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Dans le prolongement de son œuvre cinématographique, le célèbre cinéaste israélien Amos Gitai retourne à son premier amour : l'architecture. Fils de l'architecte Munio Weinraub, formé au Bauhaus, Amos Gitai est lui-même architecte de formation, titulaire d'un doctorat de l'Université de Berkeley. Dans chacun des 16 films de 23 mn qui composent la série Architectures en Israël / Conversations avec Amos Gitai, le cinéaste rencontre tour à tour architectes, sociologues, archéologues, chercheurs, écrivains, théologiens, et converse avec eux sur des thématiques architecturales et urbanistiques, à partir de l'histoire et de l'actualité de la Palestine et d'Israël – période ottomane, mandat britannique, habitat bédouin, architecture éclectique, brutaliste, moderne, extensions contemporaines, … Chaque épisode s'enrichit de matériaux d'archives – photos, plans, dessins d'architecture, … – qui illustrent de façon vivante et concrète la teneur de ces passionnantes conversations, et donnent aux propos tenus par les uns et les autres une dimension universelle.[-]

Zvi Hecker, architecte israëlien, associé dans les années 1960 aux architectes Eldar Sharon et Alfred Neumann s'est souvent inspiré du mouvement des métaboliste japonais , empruntant des formes métaphoriques à la nature pour une utilisation dans la planification des structures morphologiques. Ses travaux ultérieurs personnels dénote la recherche d'un haut degré de complexité géométrique. Dans cette conférence, Zvi Hecker présente ses réalisations personnelles, comme l'immeuble d'appartements Spiral à Ramat Gan ou le Jüdisches Gemeindezentrum à Duisbourg. [-]

Partant du postulat de l'instrumentalisation de l'architecture comme arme politique Léopold Lambert, contextualise cette théorie dans le conflit israelo palestinien et renverse la donne en faisant de l'architecture une arme au service de la lutte palestinienne. Abri semi-enterré, espaces souterrains, galeries et tunnels, poteaux, tentes, associés à des plateformes de culture sont l'expression du combat. En annexe, quelques extraits d'un roman graphique "Lost in the line " (2010)[-]

Dans cet essai, Eyal Weizman, décrit la manœuvre conduite par l'armée israélienne à Naplouse en avril 2002 qui consistait à interpréter la maison privée comme une voie de passage, et à « passer à travers les murs ». Elle mplique une conception de la ville en tant que médium de la guerre : une matière flexible, quasi liquide, constamment contingente. Les soldats suivent des cours intensifs pour maîtriser des matières telles que l'infrastructure urbaine ou l'analyse des systèmes complexes, et recourent également à une grande variété de théories élaborées dans les sphères universitaires civiles. L'appropriation militaire de ces théories est étudiée ici par le biais d'entretiens avec des officiers, dans le souci d'attirer l'attention sur la possibilité que « la contradiction et la critique » puissent devenir un instrument au service du pouvoir hégémonique.[-]

Monographie sur l'architecte Avrahm Yasky (ou Avraham Yaski) diplômé de l'Israel Institute of Technology, fondateur d'une des plus importantes agences israéliennes : Moore Yaski Sivan Architects ou Yasky and partners (que connait bien l'auteur Sharon Rotbard puisqu'il y a travaillé jusqu'en 1997) fondateur également de l'école d'architectecture de l'Université de Tel Aviv. Avec son agence il a accompagné le développement urbain de cette ville depuis les constructions sociales des années 60 et plus récemment en transformant notamment l'horizon avec les immeubles commerciaux de grande hauteur.[-]

L'auteur et architecte Michael Sorkin a rassemblé le commentaire de plusieurs experts internationaux y compris des israéliens et des palestiniens qui commentent l'édification du mur en Cisjordanie par l'état Israélien.
Appelé "barrière de sécurité" par le gouvernement israélien et "mur d'apartheid" par les palestiniens, la barrière est en effet un sujet de controverse intense. En violation avec une décision de la Cour internationale de Justice et une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies, les intrusions du mur dans le territoire palestinien, change non seulement le paysage géographique, mais aussi le politique. [-]

Le travail de l'agence Y. Perlstein M.T.P.I. & Assoc. Architectes et Urbanistes, fondée en 1952. L'Agence a été primée en 1958 et 1960 pour la création des quartier résidentiel de Ramat Aviv de Ramat Yosef à Bat Yam : il s'agit ici d'immeubles collectifs résidentiels. Ytzak Perlstein a été membre du jury du concours d'urbanisme pour le centre d'Ashdod (1965-1978) avec Y. Ailon, G. Candilis, J. Dasch, Z. Frankel, I.-M. Pei, S. Shaked. dont Pierre Vago et Jean Ginsberg ont été lauréats. (cf. L'Architecture d'Aujourd'hui, n°121, juin-juillet 1965, pp. XXXIX. et fonds Pierre Vago à l'IFA)[-]

Résumé des auteurs :
LAMADU. Face à la déliquescence des sociétés, quelle réponse l'architecture peut-elle apporter afin d'envisager une sortie de la violence ?
Projet : Recherche de mise en place par l'architecture des cadres de la paix, au travers de trois études de cas : Irak, Mer Morte, Pérou
Ziggourat de Babylone, Irak, Paix, Violence, Transmission, Irak, Pérou, Mer Morte.

Note de la bibliothèque :
Le mémoire est divisé en quatre parties : la première situe la problématique générale et sert d'introduction aux trois études de cas. Partant du mythe de la tour de Babel, les auteurs pensent l'architecture comme emblème de paix à trois niveaux : 1- le monument peut être symbole d'unité (non d'uniformité) et de réconciliation entre les peuples, 2-il est la mise en scène de l'héritage culturel de l'humanité , 3- son usage lui permet de porter l'éducation et avec elle le rétablissement de valeurs pacifiques sur plusieurs générations. L'engagement de l'architecte dans l'amélioration de la vie par la non-violence est au cœur de ce projet. Ce dernier se développe autour de ces trois axes, sur trois lieux, trois situations différentes de conflit, trois propositions architecturales différentes trois modes de résolution.
En Irak, le projet (p. 45 et suivantes) intitulé Lamadu ("apprendre, enseigner") est un bâtiment en forme de pyramide inversée et fait référence à la ziggourat. Il a une double temporalité, à laquelle correspond une double structure. Il a également une double fonction : aide humanitaire et muséale.
En Israël un cube de 24 m en sel sur une structure en acier sur les bords de la Mer Morte comme lieu de rencontre des Palestiniens,Israéliens et Jordaniens en conflit autour de la question de l'eau. Le bâtiment est voué à la disparition soit par effondrement soit par dissolution selon l'issue du conflit.
Au Pérou,un réseau d'écoles à l'échelle du pays va chercher par l'éducation à résorber la pauvreté et l'isolement des populations natives de la Selva très défavorisées. La construction qui a recours à des matériaux locaux est adaptée au climat tropical et peut servir aussi d'abri aux agriculteurs.
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Résumé de l'auteure :
« L'augmentation de la population globale engendre une multitude de problématiques à l'échelle mondiale. Les espaces deviennent trop petits, insuffisants pour accueillir, nourrir et répondre au besoin de cette population. »

Projet : « l'idée est de définir un pèlerinage autour de l'arbre, qui va placer l'Homme dans une « ré-flexion le cycle de la vie et de la mort. Comme chaque être vivant, l'Homme utilise ses sens pour vivre »
Desert de Judée, Israël, Arad, P.O.B : 1568 8911501l
Interprétation, sens, Homme, mort, vie, cycle, échange, expériences, corps, proportion, convergence, hypothèses.

Note de la Bibliothèque :
En Israël, pays sous tentions hydrogéologiques, l'eau est un enjeu politique et stratégique et sources de conflit avec les pays arabes. Le désert de Judée, au sud du pays, est un lieu de vie extrême, à la fois effrayant, magnifique, suscitant le sentiment du sublime. L'auteure a fait l'expérience de la vie dans ce désert, dans un village « Kfar-Hanokdim » habité par des travailleurs israéliens et des bédouins, où les touristes viennent vivre une expérience spirituelle voire mystique.
Pour rendre compte du désert, l'approche artistique de la nature propre au Land Art est convoquée. Le projet s'ancre dans la symbolique de l'arbre, qui est ici axe, repère, témoignage de vie. Les sept éléments architecturaux correspondant aux sens dessinent un parcours qui exalte la beauté terrible de cet espace. [-]

La réflexion est articulée autour de trois axes : frontières/liens ; occuper/résister ; ruines/devenir, qui traduisent à la fois la réalisté militaire et les espoirs du territoire israëlo-palestinien. Ce mémoire questionne la responsabilité des architectes dans le conflit et les possibilités qui s'offfrent à eux pour proposer des axes d'évolution.
Le projet est un stade itinérant composé de neuf containers, qui doit agir en contre-pied de l'architecture de guerre, générer de la surprise et créer un espace public commun symbole de paix.[-]