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Dans le cadre de son cycle de conférence et de l'exposition "Regardez-moi", l'École Spéciale d'Architecture a reçu JULIEN DONADA, réalisateur français.
Introduction par Catherine Blain.
Conférence et projection du film - Les Visionnaires, une autre histoire de l'architecture, réalisé en collaboration avec le FRAC Centre.
2012 / France / documentaire / Petit à Petit Production / 71 minutes
"En Europe, à partir du milieu des années 1950, une jeune génération d'architectes refuse le dictat hyperfonctionnaliste et rêve d'une autre manière de penser la ville et l'habitat.. En s'appuyant sur des archives audiovisuelles et sur le témoignage de nombreux acteurs de cette génération (Yona Friedman, Michel Ragon, Peter Cook, Hans Hollein, Claude Parent, Andrea Branzi…), ce documentaire fait découvrir au grand public un champ méconnu de l'histoire de l'architecture et offre une lecture historique de projets « visionnaires » devenus aujourd'hui des icônes de la culture contemporaine."[-]

1953-1973 : la période voit se succéder trois stratégies pour reconstruire une théorie de l'architecture et de la ville sur les décombres de la médiocrité bâtie largement produite par le fonctionnalisme moderne. Refusant la posture avant-gardiste, la parole anthropologique des architectes du Team Ten propose une adéquation de l'architecture à la société " telle qu'elle est " : l'habitation se pense alors à partir d'un individu réel, multiculturel et " incertain", communiquant et consommant, dont la sociologie contemporaine cherche encore à cerner l'identité. L'urbanisme relationnel qui s'y définit réintroduit la ville existante, oubliée dans la filière de la pensée progressiste qui marque encore l'approche. La perte de confi ance des architectes face au développement urbain et à la disparition supposée de " la ville ", tout comme la prétention à dépasser le fonctionnalisme sociologique du Team Ten, produira les projets de mégastructures : des hybrides colossaux intercontinentaux qui règlent d'un seul geste l'architecture, la ville et l'infrastructure. Ultime expression démiurgique de l'architecte, la mégastructure a néanmoins parfaitement saisi les enjeux de la ville contemporaine, proposant l'urbanisation en nappe contre le zoning, la transformation du territoire en un intérieur aménagé qui tient lieu d'habitat, l'invention d'une ville interactive. Enfin, dans ses excès, la mégastructure donne prise à une critique " radicale " qui oppose à son positivisme la distanciation d'une utopie négative. La contre utopie radicale transforme le projet en une narration, fait passer l'architecture jusque-là conçue en terme de progrès social et de bonheur humain à une architecture de la révélation du monde existant et à la fiction d'autres façons d'habiter le monde : une " superarchitecture ".[-]

À l'origine développé dans la linguistique, l'approche structuraliste a été présentée comme une méthode scientifique pour d'autres sciences humaines comme l'architecture et l'urbanisme dans les années 1960 et 1970. Il s'agissait d'une réaction au fonctionalisme des CIAM. En effet, le fonctionalisme appartenait au monde de la pensée atomique dans lequel on examinait d'abord les parties et la totalité ensuite. Le structuralisme essaye de comprendre la totalité comme un ensemble dans lequel parties et totalité sont vues simultanément. Cet ouvrage analyse le renouveau de la pensée structuraliste en architecture et dans l'urbanisme depuis les années 1990, du fait de l'application de nouvelles méthodes numériques d'aide logique à la conception.[-]

Recueil de 9 articles, actes du séminaire d'historiens organisé à Toulouse en 2004, à propos de la pensée critique et des réalisations de ce groupe informel et international qu'a constitué le Team X . Article de Stefania Curea Kenley, enseignante à l'ESA : "Enfants dans la rue et le Land Rover sur le Deck Le concept de "connectivité urbaine" dans les projets d'Alison et Peter Smithson." pp. 47-73.Le dernier texte présente la maison du paysan Rodakis dans l'île d'Égine en Grèce parce qu'elle a constitué pour Candilis l'essence de l'architecture et un prototype de la maison originelle"[-]

Les actes du colloque "La modernité critique autour du CIAM 9", tenu en 2003 à Aix-en-Provence, sont réunis dans le présent ouvrage et constituent une analyse des conditions de déroulement du neuvième Congrès international d'architecture moderne qui s'est déroulé à Aix-en-Provence en 1953. Consacré à la formulation d'une Charte de l'habitat, il constitua un moment de crise et de rupture générationnelle qui abouti à la fin des CIAM. La jeune génération d'architectes affirma son indépendance face aux maîtres du Mouvement Moderne tel que Le Corbusier et créa un nouveau mouvement plus large, international, le Team Ten. [-]

Team 10 est le nom que se donnèrent, au début des années cinquante, de jeunes architectes (Jaap Bakema, Aldo van Eyck, Giancarlo de Carlo, Alison et Peter Smithson, Georges Candilis, Shadrach Woods,etc.) engagés dans un travail critique du modernisme que symbolisaient les CIAM d'avant-guerre. Le livre aborde leur travail selon trois perspectives :d'abord un aperçu chronologique abondamment illustré des réunions, événements, projets et autres faits clefs du groupe entre 1948 et 1977 ; ensuite la réunion de 12 essais consacrés au contexte historique, socio-économique et professionnel dans lequel évolue Team 10 ; enfin, la transcription de 9 interviews données par des membres du groupe entre 1990 et 1999 (ENSA Val-de-Seine)[-]

Importante monographie consacrée à l'oeuvre urbanistique de ce couple d'architectes britanniques, actifs essentiellement en Grande-Bretagne depuis les années 50 et membres fondateurs du Team X. L'ouvrage est organisé en 14 parties dans lesquelles les architectes analysent, commentent la conception et l'évolution de leur démarche autour des idées de circulation, de réseaux, d'ensembles de bâtiments, de voies de communication ... Tous les projets bénéficient en outre d'abondantes illustrations originales des concepteurs (dessins, croquis, montages graphiques, maquettes ...) On peut citer : 1) - (1950-1955) : golden lane, Hamlet cottages, close houses, terrace crescent housing; 2) - 1957 : Berlin Hautstadt; 3) - (1958-64) : the economist building, London (1959-64); 4) -1961-1962 : Hambourg steilhoop (1961), Berlin Mehringplatz (1962); 5) - (1959-67) : Greenways and landcastles, London (1963), Transportation net south, London (1962), citizen' s Cambridge (1962) Street Somerset (1964-86); 6) - (1968-72) : Kuwait urban study and mat-building (1968-72) p. 137-169; 7) - (1953-88), Cherry garden pier, Bermondsey, London (1972); Battlebridge Basin, Islington, London (1972) Adalbergstrasse, Kreuzberg, Berlin (1975); Damascus gate, Jerusalem (1979, 1981-83); 8) - (1973-83) Colleges' path and gate, Urbino (1978-83); 9) - (1976-92) car court cottages (1992); bibliotheca Alexandrina, Cairo (1988-91); 10) - (1982-93) Parc de la Vilette, Paris (1981-1982); 11) - (1962-92) : the calm place of Gül Baba, Budapest (1987); 12) - (1977-93)San Miniato tower, Siena (1988), track for the territory, Canavaccio, Urbino (1992); 13) - (1977-92) : Balatonföldvar, lake Balaton, Hungary (1992); 14) - (1990-96)Acropolis place, Makryianni, Athens (1990-92) (ENSA Marne-La-Vallée)[-]

Dominique Rouillard retrace les questionnements et les positions des groupes et mouvements d'avant-garde qui ont tenté de redéfinir l'architecture dans la période d'intense remise en question des années 50-70. Elle explicite les liens entre les propagandistes de la mégastructure (Yona Friedman, Métabolistes japonais, Archigram) et les représentants de l'architecture radicale Archizoom et Superstudio et donne à comprendre sur quelles bases conceptuelles s'est effectuée la filiation de ces mouvements à Rem Koolhaas, Bernard Tschumi ou MVRDV. [-]

Cette monographie retrace le parcours de l'architecte, éclairant son oeuvre construite par sa démarche intellectuelle : il met en evidence l'importance du concept de relativité, évoque sa connaissance des cultures Dogon et Pueblo, son implication successive au sein De "8 en Opbouw », du groupe COBRA, des CIAM puis du team 10 avec Bakema, Candilis et les Smithson. Il retrace sa carrière au département des travaux publics de la ville d'Amsterdam, sous la direction de van Eesteren,les réalisations communes avec Jan Rietveld, ceux del'agence Van Eyck & Bosch puis à partir de 1983 de Aldo & Hannie van Eyck (ESTEC Complex siège de l'Agence Spatiale Européenne), enfin l'influence de son enseignement.[-]

Cette petite monographie présente les projets des britanniques Alison et Peter Smithson, membres du team ten de 1953 à 1977. Leur œuvre bâti inclut : La Smithdon High School, Hunstanton à Norfolk ; L'exposition de la maison du futur ; le bâtiment de The Economist, Piccadilly à Londres ; Le Garden building, St Hilda's College à Oxford ; L'extension de la maison particulière de Lord Kennet à Londres ; l'ensemble d'immeubles de Robin Hood Gardens à Londres ; Les bâtiments dans l'University of Bath, dont l'école d'architecture et le bâtiment des ingénieurs. Leurs projets de papier incluent : Coventry Cathedral, concours ; Golden Lane Estate concours ; Sheffield University, concours.[-]