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La révolution BIM à peine passée, le monde du bâtiment est confronté à un nouveau bouleversement : il est sommé de contribuer à la sauvegarde du climat, en diminuant drastiquement les émissions carbone du secteur de la construction.

Élément clé de la stratégie nationale bas carbone, la nouvelle réglementation RE2020 a profondément modifié la manière de concevoir le projet afin de répondre à l'urgence climatique. Cette réglementation environnementale exige une étroite collaboration au sein de l'équipe de maîtrise d'oeuvre entre architectes et ingénieurs, collaboration qui repose en grande partie sur la compréhension du vocabulaire que les uns et les autres emploient.

Pour permettre aux acteurs du bâtiment de coopérer avec efficacité, l'auteur s'est appuyé sur son expérience professionnelle - notamment en chantier - pour réunir ici l'essentiel de ce qu'il faut savoir.[-]

Cette publication est consacrée à la conception des bibliothèques. Les usagers des bibliothèques sont demandeurs de toujours plus d'actualité, de rencontres, de lieux de sociabilité et ce, qu'ils soient jeunes scolaires, étudiants, engagés ou non dans une vie professionnelle ou retraités, membres d'associations de tous types. Les auteurs de ce livre apportent des réponses, en terme de programmation architecturale, de construction, d'équipement mobilier, d'accessibilité, de sécurité, de signalétique, de qualité et de confort.[-]

Le propos de Jonas dans ce livre est d'affirmer que la promesse de la technique moderne s'est inversée en menace. Le projet de soumission de la nature s'est avéré un succès démesuré et place l'humanité devant un de ces plus grands défis. Le seul guide possible pour Jonas, dans cette situation de vide, est l'anticipation de la menace. C'est ce que l'auteur nomme l'heuristique de la peur, qui allie éthique de la sagacité et du respect. Le concept de responsabilité y prendra un sens particulier : par rapport à la technique, l'éthique doit porter sur des actes avec une portée causale incomparable vers l'avenir. Il faut donc développer un savoir prévisionnel basé sur un pari. L'éthique se doit de s'étendre sur une réflexion métaphysique au sujet du fondement de ce devoir inconditionnel de préservation du monde.[-]

Catalogue d'exposition revisitant l'oeuvre de Prouvé sous l'angle de "la pensée technique" et situant, au fil de plus de cinquante articles rédigés par des spécialistes, le créateur dans ses relations avec les architectes et autres personnalités de son époque, analysant du point de vue de la structure et des matériaux ses réalisations publiques et privées dont les maisons usinées, étudiant le mode de production original lié aux Ateliers, proposant un regard sur le leg architectural de Prouvé et la fortune critique de son oeuvre. [-]

Réédition d'un ouvrage ambitieux et visionnaire de Jacques Polieri publié en 1963, sur la banalisation du cinéma, le développement de la télévision, de la vidéo, des moyens électroniques et la fin du théâtre dans sa forme traditionnelle. S'appuyant sur les expériences des avant-garde, "Scénographie : Théâtre, cinéma, télévision" fait le bilan de la synthèse de ces disciplines, démontrant qu'il y a une circulation incessante des technologies d'un domaine à l'autre.
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le patrimoine, sa préservation, son développement est une source de richesse à plus d'un titre.
Le fait d'agir sur ce dernier a des portées et des conséquences
multiples.
Le patrimoine architectural n'est pas une contrainte ou une charge, mais c'est une richesse et une chance pour le développement
de nos territoires.
De par sa diversité et par sa localisation, il contribue à faire rayonner nos villes, nos régions et notre pays, qui est la première destination touristique européenne.
Le patrimoine bâti a cette force qui lui permet de créer de la cohésion, de la concorde autour de lui. Par sa beauté il a une forme d'intemporalité, il rapproche les énergies, force le respect par sa grandeur.
Mais il est aussi fragile car, pour sa conservation, il nécessite des compétences et des savoir-faire multiples.
A tous les échelons de la gestion du projet, que ce soit depuis
la maitrise d'ouvrage avec la rédaction des programmes en passant par la maitrise d'œuvre qui doit être à l'écoute du lieu, que par les entreprises qui doivent en avoir les compétences, la formation et la transmission du savoir auprès des jeunes, tous doivent intervenir en toute intelligence, en pensant au présent et à l'avenir, dans le respect du site, de l'ouvrage et de son devenir.
Pour nous, concepteur, nous devons à minima nous poser les questions
suivantes:
Quelle doit être la place de l'architecture contemporaine au sein
du patrimoine?
Quelle est la place de l'intervention sur l'existant?
C'est une question centrale dans la conception et la production des édifices publics tout comme celle du logement. Question centrale qui doit être prise en compte depuis la formation initiale des architectes, car aujourd'hui, ou demain, tous les architectes interviendront dans un site existant.
Ce numéro brosse un tableau des types d'interventions, des pratiques, de la connaissance de l'histoire et du lieu, mais il pose aussi la question des limites, des ressources de la planète, de la gestion des déchets,
du réemploi, de la réutilisation, de la reconversation, nous sommes
dans l'époque du re re re...
Finalement cette thématique met en lumière la question de comment inscrire nos pas dans l'existant en ayant conscience que nous écrivons le patrimoine de demain, que d'autres, après nous, s'approprieront et transformeront.
Jean Michel Woulkoff, Président de l'Unsfa[-]

Moins de construction, plus d'architecture.Qui aurait imaginé à l'aube du XXIe siècle que ce soient les architectes eux-mêmes qui prôneraient un jour l'arrêt des constructions comme remède ultime à l'effondrement des ressources et à la crise climatique ? Mais soyons plus précis : il s'agit moins de ne plus construire que d'arrêter de détruire des terres encore non artificialisées ou des bâtiments existants pour ériger des bâtiments neufs. Précisons également que cette injonction s'adresse d'abord aux régions du monde dont la démographie est relativement stable : les pays riches. Certes, la France subit elle aussi une forme de crise du logement, mais contrairement à ce que tentent désespérément de nous faire croire les lobbies du BTP et de l'immobilier, la pénurie – réelle – d'habitations immédiatement disponibles est due à d'autres facteurs : une mauvaise répartition territoriale due à l'hyper-métropolisation, et à la vacance ou à la sous-occupation de trop nombreux logements.Un temps, nous avons cru qu'en passant aux matériaux biosourcés et aux énergies renouvelables nous pourrions continuer comme avant. Or, si le développement de leur usage s'impose comme un impératif majeur, on sait maintenant qu'il ne suffira pas, loin de là, à décarboner suffisamment. Alors que faire ? Sommes-nous condamnés à nous entasser dans des appartements communautaires ? à dresser des yourtes ? à attendre une meilleure répartition territoriale des activités économiques – et donc de l'offre de logements –, c'est-à-dire au minimum plusieurs décennies ? Les architectes vont-ils devenir inutiles ?Non, au contraire ; cette révolution peut être une formidable opportunité pour refonder et légitimer le rôle de l'architecture et pour rendre nos paysages urbains et ruraux plus beaux et plus habitables. Car il ne s'agit pas de ne rien faire, il s'agit de faire autrement, en privilégiant la transformation du patrimoine existant, surtout le plus ordinaire. À l'opposé des bâtiments qui naissent comme des clones sur les pseudo-écoquartiers de nos banlieues et que l'intelligence artificielle peut déjà concevoir sans les architectes, la régénération de l'existant exige un immense savoir-faire et une stratégie contextuelle fine propre à chaque cas : la capacité d'établir un diagnostic savant et précis, autant en termes techniques qu'humains, et l'intelligence d'adaptation de la conception à la livraison du projet. Enquêter, dialoguer, projeter, s'adapter : qui d'autre que l'architecte serait mieux à même d'orchestrer ces compétences ? Mais la mise en œuvre de ces savoirs dans l'existant exige, à mètre carré égal, beaucoup plus de temps d'étude. Or, les budgets au mètre carré de ces opérations sont souvent inférieurs. Cet engagement vertueux – dans la mesure où il épargne le coût des démolitions et conduit à consommer moins de ressources – ne devrait-il donc pas être rémunéré à l'aune des économies qu'il génère ? Arrêter de construire pourrait ainsi paradoxalement offrir plus de travail aux ingénieurs et aux architectes : déconsommation n'est pas forcément décroissance. Faisons de l'intelligence architecturale l'une des plus puissantes énergies renouvelables.[-]

Depuis 2015 et au travers de neuf numéros, espazium – Les éditions pour la culture du bâti suit l'évolution du bois dans la construction. Ces cahiers thématiques, réalisés en partenariat avec Wüest Partner et l'Office fédéral de l'environnement, abordent ce matériau en plein développement et qui marquera de plus en plus notre paysage architectural de manière interdisciplinaires et souhaite rendre accessible à tous les acteurs de la construction des situations et des expériences parfois complexes et de les illustrer de manière pratique. [-]