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L'exemple de la ville de Naples oscillant entre pathologie et renouveau urbain, depuis la fin du XIXe siècle jusqu'en 2004, en passant par la période fasciste, est emblématique du rapport changeant et ambivalent qu'entretient une métropole avec ses restes, que ce soient les matières déchues, rebuts, immondices, ou les structures délaissées, décombres, friches. Cette recherche reconstitue ainsi les épisodes historiques de la gestion des flux métaboliques, de l'aménagement du territoire en suivant l'évolution des pratiques de réemploi, d'adaptation de recyclage et de reconversion qui modèlent l'écosystème urbain. [-]

De la naissance du sanatorium à sa patrimonialisation, cette étude s'attache principalement au cas français dans son rapport aux influences étrangères puis dans les réponses originales apportées par le mouvement moderne au programme hygiéniste. Néanmoins, par les nombreuses innovations qu'il a suscitées, liées à l'héliotropisme, (cf. le sanatorium tournant), l'enjeu architectural du sanatorium dépasse le cadre de la lutte contre la tuberculose et de l'architecture hospitalière.[-]

Cette recherche, intitulée aussi "Ville, race, travail", développe à partir d'une enquête historique, l'argumentaire selon lequel la cité minière est l'antithèse de la ville ouvrière où le prolétariat de faubourg vivrait, selon ses contempteurs, dans la promiscuité et la "débauche". Anti-agglomération, les cités minières conçues par les grands industriels hygiénistes du XIXe siècle, est un habitat dispersé et pavillonnaire ou la cité minière cherche à maintenir l'illusion de village avec la valorisation du mineur paysan. Par ailleurs, la conversion des masses criminelles en masses laborieuses s'opère par la sequestration parée des agréments du paternalisme industriel : "Régénération et coercition, voilà la double face de cette moderne Hygéa, ville de santé et cité punitive". De plus, les politiques familiaristes pratiquées dans les corons font apparaitre ces cités comme des tentatives de matrices démographiques, pourvoyeuses d'une population minière autochtone. Enfin les auteurs abordent la question de l'intimité et la continuation de la pensée l'hygièniste avec la médecine du travail.[-]

Ce catalogue, qui fait partie de la collection "hygiène" du fonds patrimonial de l'ESA, est celui d'une exposition d'urbanisme au début du XXe siècle, témoignage d'un moment important de l'organisation de la profession d'urbaniste. Cette exposition est organisée par l'Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux créée en 1905. Elle cherche à développer les connaissances sur l'urbanisme ("hygiène urbaine et rurale, Art de l'ingénieur et de l'architecte municipaux, art de l'entrepreneur de travaux municipaux) et dans ce but organise dès 1913 un concours de plans d'aménagement, d'embellissement et d'extension des villes. Interrompu par la première guerre mondiale, ce projet, repris en 1915, s'étend à la reconstruction des villes détruites et donne lieu à cette exposition. Celle-ci a lieu sur la terrasse des Tuileries, le long de la rue de Rivoli. Elle comprend une section belge , quant à la participation du Royaume Uni, elle était organisée par Patrick Geddes. Cette exposition se fait dans une grande proximité avec le Musée Social. Le logement ouvrier est un point important du programme. On remarque, parmi les produits présentés de nombreuses constructions démontables.
A noter : Gaston Trélat, directeur de l'école spéciale d'architecture, est membre du comité d'organisation et du comité supérieur de l'exposition. auditeur au conseil supérieur d'hygiène publique de France.
Le programme de l'exposition : reconstruction des Villes et villages détruits. Extension et aménagement des villes et des villages. Edifices publics. Maisons d'habitation. Constructions rurales et industrielles. Matériaux et procédés de construction. Aménagement intérieur de l'habitation. Législation.
Deux sociétes humanitaires "Les Amis" et "le Bon Gite" y paticipent exposant logement d'urgence et mobilier pour les sinistrés.
Les dix premières conférences :
Coup d'oeil sur l'évolution des villes par L. Bonnier, architecte
Les grandes villes modernes et leur avenir par D.-Alf. Agache, architecte
Qu'est-ce que l'urbanisme ? par M. Auburtin, architecte
Nos services municipaux, par Lidy, ingénieur
Le coeur de la cité, par Patris
L'hygiène urbaine, par Dr Imbeaux, ingénieur
Espaces libres et verdure par Patrick Geddes
Portée sociale de l'urbanisme, par Georges Risler, président de la Section d'hygiène du Musée social
Les Architectes et le public par Léon Rosenthal, critique d'art de "l'Humanité"
L'urbanisme et l'intervention administrative par Cornudet, député
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Sommaire
6 Catherine Bruant et Nathalie Simonnot Introduction
12 Nicola Navone Rino Tami, architecte-conseil de l'autoroute Chiasso-Saint-Gothard
44 Émilie Gascon Pertinence de la cartographie sémantique comme outil de recherche et d'aide à la conception
74 Christel Marchiaro Michel-Ange n'est pas un grand architecte: des maquettes en argile à la conception du rapport espace/forme sculpté
108 Paolo Amaldi Systèmes de liberté :la pensée autonome en architecture
122 Philippe Rahm Comment l'explosion d'un volcan inventa la ville moderne
148 Maud Nÿs Le jouet à habiter de Cédric Price, une architecture de l'instant présent
164 Élise Koering Les villas «Le Lac» et «E1027». Modèle et dépassements
192 Frank Rambert Sur la théorie en architecture [-]

1879, 1e année, 1076 p.
1880, 2e année, 1155 p.
1881, 3e année, 1100 p.
1882, 4e année, 1120 p.
1883, 5e année, 1082 p.
1884, 6e année, 1113 p.
1885, 7e année, 1176 p.
1886, 8e année, 1190 p.
1887, 9e année, 1139 p.
1888, 10e année, 1136 p. (absence de couverture moisissure)
1889, 11e année, 1151 p.
1890, 12e année, 1180 p.
1891, 13e année, 1179 p.
1892, 14e année, 1163 p.
1893, 15e année, 1135 p.
1894, 16e année, 1139 p.
1895, 17e année, 1163 p.(absence de couverture moisissure)
1897, 19e année, 1131 p.
1898, 20e année, 1147 p., incomplet rongeurs
1899, 21e année, 1148 p.
1900, 22e année, 1148 p.
1901, 23e année, 1147 p.
1902, 24e année, 1148 p.
1903, 25e année, 1147 p.
1904, 26e année, 239-1148 p.incomplet (moisissure)
1905, 27e année, 1169 p.
1906, 28e année, 984 p. incomplet (moisissure)
1907, 29e année, 1154 p.
1908, 30e année, 1135 p.
1909, 31e année, 1484 p.
1910, 32e année, 1412 p.
1911, 33e année, 1420 p.
1912, 34e année, 1611 p.
1913, 35e année, 1638 p.(absence de couverture moisissure)
1914, 36e année, 980 p. incomplet (moisissure)
1915, 37e année, 1259 p.
1916, 38e année, 1115 p.
1917, 39e année, 843 p.
1918, 40e année, 135-771incomplet (moisissure)
1919, 41e année, 1252 p.
1920, 42e année, 975 p.
1921, 43e année, 1372 p.
1922, 44e année, 1258 p.
1923, 45e année, 1259 p.
1925, 47e année, 1362 p.
1926, 48e année, 1260 p.
1930, 52 e année, 984 p.
Tables générales 1879-1901, 162 p.
Tolbiac





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