Documents ROLE DE L'ARCHITECTE 93 résultats

Ecrit par une soignante et un architecte, "Alcôves a pour objet premier les espaces et pratiques de soin en psychiatrie, l'archirtecture du soin et le soin à l'architecture, notamment à l'espace fermé dit "chambre de soins intensifs" (CSI), puis s'élargit à l'habitat humain au sens plus large. "
L'expérimentation des Follies, contre la pratique de l'isolement, est une co-construction impliquant les soignants, les patients, des architectes. Des étudiants de l'Ecole Spéciale d'Architecture y ont participé. [-]

La culture du bâti se renouvelle et l'architecte y joue des rôles variés. Les constructeurs cèdent la place aux conseils (ACE et AUE par exemple), conseillers (CAUE), consultants (MIQCP), chercheurs (POPSU, PICRI) et autres médiateurs, politiques et culturels, qui assistent les élus, orientent les particuliers dans leurs projets de construction, animent des « ateliers participatifs », relèvent le niveau de « culture architecturale » des Français… quand ils ne sont pas investis à l'échelle nationale de la mission d'éveiller parmi la population un « désir d'architecture » : autant de pratiques, missions et injonctions, anciennes et nouvelles, qui motivent les présentes réflexions, d'architectes et de chercheurs engagés sur le terrain de la médiation. Selon des approches variées, historiques, sociologiques, philosophiques, leur parti commun est de penser ensemble le conseil et la médiation comme pratiques de formation, c'est-à-dire comme des interactions particulières, d'ordre pédagogique : quel rôle (trans)formateur ces architectes jouent-ils dans la culture du bâti ?[-]

Bernard Paris fait le récit d'une pratique professionnelle de quarante ans en tant qu'architecte conseil ethiquement engagé pour la réparation des bâtiments, contre la spéculation foncière, pour le logement social de qualité. Il évoque ses années à l'Ecole Spéciale d'Architecture en 1967, 1968, son diplome en 1971 sous la directionde Paul Virilio.Il a œuvré dans sa ville de Vienne, a fait ses débuts à l'AUA avec Paul Chemetov, est intervenu en tant que maître d'œuvre urbain dans des quartiers d'habitat social comme la Duchère, à Lyon, et en tant qu'architecte-conseil de l'État dans le département du Nord.[-]

Catalogue d'une exposition au Architekturzentrum Wien et aperçu d'une année d'enseignement d'Assemble comme professeur invité à l'Université de Technologie de Vienne. Ce collectif anglais oeuvre dans le domaine de l'art de l'architecture et du design. Il cherche à redonner un sens à l'acte de construire en impliquant les usagers les habitant dans le processus pour qu'ils s'approprient le projet. Il est composé de 18 membres, architectes ou non, issus de l'Université de Cambridge. Leurs interventions redonnent vie à des espaces délaissés, rassemblent les habitants et créent du lien social dans les quartiers en difficulté à Londres, à Liverpool, à Glasgow. : cinéma dans une station-service abandonnée, espaces de travail partagés, studio de musique monté à partir de déchets de construction, terrains de jeux pour et par les enfants, telles sont quelques unes des expérimentations à leur actif. Assemble a été récompensé par le Prix Turner en 2015. [-]

Ce catalogue du pavillon français de la 15e exposition internationale d'architecture de Venise (2016) se veut un témoignage sur les expériences collectives, les démarches innovantes qui révèlent des richesses latentes dans tous les territoires.
Que ce soit en zone rurale, pavillonnaire, péri-urbaine, l'architecture joue son role, améliore des situations, transfigure : douze projets ont été choisis pour illustrer l'engagement des architectes sur les défis de société.
Les concepteurs cités : Eric Lapierre, Ronan Prineau, LDLV Pierre Lafon, Hélène Reinhart, Raphael Gabrion, Chiche & Dussol, Patrice Mottini, Gens association libérale d'architecture, Pierre Bernard, Ramdam, Atelier d'architecture autogéré, Bois-Basalte, Fabriques AP, BMC2, Bourbouze & Graindorge, Atelier du Rouget Simon Teyssou & Associés, Hérard et Da Costa, Jean-Christophe Quinton, HAHA, Beaudouin et Engel, Jean & Aline Harari, Niclas Dünnebacke, [-]

Cet ensemble de textes a pour objet d'étude philosophique le sens en architecture, de la conception à la réception de l'oeuvre en passant par l'inscription de l'idée initiale dans la réalité urbaine. La méthode de réflexion s'appuie sur les travaux de l'auteur en tant qu'architecte, théoricien et enseignant. Pour répondre aux nombreuses questions soulevées par la problématique, il fait appel à la pensée structuraliste, à la pensée de la déconstruction de Derrida, à la psychologie, psychanalyse, aux théories du genre, de la complexité, à la pensée archéologique, aux oeuvres de Libeskind, Eisenman. Il aborde les différentes natures du sens : métaphorique, métaphysique...Il traite également du contrat social de l'architecte. Il examine le désir de l'architecte tel qu'il le projette en tant qu'auteur.
Textes déjà parus : "cHUbE chrome" avec Roberts Slutzky et Bruce Dunning, (1987)
l'architecture et les nouvelles conditions du projet (1992)
Fin d'Ou T Hou S, avec Nina Hofer (1985)
Title Architecture (1992)
La face de l'Europe est changée. Eh bien ! la face de l'architecture est changée aussi . (1994)
Architectural excavations (1990)
arché mnimé chimère (1993)[-]

Diébédo Francis Kéré, né en 1965 au Burkina Faso, est un architecte installé en Allemagne. La reconnaissance internationale de son travail date de 2004, avec le prix Aga Khan qui récompense l'école primaire construite dans son village natal de Gando. Son engagement pour la culture et le développement de son pays s'est traduite par la suite avec d'autres bâtiments à visées educatives, sanitaires, sociales et culturelles telle l'Opera village Remdoogoo, mais il construit également au Mali, au Kenya, au Mozambique, au Soudan. Lauréat de compétitions internationales, exposant également et créant des installations, son oeuvre s'ouvre désormais sur d'autres aspects que ceux qui l'ont conduit à la notoriété : une architecture impliquant la population à laquelle elle est destinée, avec les ressources locales (terre) et synthétisant savoir constructif traditionnel et innovations de l'ingenierie contemporaine.[-]

Toyô Itô place le rapport à la nature au centre de sa réflexion et plaide dans ce livre pour une architecture nouvelle, mieux intégrée dans l'environnement naturel, plus directement en prise avec la société et vraiment à l'écoute des besoins des utilisateurs. Cette réflexion trouve une application dans l'action qu'il mène pour la reconstruction du nord-est du Japon, ravagé par la triple catastrophe de 2011 : séisme, tsunami et accident nucléaire. Peu après le désastre, il s'est rendu dans la région et en étroite collaboration avec les sinistrés, il a donné forme au concept de « Maison pour tous » et a approfondi sa réflexion sur l'enseignement de l'architecture (d'après ed.)[-]

Rural Studio, le programme d'enseignement de l'architecture de l'université Auburn (Alabama) créée, en 1993, par Samuel Mockbee (1944-2001) et D.K. Dennis (1944-2009), vise à construire des maisons et des équipements, avec les étudiants, pour des habitants pauvres de l'état d'Alabama, en employant largement des matériaux recyclés : Rural Studio inscrit l'enseignement de l'architecture dans une dimension sociale. Cet ouvrage présente les dernières réalisations construites, depuis 2005, sous la direction d'Andrew Freear, "héritier" de Mockbee et Dennis[-]

Ce livre propose d'abandonner la volonté de caractériser la « compétence » ou « l'identité professionnelle » des architectes, pour comprendre comment ils parviennent à maintenir leur présence dans l'univers de la construction. L'hypothèse centrale de l'ouvrage est que, loin d'une « déprofessionnalisation » ou d'une « mutation d'identité », les architectes font montre d'une grande faculté d'adaptation liée au capital symbolique attaché à leur titre. Cette mobilisation du groupe professionnel pour maintenir et faire valoir sa place est décrite sous le terme de « travail professionnel » entendu comme un regard sur les pratiques renvoyant à deux dimensions : à la fois travail de production du bâti architectural et travail de production d'une identité professionnelle, celle d'architecte.[-]

Cet essai a été publié à partir d'une série de conférences, "Structures pour l'intégration", présentant les actions d'agences d'architectes, de centres de conception communautaire, et d'organisations à but non lucratif, qui tentent de démocratiser le recours à l'architecte. Partant du constat que seuls 2% des nouveaux propriétaires font appel à un architecte, cet ouvrage présente 29 essais et études de cas proposant de nouvelles pratiques, des outils et des concepts possibles pour rendre cette pratique accessible au plus grand nombre, et surtout, aux populations les plus défavorisées.[-]

Ce livre, introduit par l'architecte lui même, rassemble une sélection d'interviews, d'articles, de conférences, depuis les années 6O, et retrace l'itinéraire professionnel intellectuel et moral d'un architecte engagé, grand constructeur(logements à Bagnolet, Romainvillle, Villejuif, Pantin, Vienne... Lycée au Blanc-Mesnil, Bibliothèques à Evreux, Montpellier, Châlons-en-Champagne, Palais de Justice de Fort-de-France, Aménagement des Halles, Ministère des Finances à Bercy, Grande Galerie dde l'évolution au Museum d'Histoire Naturelle)[-]

Les auteurs, un journaliste et un architecte, dressent un portrait à charge contre les architectes affairistes et corrompus. L'exemple de Fernand Pouillon, bouc émissaire de la profession précède l'exposé des procédés de Sarger lié au PCF. Sont dénoncés les concours et consultations "bidons", les scandales divers mais également le rôle de la presse. Ce panorama est complété par la présentation d'architectes "francs-tieurs", au service des usagers, les "participationnistes ".[-]

Pour les architectes soviétiques des années 20, construire une nouvelle société, c'est contruire un nouveau cadre de vie où les bâtiments, usines, clubs ouvriers, habitats communautaires, Dom-Komuna sont conçu comme des "condensateurs sociaux" d'où naitra l'homme nouveau. De même, les désurbanistes imaginent une nouvelle mise en valeur du territoire. Anatole Kopp analyse les intentions, les réalisations, de cette histoire originale, longtemps oubliée, d'où émergent les noms de Chouhov, Tatline, Guinsbourg, Melnikov, Golossov, des Vesnine, Léonidov....Il s'interroge également sur la portée et le rayonnement de cet épisode bouillonnant, riche d'enseignement.[-]

Résumé de l'auteure : non renseigné
Projet « On intervient sur l'habitat précaire de Côte d'Ivoire en se basant sur les modes de vie locaux.
Abidjan, Attecoube ».

Résumé de la bibliothèque :
L'étude porte sur le quartier spontané de Boribana le long de la lagune Ebrié, dans la commune d'Attecoube, menacé de démolition, de « déguerpissement », d'expulsion sans relogement.
L'habitat précaire, composé de cours communes et de baraques est insalubre par manque de réseau d'assainissement, de drainage, et c'est le premier point que s'attache à résoudre l'architecte pour un maintien de l'habitat sur place, suivi par la question de la collecte et le recuclage des déchets.
L'enquête et l'analyse sociologique du quartier justifient une approche participative intégrée à une économie circulaire, où l'architecte se positionne comme acteur engagé aux côtés des populations dans le respect de leur mode de vie et la volonté de réinsertion urbaine du quartier.
Le projet d'un lieu éducatif sous forme d'ateliers dans un centre communautaire, prévoit d'alphabétiser aussi les adultes. Il importe d'utiliser les ressources locales (terre, bois, adobe), de s'inspirer de l'architecture vernaculaire (Dida, Senoufo, Baoulé) et de valoriser les savoir-faire.
Le projet comprend l'étude des accès pour désenclaver le quartier, un centre communautaire, des logements sociaux reprenant la typologie existante et enfin un marché. [-]

Résumé des auteurs :
LAMADU. Face à la déliquescence des sociétés, quelle réponse l'architecture peut-elle apporter afin d'envisager une sortie de la violence ?
Projet : Recherche de mise en place par l'architecture des cadres de la paix, au travers de trois études de cas : Irak, Mer Morte, Pérou
Ziggourat de Babylone, Irak, Paix, Violence, Transmission, Irak, Pérou, Mer Morte.

Note de la bibliothèque :
Le mémoire est divisé en quatre parties : la première situe la problématique générale et sert d'introduction aux trois études de cas. Partant du mythe de la tour de Babel, les auteurs pensent l'architecture comme emblème de paix à trois niveaux : 1- le monument peut être symbole d'unité (non d'uniformité) et de réconciliation entre les peuples, 2-il est la mise en scène de l'héritage culturel de l'humanité , 3- son usage lui permet de porter l'éducation et avec elle le rétablissement de valeurs pacifiques sur plusieurs générations. L'engagement de l'architecte dans l'amélioration de la vie par la non-violence est au cœur de ce projet. Ce dernier se développe autour de ces trois axes, sur trois lieux, trois situations différentes de conflit, trois propositions architecturales différentes trois modes de résolution.
En Irak, le projet (p. 45 et suivantes) intitulé Lamadu ("apprendre, enseigner") est un bâtiment en forme de pyramide inversée et fait référence à la ziggourat. Il a une double temporalité, à laquelle correspond une double structure. Il a également une double fonction : aide humanitaire et muséale.
En Israël un cube de 24 m en sel sur une structure en acier sur les bords de la Mer Morte comme lieu de rencontre des Palestiniens,Israéliens et Jordaniens en conflit autour de la question de l'eau. Le bâtiment est voué à la disparition soit par effondrement soit par dissolution selon l'issue du conflit.
Au Pérou,un réseau d'écoles à l'échelle du pays va chercher par l'éducation à résorber la pauvreté et l'isolement des populations natives de la Selva très défavorisées. La construction qui a recours à des matériaux locaux est adaptée au climat tropical et peut servir aussi d'abri aux agriculteurs.
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