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Documents HISTOIRE DES JARDINS 98 résultats

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- 264
Cote : 712_03-LED
L'humanité a toujours essayé de reformer la nature selon l'idée qu'elle se faisait de la perfection, oscillant entre le désir de la maîtriser et celui de la laisser libre.
Ce dualisme se retrouve dans la conception des parcs et jardins. Depuis la Belle époque, où le paysagisme se nourrit de peinture impressionniste tout en étant tenté par un retour au vieux style « à la française », ces tensions contraires se retrouvent dans les conceptions de Jean-Claude-Nicolas Forestier (entre impressionnisme et Art déco), jusqu'à notre époque d'« urbain généralisé », en passant par la confrontation entre le jardin Art déco ou cubiste de Véra, Moreux, Gévrékian ou Lurçat et le paysagisme « bocager » de Le Corbusier dans l'entre-deux-guerres.
De nos jours, le débat se situe entre les défenseurs intransigeants des écosystèmes existants et les partisans de la toute puissance de la technique. Le livre de Jean-Pierre Le Dantec confronte ainsi le « sauvage » et le « régulier », qui ont marqué la création jardiniste et paysagiste française tout au long du XXe siècle. Parmi les ouvrages consacrés à l'histoire de l'art des jardins en France, peu nombreux sont ceux qui traitent du XXe siècle. Comme si, après les merveilles que symbolisent les jardins de Versailles pour le XVIIe siècle, le domaine d'Ermenonville pour le XVIIIe siècle et le parc des Buttes-Chaumont pour le XIXe siècle, la création s'était tarie. Or, s'il est vrai que l'art des jardins et le paysagisme ont connu, au cours des trente années d'après la Seconde Guerre mondiale, une crise sérieuse, la Belle Époque, la période d'entre-deux-guerres et la fin du XXe siècle se sont montrées fécondes.
Premier à embrasser dans sa totalité cette histoire méconnue, ce livre entend rendre justice à un art réputé mineur en le situant dans son contexte social, politique, économique, culturel et international. À l'heure où la vogue des jardins fait en France un retour étonnant, cet ouvrage propose de multiples axes de réflexion : le jardin ne serait-il pas un miroir de notre société ouverte, urbaine, technologique et démocratique ?[-]
L'humanité a toujours essayé de reformer la nature selon l'idée qu'elle se faisait de la perfection, oscillant entre le désir de la maîtriser et celui de la laisser libre.
Ce dualisme se retrouve dans la conception des parcs et jardins. Depuis la Belle époque, où le paysagisme se nourrit de peinture impressionniste tout en étant tenté par un retour au vieux style « à la française », ces tensions contraires se retrouvent dans les conceptions de ...[+]

PAYSAGISME ; HISTOIRE DES JARDINS ; FRANCE ; 20E SIECLE

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- 333 p
Cote : 9(44P)-SAN
Cet ouvrage retrace pour la première fois dans toute son étendue l'œuvre paysagère de l'ingénieur Adolphe Alphand (1817-1891), l'une des personnalités les plus importantes, et les moins connues, de l'urbanisme parisien de la seconde moitié du XIXe siècle. Proche collaborateur du préfet Haussmann, et son héritier à la tête des travaux d'aménagement de la capitale, pendant presque quarante ans Alphand a dirigé la création du réseau des « espaces verdoyants » de Paris, c'est-à-dire de ce réseau de squares, jardins et promenades plantées qui, devenu un modèle de référence dans le monde entier, continue aujourd'hui à marquer l'espace public de la capitale, son imaginaire et ses usages. Grâce à une longue enquête menée dans des archives en partie encore inexplorées, ce livre révèle une dimension inédite des Grands Travaux qui ont transformé Paris en « capitale du monde ». À la tête d'une équipe pluridisciplinaire composée de techniciens de haute volée — ingénieurs, paysagistes, horticulteurs, architectes — Alphand élabore une vision globale du rôle du végétal dans l'aménagement urbain. Ainsi, en faisant de la « nature » l'une des matrices de la fabrique urbaine, il en invente les paysages[-]
Cet ouvrage retrace pour la première fois dans toute son étendue l'œuvre paysagère de l'ingénieur Adolphe Alphand (1817-1891), l'une des personnalités les plus importantes, et les moins connues, de l'urbanisme parisien de la seconde moitié du XIXe siècle. Proche collaborateur du préfet Haussmann, et son héritier à la tête des travaux d'aménagement de la capitale, pendant presque quarante ans Alphand a dirigé la création du réseau des « espaces ...[+]

ALPHAND (ADOLPHE) ; 75 PARIS ; HISTOIRE DES JARDINS ; JARDIN PUBLIC ; 19E SIECLE ; PAYSAGE URBAIN ; EMBELLISSEMENT DES VILLES

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- 352 p
Cote : 712_3-GIR
Fort d'unedouble expérience de professeur et de professionnel, Christophe Girot, à la tête d'une équipe d'enseignants-chercheurs pluridisciplinaires de l'ETH, livre un ouvrage de référence consacré à l'histoire du paysage depuis les origines de l'humanité.
Deux archétypes introduisent aux grandes étapes de l'histoire des paysages liées aux connaissances scientifiques et techniques des hommes mais aussi à leur vision du monde et à la symbolique. Le premier, la clairière, est représenté par le site archéologique d'Avebury, en Angleterre, le second, le jardin clos a pour figure emblématique le Bâgh-e Fin iranien. Les étapes suivantes : les civilisations hydrauliques, (l'oasis égyptienne du Fayoum ) les paysages sacrés de la Grèce (Delphes) ; les paysages romains et barbares (villa d'Hadrien) ; les paysages médiévaux (Santa Maria de Poblet en Catalogne) ; les paysages construits de la Renaissance (villa Lante à Bagnaia, en Italie) ; les paysages construits par "la mesure de la raison" (Vaux-le-Vicomte), les paysages induits par la découverte newtonienne de la gravité (Rousham, en Angleterre) ; les paysages liés à l'invention de la machine à
vapeur (les Buttes-Chaumont) ; les paysages du XXe siècle (le parc de la Villette) ; le terrain vague (le jardin de Prospect Cottage en Angleterre) ; le "recouvrement du sens dans le paysage" (le tertre de Sigirino, près de Lugano en Suisse). (d'après J.P. Le Dantec Archiscopie 2017, p. 79-83)[-]
Fort d'unedouble expérience de professeur et de professionnel, Christophe Girot, à la tête d'une équipe d'enseignants-chercheurs pluridisciplinaires de l'ETH, livre un ouvrage de référence consacré à l'histoire du paysage depuis les origines de l'humanité.
Deux archétypes introduisent aux grandes étapes de l'histoire des paysages liées aux connaissances scientifiques et techniques des hommes mais aussi à leur vision du monde et à la symbolique. ...[+]

ANALYSE DU PAYSAGE ; AMENAGEMENT PAYSAGER ; HISTOIRE DES JARDINS

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- 400 p.
Cote : 712_5-BRU
Si le jardin opère comme microcosme, la grotte constitue à son tour un monde en réduction, une cristallisation de l'imaginaire s'incarnant dans des formes sensibles qui poussent le vocabulaire ornemental à son paroxysme, qu'il relève du rustique, du grotesque ou encore de la rocaille. L'accumulation des matériaux et l'intensité des effets sonores et lumineux produisent des fantasmagories théâtrales ; la pénombre, les anfractuosités favorisent une intimité qui renvoie aux origines. Dépassant le simple catalogue par pays ou par périodes, l'ouvrage décline la poétique profonde des éléments et des émotions à l'œuvre dans la grotte en s'appuyant sur une iconographie exceptionnelle. (d'après l'ed.)[-]
Si le jardin opère comme microcosme, la grotte constitue à son tour un monde en réduction, une cristallisation de l'imaginaire s'incarnant dans des formes sensibles qui poussent le vocabulaire ornemental à son paroxysme, qu'il relève du rustique, du grotesque ou encore de la rocaille. L'accumulation des matériaux et l'intensité des effets sonores et lumineux produisent des fantasmagories théâtrales ; la pénombre, les anfractuosités favorisent ...[+]

FABRIQUE ; RAPPORT ARCHITECTURE-NATURE ; HISTOIRE DES JARDINS

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- 178 p.
Cote : 712-GIR
Ce livre exprime une des approches de l'urbanisme au 18ème siècle dans un esprit spécifiquement géographique, puisque l'idée directrice de l'auteur était d'intégrer le jardin à l'habitation à son envoronnement naturel.

THEORIE DU PAYSAGE ; HISTOIRE DES JARDINS ; PAYSAGE ; 18E SIECLE

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- 256 p.
Cote : 712_03(44)-BOU
Catalogue de l'exposition "Les jardins romantiques français" présentée au musée de la vie romantique à Paris en 2011, cet ouvrage présente des jardins pittoresques de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle. Depuis le parc d'Ermenonville, en passant par celui de Méréville, ce catalogue propose de découvrir des grottes, des ponts surplombant des cascades, des moulins, des bois parsemés de tombeaux, des ermitages et des « fermes ornées »… jusqu'aux jardins « paysagers » où s'affirment de vastes pelouses encadrées de massifs et groupes d'arbres.[-]
Catalogue de l'exposition "Les jardins romantiques français" présentée au musée de la vie romantique à Paris en 2011, cet ouvrage présente des jardins pittoresques de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle. Depuis le parc d'Ermenonville, en passant par celui de Méréville, ce catalogue propose de découvrir des grottes, des ponts surplombant des cascades, des moulins, des bois parsemés de tombeaux, des ermitages et des « fermes ornées »… ...[+]

JARDIN A LA FRANCAISE ; ROMANTISME ; 18E SIECLE ; JARDIN HISTORIQUE ; HISTOIRE DES JARDINS ; ERMENONVILLE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-GIL
L'« architecte de paysages » Luis Barragan (1902-1988, prix Pritzker 1980), inscrit les principes de l'Architecture Émotionnelle au cœur de son œuvre, fondée sur l'implication sensible du concepteur autant que celle de l'arpenteur. Voyageur et rêveur, il parcourt les paradis arabes de l'Alhambra, les terrasses de Le Nôtre et les perspectives dérobées du parc baroque italien. Il invente de nouvelles méthodes de conception, où se croisent l'expérience de son travail quotidien dans le jardin de silence de sa maison et le regard des artistes qu'il y convie, et où il abolit toute distinction entre la mise en scène de l'habitation et l'ordonnance du jardin. À l'heure de la crise planétaire, le XXIe siècle nous inonde d'images virtuelles, génératrices d'expressions formelles spectaculaires, souvent vaines. Mais un rêve de jardin s'infiltre dans nos villes contemporaines et appelle l'homme sensible à renaître, tel que l'entendait Luis Barragan. Et on voit réapparaître des architectures concrètes et sensuelles comme les siennes, inspirantes et ancrées dans un lieu comme celles de Peter Zumthor, celles de Tadao Ando ou du groupe catalan RCR. L'espace y est sculpté dans toutes ses dimensions, il conduit à l'enchantement et au recueillement. Grâce aux multiples procédés de la scénographie, l'expérience sensible y est projetée vers celle du jardin, voire du grand paysage, abolissant toutes frontières entre les disciplines.[-]
L'« architecte de paysages » Luis Barragan (1902-1988, prix Pritzker 1980), inscrit les principes de l'Architecture Émotionnelle au cœur de son œuvre, fondée sur l'implication sensible du concepteur autant que celle de l'arpenteur. Voyageur et rêveur, il parcourt les paradis arabes de l'Alhambra, les terrasses de Le Nôtre et les perspectives dérobées du parc baroque italien. Il invente de nouvelles méthodes de conception, où se croisent ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; BARRAGAN (LUIS) ; PAYSAGISTE ; ESPACE SENSORIEL ; PERCEPTION DE L'ARCHITECTURE ; THEORIE DU PAYSAGE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-CRI
Pascal Cribier intervient aussi bien sur des projets liés au paysage que sur des jardins, il préfère le terme de jardinier à celui d'architecte-paysagiste. Car il aime avant tout être au contact du sol et rencontrer les habitants. Il préfère observer les caractéristiques géologiques, les courants d'air, le ruissellement des eaux de pluie.
Il découvre des indices supplémentaires en explorant les ronciers et en grimpant dans les arbres. Il préfère discuter avec les gens qui feront le lieu, que palabrer lors de réunions interminables avec les acteurs et décideurs du paysage « démocratique ». De plus, il éprouve un réel plaisir à user du privilège du jardinier : ne pas être soumis à l'obligation de résultat - contrairement au travail sur le paysage qui doit faire preuve d'une efficacité conforme au projet. Jardiner, c'est considérer à la fois le temps des météores, celui du vivant et celui de l'homme.[-]
Pascal Cribier intervient aussi bien sur des projets liés au paysage que sur des jardins, il préfère le terme de jardinier à celui d'architecte-paysagiste. Car il aime avant tout être au contact du sol et rencontrer les habitants. Il préfère observer les caractéristiques géologiques, les courants d'air, le ruissellement des eaux de pluie.
Il découvre des indices supplémentaires en explorant les ronciers et en grimpant dans les arbres. Il préfère ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; PAYSAGISME ; PAYSAGISTE ; CRIBIER (PASCAL) ; THEORIE DU PAYSAGE ; JARDINAGE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-CLE
Le jardin, étymologiquement « l'enclos », protège ce que l'homme, au cours de son histoire, accueille de plus précieux. Les fleurs, les fruits, les légumes, mais aussi les espaces où l'on joue, ceux où l'on cesse de s'agiter, ceux que l'on voue à la seule méditation ou à l'art de vivre. Tout cela s'organise dans une architecture considérée par l'histoire comme un art spécifique : l'art du jardin. Si la figure et le style prennent autant de formes différentes au cours de l'histoire, c'est que l'idée même du meilleur varie avec le temps, les urgences et les préoccupations du moment. Les jardins que l'histoire retient, reflètent une pensée aboutie de l'époque à laquelle ils ont été conçus. Ceux que l'on observe en territoire indoeuropéen sont globalement soumis aux visions monothéistes et s'organisent en rapport à la notion de « paradis », définition admise. D'autres systèmes culturels se contentent d'un idéal paysager se référant à une cosmogonie singulière, sans que soit invoquée une vision paradisiaque du « meilleur ».[-]
Le jardin, étymologiquement « l'enclos », protège ce que l'homme, au cours de son histoire, accueille de plus précieux. Les fleurs, les fruits, les légumes, mais aussi les espaces où l'on joue, ceux où l'on cesse de s'agiter, ceux que l'on voue à la seule méditation ou à l'art de vivre. Tout cela s'organise dans une architecture considérée par l'histoire comme un art spécifique : l'art du jardin. Si la figure et le style prennent autant de ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; CLEMENT (GILLES), PAYSAGISTE ; THEORIE DU PAYSAGE ; PAYSAGISTE ; PAYSAGISME

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-DUB
Le jardin des Français a de moins en moins pour fonction de nourrir la maisonnée, ce qui fut son objectif essentiel pendant des siècles. À la campagne, il était synonyme de potager et sa production suffisait à couvrir en grande partie les besoins de la famille. Il avait bien des traits communs avec le potager urbain, celui des jardins ouvriers devenus plus tard jardins familiaux.

HISTOIRE DES JARDINS ; JARDIN PRIVE ; JARDIN OUVRIER ; JARDIN POTAGER ; JARDINAGE ; FRANCE ; JARDIN PARTAGE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-LEV
Au lendemain de la Révolution française, l'évolution de l'art des jardins est si protéiforme et tentaculaire que certains y ont parfois vu un éclectisme peu convaincant, parfois même une sorte de bricolage sous le vernis duquel toute idée de représentation se serait perdue.
Pourtant, John-Claudius Loudon (1783-1843), fameux paysagiste et publiciste anglais, consacrant près de trois cents pages d'histoire et de description des jardins de l'Europe dans une gigantesque encyclopédie de l'art des jardins, Encyclopediae of gardening (1822), s'inscrit en faux contre cette pensée : l'auteur définit la Révolution comme troisième étape marquante dans l'évolution de l'art des jardins en France en raison : « du savoir botanique et scientifique accru, ainsi que de la diffusion des agréments du jardin sur l'ensemble de la société ».[-]
Au lendemain de la Révolution française, l'évolution de l'art des jardins est si protéiforme et tentaculaire que certains y ont parfois vu un éclectisme peu convaincant, parfois même une sorte de bricolage sous le vernis duquel toute idée de représentation se serait perdue.
Pourtant, John-Claudius Loudon (1783-1843), fameux paysagiste et publiciste anglais, consacrant près de trois cents pages d'histoire et de description des jardins de l'Europe ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; PARC URBAIN ; REVOLUTION FRANCAISE ; 18E SIECLE ; FRANCE ; HORTICULTURE ; JARDIN A LA FRANCAISE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-MOS
Le jardin est le lieu privilégié de la rencontre entre l'homme et la planète qui le porte ; le jardin où dialoguent - selon des modalités infiniment variées et toujours renouvelées - nature et culture. Le jardin qui, du Paradis au « jardin planétaire », est porteur d'un inépuisable répertoire de mythes, tour à tour panthéiste ou mystique, monacal ou érotique.
Si le jardin, fragment découpé dans le tissu même du monde, en cristallise le sens, il en condense aussi la matière. Rappelons que pour les auteurs de la Charte de Florence (1982), les jardins historiques sont des «monuments vivants».
On n'a peut-être pas assez mesuré les effets induits par cette simple mais troublante affirmation. Elle impose, dès lors, à l'historien, comme au responsable de leur gestion, l'obligation d'étudier et d'appréhender les jardins dans toute leur épaisseur physique et temporelle, à travers leur évolution et les transformations dont ils ont pu faire l'objet jusqu'à nos jours.
En un mot, il s'agit bien d'intégrer les paramètres du vivant à l'intérieur d'une histoire, infiniment riche et complexe, en permanente évolution.[-]
Le jardin est le lieu privilégié de la rencontre entre l'homme et la planète qui le porte ; le jardin où dialoguent - selon des modalités infiniment variées et toujours renouvelées - nature et culture. Le jardin qui, du Paradis au « jardin planétaire », est porteur d'un inépuisable répertoire de mythes, tour à tour panthéiste ou mystique, monacal ou érotique.
Si le jardin, fragment découpé dans le tissu même du monde, en cristallise le sens, il ...[+]

JARDIN ; HISTOIRE DES JARDINS ; THEORIE DU PAYSAGE ; PAYSAGISME ; NATURE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-LUC
Après l'époque des grandes figures telles celles de J-C- N. Forestier (1861-1930), A.Gaudí (1852-1926) et A. Duchêne (1866-1947), pendant les 50 années les plus « dures » du XXe siècle, la pensée, les sciences et les arts des jardins et du paysage, -donner vie et forme au pays et aux lieux-, demeurent actives. Des théories et pratiques expérimentales caractérisent ce champ de la création, en contrepoint des domaines propres de l'architecture, de l'urbanisme et de l'écologie, jusqu'à la renaissance complète de cette discipline à partir des années 80. Une génération de paysagistes singuliers donne vie à « d'autres modernités », généralement d'origine publique, en marge du parcours hégémonique des architectes et ingénieurs les plus reconnus de cette même période.[-]
Après l'époque des grandes figures telles celles de J-C- N. Forestier (1861-1930), A.Gaudí (1852-1926) et A. Duchêne (1866-1947), pendant les 50 années les plus « dures » du XXe siècle, la pensée, les sciences et les arts des jardins et du paysage, -donner vie et forme au pays et aux lieux-, demeurent actives. Des théories et pratiques expérimentales caractérisent ce champ de la création, en contrepoint des domaines propres de l'architecture, de ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; 20E SIECLE ; THEORIE DU PAYSAGE ; SCARPA (CARLO) ; PIKIONIS (DIMITRIS) ; PLECNIK (JOSEF) ; SORENSEN (CARL THEODOR) ; LEWERENTZ (SIGURT) ; MOUVEMENT MODERNE ; PARC URBAIN

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-TOR
À travers des exemples empruntés à l'histoire des arts, par delà les séparations souvent artificiellement entretenues par les académies et par le préjugé, on montrera comment les « disciplines », telles que la sculpture, la peinture, la photographie, la littérature, l'architecture ou encore le cinéma et l'installation, et les courants, tels le Bauhaus, le Land Art, l'Arte povera, Fluxus et leurs héritiers, échangent le meilleur de leurs intuitions pour produire, dans quelques très beaux jardins contemporains, grands ou modestes, ce que les avant-gardes du début du XXIe siècle ont qualifié d'œuvre d'art totale. Ce qu'une frange encore marginale de l'art contemporain appelle plus humblement depuis la fin des années soixante « l'art écologique ».[-]
À travers des exemples empruntés à l'histoire des arts, par delà les séparations souvent artificiellement entretenues par les académies et par le préjugé, on montrera comment les « disciplines », telles que la sculpture, la peinture, la photographie, la littérature, l'architecture ou encore le cinéma et l'installation, et les courants, tels le Bauhaus, le Land Art, l'Arte povera, Fluxus et leurs héritiers, échangent le meilleur de leurs ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; 1945-2000 ; PAYSAGISTE ; ARTISTE ; ECOLOGIE ; LAND ART

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-BRU
Les années 1980 ont amorcé, en France et ailleurs en Europe, un « retour au jardin". Il répond, en effet, à des facteurs sociaux fondamentaux tels que l'évolution des modes de vie marquée par l'avènement des loisirs, l'éveil de la conscience écologique ou encore le besoin de compenser certains excès de la civilisation « hyper-technologique » et les vertiges de la virtualité. Aussi les jardins, qui avaient été tout au long de leur histoire des terrains d'expérimentation d'idées, de techniques et de rêves, sont-ils devenus, depuis quelques années, des laboratoires urbains, sociaux ou encore écologiques. Le développement de politiques urbaines cohérentes et l'implication des paysagistes contribuent à réinventer l'espace public, et à redonner à la ville son aménité à travers des interventions à toutes les échelles, qu'il s'agisse de requalifier de vastes friches industrielles ou de simplement favoriser la vie d'un quartier par un « jardin de poche ».
Le jardin privé continue quant à lui à être l'oeuvre intime de personnalités originales, qui en font l'objet d'une démarche artistique ou y cultivent l'amour du végétal en contribuant à la sauvegarde de la biodiversité.[-]
Les années 1980 ont amorcé, en France et ailleurs en Europe, un « retour au jardin". Il répond, en effet, à des facteurs sociaux fondamentaux tels que l'évolution des modes de vie marquée par l'avènement des loisirs, l'éveil de la conscience écologique ou encore le besoin de compenser certains excès de la civilisation « hyper-technologique » et les vertiges de la virtualité. Aussi les jardins, qui avaient été tout au long de leur histoire des ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; PARC URBAIN ; ESPACE VERT ; ANNEES 1980 ; CLEMENT (GILLES), PAYSAGISTE ; PAYSAGISME ; JARDIN PRIVE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-MOS
En 1867, année de l'inauguration du parc des Buttes-Chaumont, l'historien Arthur Mangin déclarait : « Le jardin paysager est-il le jardin de l'avenir ? J'inclinerais à le croire, et la raison en est que les règles auxquelles on l'a soumis n'ont rien d'immuable ». Si l'Éclectisme et le « style mixte », prôné par le paysagiste Édouard André, avaient encore de beaux jours à vivre, les années 1880 voient, cependant, le retour du jardin régulier. En France, grâce à l'infatigable activité des Duchêne, père et fils, on assiste à proprement parler à l'invention du « jardin à la Française » qui, tout en puisant au vocabulaire formel du Grand Siècle, renouvelle de manière très originale ces vastes constructions spatiales. En cette époque marquée par la montée des nationalismes, la commémoration, en 1913, du tricentenaire de la naissance de Le Nôtre, apparaît comme un étrange point d'orgue.[-]
En 1867, année de l'inauguration du parc des Buttes-Chaumont, l'historien Arthur Mangin déclarait : « Le jardin paysager est-il le jardin de l'avenir ? J'inclinerais à le croire, et la raison en est que les règles auxquelles on l'a soumis n'ont rien d'immuable ». Si l'Éclectisme et le « style mixte », prôné par le paysagiste Édouard André, avaient encore de beaux jours à vivre, les années 1880 voient, cependant, le retour du jardin régulier. En ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; ECLECTISME ; SYMBOLISME ; 19E SIECLE ; PAYSAGISME ; JARDIN A LA FRANCAISE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-COU
L'art des jardins a connu un grand développement et rayonnement dans la seconde moitié du XIXe siècle, accompagnant les mutations de la société et bénéficiant de l'incroyable accélération des progrès techniques et des échanges de biens et des personnes. L'horticulture obéit alors parallèlement à un double mouvement. En même temps qu'elle devient un art à part entière et enrichit la palette végétale à la disposition des concepteurs, elle représente un secteur économique en plein développement, avec ses revues et ses expositions. Le paysagiste, lui, devient un personnage reconnu, et à côté des figures comme Barillet-Deschamps, les frères Bühler, les Duchêne père et fils ou encore les André père et fils, qui sont appelés à l'étranger, on trouve de nombreux concepteurs encore trop méconnus qui diffusent dans toute la France l'art des jardins tel qu'il a été réinventé par l'équipe haussmannienne à Paris. Progressivement, et au fur à mesure de son épuisement, le modèle est renouvelé et des commandes voient le jour, offrant aux paysagistes, après le douloureux épisode de 1914-1918, l'occasion de jouer à nouveau un rôle important dans la constitution des lieux privés mais aussi des espaces publics dans la ville.[-]
L'art des jardins a connu un grand développement et rayonnement dans la seconde moitié du XIXe siècle, accompagnant les mutations de la société et bénéficiant de l'incroyable accélération des progrès techniques et des échanges de biens et des personnes. L'horticulture obéit alors parallèlement à un double mouvement. En même temps qu'elle devient un art à part entière et enrichit la palette végétale à la disposition des concepteurs, elle ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; 19E SIECLE ; PAYSAGISME ; PARC URBAIN ; ESPACE VERT ; JARDIN PRIVE ; PAYSAGISTE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-ALL
À la fin du XVIIIe siècle sur le plan scientifique, les concepts de famille, de genre, d'espèce sont stabilisés et la forme binomiale de dénomination des plantes est admise par tous. Dans toute l'Europe, des collections d'arbres, d'arbustes et autres plantes sont constituées et étudiées, bien qu'encore peu diffusées : toutes ces nouveautés végétales vont en effet rester cantonnées aux jardins spécialisés et seront inutilisées lors de la création des « jardins de propreté » des XVIIe et XVIIIe siècles. Seule une trentaine de végétaux indigènes y sera implantée.
Le changement d'usage des végétaux viendra, non des botanistes ou des jardiniers, mais des créateurs de jardins de la seconde moitié du XVIIIe siècle, issus du monde des architectes, des poètes ou des géographes. Ceux-ci développeront un nouveau style dans lequel les arbres exotiques vont trouver une place, apporter de nouvelles formes et silhouettes, modifier l'usage de la couleur et de la lumière dans le jardin.[-]
À la fin du XVIIIe siècle sur le plan scientifique, les concepts de famille, de genre, d'espèce sont stabilisés et la forme binomiale de dénomination des plantes est admise par tous. Dans toute l'Europe, des collections d'arbres, d'arbustes et autres plantes sont constituées et étudiées, bien qu'encore peu diffusées : toutes ces nouveautés végétales vont en effet rester cantonnées aux jardins spécialisés et seront inutilisées lors de la création ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; 18E SIECLE ; JARDIN BOTANIQUE ; EUROPE DE L'OUEST ; VEGETAL

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-CHA
On dit que l'art des jardins est la contribution majeure de la Grande- Bretagne aux arts européens. En effet, entre 1688 et 1820, la Grande-Bretagne s'est représentée que sa nation tout entière était un jardin. Bien qu'il soit de rigueur, en cette ère de soupçon, d'y déceler une rhétorique nationaliste, il importe dans un premier temps de rendre hommage et de présenter un tel phénomène culturel d'identification entre un pays et les jardins. C'est le signe d'une conscience paysagère éminente, ou pour parler comme Augustin Berque, d'une « civilisation paysagère » mûre.[-]
On dit que l'art des jardins est la contribution majeure de la Grande- Bretagne aux arts européens. En effet, entre 1688 et 1820, la Grande-Bretagne s'est représentée que sa nation tout entière était un jardin. Bien qu'il soit de rigueur, en cette ère de soupçon, d'y déceler une rhétorique nationaliste, il importe dans un premier temps de rendre hommage et de présenter un tel phénomène culturel d'identification entre un pays et les jardins. ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; ROYAUME-UNI ; JARDIN A L'ANGLAISE ; 18E SIECLE

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Cote : V-Cité Arc. P.-Cours Pub.-2010-2011-SIC
Le jardin classique, sans doute du fait de prédominance de Versailles dans l'historiographie, est ainsi devenu le lieu où doivent s'exécuter toutes les prouesses et tous les tours de force.
À partir de l'étude du savoir-faire hydraulique et de la science du terrassement développés par les concepteurs des jardins du XVIIe siècle, nous tenterons d'avancer une réponse.Le perfectionnement apporté par le couplage du niveau et de la lunette, l'invention du tuyau en fonte en 1671, et des tables de calcul de la hauteur des jets et de leur consommation, par l'abbé Mariotte, illustrent le lien qui a existé entre innovations techniques, expérimentations, découvertes scientifiques et création de jardins.[-]
Le jardin classique, sans doute du fait de prédominance de Versailles dans l'historiographie, est ainsi devenu le lieu où doivent s'exécuter toutes les prouesses et tous les tours de force.
À partir de l'étude du savoir-faire hydraulique et de la science du terrassement développés par les concepteurs des jardins du XVIIe siècle, nous tenterons d'avancer une réponse.Le perfectionnement apporté par le couplage du niveau et de la lunette, ...[+]

HISTOIRE DES JARDINS ; JARDIN A LA FRANCAISE ; 17E SIECLE ; ART CLASSIQUE

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