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Guy Rottier, "anarchitecte" niçois, retrace son expérience professionnelle, évoque ses débuts dans l'agence de Le Corbusier puis son intégration dans le groupe international d'architecture prospective (GIAP) créé par Michel Ragon, ses réalisations à Rabat (Maroc), la maison du peintre Arman à Vence, et ses recherches sur l'habitat individuel. Introduction de Odile Decq. En présence de Claude Parent. En l'absence d'une autorisation explicite de l'auteur le document est réservé à la consultation sur place.[-]

Ce matériau est présent dans notre quotidien mais on le réserve aux usages les plus prosaïques ; abandonné dans la rue, il est même devenir symbole des sans abri.
Ses qualités mécaniques, son faible coût économique et écologique en fait pourtant une matière première pertinente aux yeux de certains designers, architectes contemporains. olivier leblois, créateur d'une collection de meubles en carton ondulé, dépose en 1993 le brevet de son fauteuil qui sera diffusé à 150 000 exemplaires. l'intérêt qu'il porte alors aux designers ayant approché le matériau carton sera le point de départ de ce livre.
L'histoire du design de meubles en carton est précédée d'un large panorama sur les origines, la fabrication et les applications parfois insolites de la pâte à papier sous toutes ses formes et particulièrement sous celle du carton ondulé. le véritable roman du créateur qui fait le récit de la conception à la commercialisation de ses meubles, permet de mettre en lumière les rapports entre l'architecture, le design et la mode, entre le designer, le hasard et la volonté, entre le brevet, l'éditeur et le fabricant.
Oui, assurément on peut construire avec du carton et ce livre le démontre en présentant aussi, sous forme de fiches monographiques, de multiples réalisations notamment des architectes frank o. gehry, shigeru ban, enzo mari, peter raacke, guy rottier, richard buckminster fuller et en abordant les problèmes techniques et les systèmes constructifs adaptés à ce matériau injustement méprisé. mais s'asseoir dans un fauteuil en carton relève avant tout d'un état d'esprit, d'une posture, une forme d'engagement en quelque sorte[-]

Le catalogue de la première Biennale d'architecture d'Orléans : les regards croisés de 45 architectes contemporains sur les manières de construire un monde commun, précédé d'un corpus de textes consacrés aux trois figures tutélaires de cette première biennale, Guy Rottier, Demas Nwoko et Patrick Bouchain. La troisième partie du catalogue présente une cartographie de la recherche en architecture.
Les commissaires considérent "le rêve comme le point de convergence pour l'utopie, l'expérimentation, la prospective et la mémoire."[-]

Dans un contexte de luttes sociales et de contre-culture, l'habitat est devenu un laboratoire expérimental pour une nouvelle génération d'architectes (Jean-Louis Chanéac, Pascal Häusermann, Antti Lovag, Marcel Breuer, Odette Ducarre...). Une partie historique - évoquant en particulier l'influence des sciences, des arts plastiques, de l'écologie sur la production de l'époque - précède un répertoire chronologique détaillé (photographies, plans, textes) de trente-huit villas contruites au cours de fces deux décennies. [-]

Guy Rottier par lui-même, réalisant des interviews réelles ou imaginaires : Ben, Hassan Fathy, Jacques Rougerie, Odille Decq, Antti Lovag, Michel Ragon, Claude Parent... Il exprime son rejet du conformisme, ses influences, ses projets avec l'Ecole de Nice, le GIAP, et le groupe Conspiratifs et présente ses idées concernant l'urbanisme solaire, la préfabrication, l'architecture inspirée du monde animal, l'architecture dans l'espace, ainsi que ses maisons suspendues ou volantes, et ses projets de logement pour sans domicile fixe.[-]

Inventaire des projets et réalisations d'architecture mobile, des années 20 à nos jours. Sont recensés les solutions d'urgences, du relogement de l'après-guerre aux abris pour sinistrés du Rwanda, les projets visionnaires des années 60, qui explorent les possibilités inédites de l'architecture volante, spatiale ou sous-marine, le confort du camping moderne, et tous les autres avatars de l'architecture mobile du plus pragmatiques au plus poétique, du préfabriqué et de la commande d'Etat à l'autoconstruction de l'architecture marginale.[-]

Guy Rottier se réclame à la fois de Le Corbusier, de Charles Barbéris, de Michel Ragon (il adhère au GIAP en 1965), de Bernar Venet, et de Reiser. Le livre reflète la liberté de pensée et de ton de cet artiste sarcastique , auteur de projets comme les maisons se déplaçant sur câble, la cité autobus, les maisons en carton à brûler après usage, l'abri de week-end suspendu, la ville solaire. Guy Rottier construisit la villa du peintre et sculpteur Arman à Vence en 1968.[-]