Documents VILLE INDUSTRIELLE 9 résultats

Tony Garnier dessina ex nihilo une "Cité industrielle" immense, de plus de 30 000 habitants, organisée suivant les principes hygiénistes, dotée de toutes les structures et bâtiments administratifs, industriels, commerciaux, agricoles, éducatifs, hospitaliers nécessaires à son autonomie et reliée par routes, fleuve et voie ferrée à son environnement. Cette cité étendue sur plus de 10 Km, située quelque part entre Lyon et St Etienne aborde toutes les échelles de l'intervention humaine sur son cadre de vie : le territoire, la ville, le quartier, le bâtiment, le mobilier. (Laboratoire ARIA)
Ce DVD permet de découvrir une ville qui n'avait jamais existé que sur le papier et de donner la possibilité d'y déambuler en temps réel. [-]

Carbonia, ville fondée en Sardaigne dans la première moitié du XXe siècle, est née en tant que centre industriel, résidentiel et administratif près de la mine Serbariu, le plus grand bassin houiller italien. Conçue et construite à la demande du régime fasciste par la Société Carboni Italiana (A.Ca.I.), la nouvelle ville est conçue et construite en moins d'un an et inaugurée en 1938, même si l'activité de construction se poursuivra jusqu'en 1942 de manière ininterrompue. Carbonia est une ville-société, une communauté planifiée par l'État qui, par la définition d'un schéma d'urbanisme préétabli, établit les relations entre les installations de production, les résidences et les infrastructures. La proximité et l'interdépendance entre le lieu de production et la résidence sont, en ce sens, la clé pour comprendre l'ensemble du projet et la référence spatiale et fonctionnelle de cette ville-usine. [-]

Première traduction française de cet ouvrage publié en 1915. Patrick Geddes (1854-1932), biologiste de formation, est considéré comme le père des théories sociales sur la planification urbaine et régioonale. Sa conscience des conditions de vie déplorables dans les villes industrielles l'a conduit à mener des opérations de réhabilitation sur le terrain et à mettre au point une mméthode d'analyse du contexte, prenant en compte les besoins culturels d'une collectivité donnée. [-]

Par une "étude de terrain" à caractère exploratoire, l'auteur cherche à mettre en évidence un phénomène peu étudié : l'évolution et le devenir des quartiers anciens industriels, ces faubourgs marqués par des entreprises qui disparaissent en période de récession des grandes branches d'activités productrices. Le désengagement de ces entreprises sur les problèmes de restructuration des quartiers touchés par leur disparition étant manifeste, quels peuvent être les acteurs du renouveau urbain, collectivités locales, institutions, Etat ? Quelles politiques d'aménagement sont envisagées ? [-]

Cette recherche, intitulée aussi "Ville, race, travail", développe à partir d'une enquête historique, l'argumentaire selon lequel la cité minière est l'antithèse de la ville ouvrière où le prolétariat de faubourg vivrait, selon ses contempteurs, dans la promiscuité et la "débauche". Anti-agglomération, les cités minières conçues par les grands industriels hygiénistes du XIXe siècle, est un habitat dispersé et pavillonnaire ou la cité minière cherche à maintenir l'illusion de village avec la valorisation du mineur paysan. Par ailleurs, la conversion des masses criminelles en masses laborieuses s'opère par la sequestration parée des agréments du paternalisme industriel : "Régénération et coercition, voilà la double face de cette moderne Hygéa, ville de santé et cité punitive". De plus, les politiques familiaristes pratiquées dans les corons font apparaitre ces cités comme des tentatives de matrices démographiques, pourvoyeuses d'une population minière autochtone. Enfin les auteurs abordent la question de l'intimité et la continuation de la pensée l'hygièniste avec la médecine du travail.[-]