 1929. Il y rencontre Berthold Lubetkin qui sera son associé jusqu'en 1932.
Avec Franz Heep, Jean Ginsberg connait un succès immédiat et se spécialise dans des immeubles d'habitation pour la bourgeoisie parisienne adoptant un fonctionnalisme de bon aloi où domine le goût du détail.
Ginsberg adopte la production de série à partir des années 1950. Dans le contexte du boom économique de la fin des années 1960, il construira également des résidences immobilières sur la côte méditerranéenne, notamment à Cannes et à Monaco.
Après une introduction générale énonçant l'importance de l'intégration des art, le remarquable savoir-faire en terme de construction, distribution, ccnfort, dans l'oeuvre de l'architecte, celle-ci est présentée typologiquement et chronologiquement :

Jean Ginsberg, la naissance du logement moderne
Naissance de l'immeuble bourgeois moderne : les années 1930
Immeubles urbains d'après-guerre
Les complexes urbains, 1957-1975
Le complexe des Spélugues, Monaco, 1971-1978
Les résidences : vivre dans un parc[-]

En 2007 Fumihiko Maki profite d'une visite de Ieoh Ming Pei dans ses bureaux de Hillside Terrace à Tokyo pour réaliser cet entretien. Il divise les sujets abordés en trois parties : la première concerne les débuts de Pei, son parcours universitaire, ses premiers projets, la deuxième ses expériences dans le domaine professionnel et la troisième sa vision de la relation entre art et architecture tout en abordant quelques-unes des ses œuvres les plus récentes[-]

Cette somme, réalisée par le professeur de l'Université d'Harvard, Neil Levine, à partir de l'étude des projets d'urbanisme réalisés tout au long de sa carrière par Frank Lloyd Wright, enrichit la connaissance que l'on a des travaux de l'architecte dans ce domaine. Au delà du projet utopique de Broadacre City, Frank Lloyd Wright a conçu dès les années 1890 et pendant les années 1910, les plans de banlieues résidentielles, principalement à Chicago. Au cours des décennies de 1920 à 1950 il a réalisé de nombreux projets pour Chicago, Madison, Washington, Pittsburg et Baghdad, autour de la création de centres culturels, centres commerciaux, civics centers et a ainsi fapporté sa contribution, originale et significative, à l'urbanisme moderne.[-]

Albert Pope, directeur de la Rice University School of Architecture, déplore l'absence de schéma conceptuel actuel pour voir, comprendre, concevoir les formes d'urbanisation contemporaines. Selon lui, il importe de s'intéresser davantage à l'espace urbain qu'à la forme construite; il analyse les formes du développement urbain depuis le XIXe siècle, jusqu'aux métropoles polynucléaires et espaces urbains discontinus. Il propose une lecture structurelle des modes de développement de l'espace urbain : le plan orthogonal, le centre, la ligne, les dynamiques centrifuges ou centripètes principalement aux Etats-Unis. [-]

Cette anthologie permet de suivre et de comparer les thèmes et les idées du courant rationaliste en Europe au cours du XXe siècle avant et après la première guerre mondiale, et ses implication tant urbanistiques qu'architecturales et constructives. La présentation des textes d'architectes (Auguste Perret, Carlo Enrico Rava, Otto Wagner, Le Corbusier, Mies van der Rohe, Giuseppe Pagano, Walter Gropius, Hans Meyer, Giulio Carlo Argan, Massimo Scolari, Gioigio Grassi, Anthony Vidler, Aldo Rossi, Leon Krier, Rob Krier, O.M. Ungers, Hans Kollhoff, et al.....) sont introduits et éclairés par des essais critiques et historiques : Andrew Peckham et Torsten Schmiedeknecht, Alan Colquhoun, Charles Rattray, Thilo Hilpert, Nicholas Bullock, Henk Engel., Pier Vittorio Aureli, Reyner Banham, et al...)[-]

Pour sa troisième participation à la biennale de Venise le royaume de Bahrain propose de revisiter l'héritage architectural moderniste des pays arabes entre 1914 et 2014. Les Bâtiments se situent au royaume de Bahrain, au sultanat d'Oman, en Algérie, Egypte, Maroc, Iraq, Syrie, Libie,Tunisie, en territoires palestiniens, au Yemen, Liban, Soudan, Emirats Arabes Unis, Jordanie, Koweit, Quatar, Arabie Saoudite, Mauritanie. Des contributions de spécialistes principalement des architectes, historiens, enseignants, situent les manifestations architecturales du mouvement moderne dans le contexte politique de chaque région ou pays sous la domination coloniale, la naissance des nationalismes, l'indépendance, la globalisation.[-]

L'historien de l'architecture Jean Louis Cohen retrace l'évolution de l'architecture en France, de la fin du 19e siècle à nos jours. Dans une vision large, mettant en perspective l'architecture nationale par rapport au reste du monde, ou soulignant la permanentce d'une dialectique opposant architecture expérimentale et production de masse, il présente les édifices comme les résultantes de la culture visuelle. de la vie intellectuelle et de la technique, [-]

L'ouvrage présente le patrimoine prestigieux de Meaux comme la cathédrale gothique, le lacis des rues anciennes, les trésors de la collection Changeux et depuis 2011, le Musée de la Grande Guerre, mais s'attache aussi à un patrimoine plus ordinaire, comme celui des maisons du XIXe siècle ou bien des grands ensembles de la seconde moitié du XXe siècle, afin de retracer l'évolution de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Il est le résultat de l'inventaire du patrimoine culturel mené par la Région Île-de-France, avec le soutien de la Ville de Meaux et du Département de Seine-et-Marne.[-]