Documents ENSEMBLE D'HABITATIONS 14 résultats

Document résultant du Séminaire expérimental sur le "Logement Bas à Haute Densité" qui s'est tenu s. la dir. de Dominique Montassut avec la coordination pédagogique de Monique Escure (DESA) à l'ESA de septembre 1999-à juin 2000. Le DVD présente à la fois la documentation historique et géographique qui sert de référence au concept (du vernaculaire africain aux métabolistes japonais et aux recherches de Candilis Josic et Woods)ainsi que les 12 projets d'étudiants, propositions pour des sites réels à Saint-Denis, Dammarie-les-lys, Sarcelles, Choisy-Le-Roy, Noisy-Le-Grand, Nanterre. Le "LBHD" appelé parfois "habitat intermédiaire", explore les possibilités d'une architecture du logement proche de l'habitat individuel dans le vécu et atteignant la densité des immeubles collectifs s'élevant en hauteur. Le LBHD tend à créer de nouvelles formes urbaines.[-]

Les Architectes de CIT Architecture (Olivier de Boismenu, Denis Cronier, Pascal Lefebvre, Lucas Meister, Jean-Michel Veillerot), mentionnés pour Saintes dans le cadre d'Europan 3 (Chez soi en Ville - urbaniser les quartiers d'habitat) auront du transposer leur réflexion au site de Plérin-sur-mer (Côtes d'Armor), friche agricole dévaluée par deux lignes à haute tension, mais placée en vue de la ville de Saint-Brieuc. Pour ces 40 logements sociaux en location, les architectes proposeront, entre maison et logement collectif, une alternative typologique, apportant la densité économe en foncier, avec création d'espaces intermédiaires jouant de la dialectique entre privé et public, des circulations hautes en coursives et des venelles basses.[-]

L'ouvrage cherche à démontrer le caractère obsolète de la construction en bande et des notions formalistes pour les quartiers résidentiels. Il prône des compositions spatiales "qui ne sont pas des hasards romantiques mais des organisations rigoureuses" . Beaucoup d'exemples anglo-saxons (USA : San Francisco, Philadelphie, Carmel Valley Californie ; Angleterre : Harlow, Abbots Langley, Ealing, Basildon, Cumbernauld; Allemagne : Osnabrück, Leverkusen, Lüneburg, Limburgerhof; Australie : Glebe), un projet en Israel, Timgad-la-neuve en Algérie par Simounet, Gif-sur-Yvette par Jean Ginsberg. [-]

Le thème de « Casabella » 957 est la juxtaposition de deux époques à la fois proches et différentes. Les premières pages présentent trois bâtiments conçus pour offrir des espaces spécifiques à des fonctions qui ne sont qu'apparemment diverses. La logique qui préside à la construction de ce numéro a poussé « Casabella » à faire précéder les images qui les représentent d'une photographie du Silo à sel de Solsire construit par Eladio Dieste à Montevideo, de 1992 à 1994 : des voûtes à double courbure d'une portée de 28,5 mètres et d'une hauteur de 13 couvrent un espace non segmenté d'une longueur de 108 mètres. Ce travail de Dieste a été réalisé à une époque où le logiciel AutoCAD était à peine mentionné. Il est difficile d'imaginer que des projets tels que ceux examinés dans « Casabella » 957, conçus par Experience, Felgendreher Olfs Köchling et Karamuk Kuo, trois vastes conteneurs partageant le fait d'être des « vides » comme les définit Michel Carlana, aient pu être conçus sans l'aide des technologies utilisées aujourd'hui par la plupart des bureaux d'études contemporains.


Les méthodes de travail des architectes de notre époque sont totalement différentes de celles qui ont permis la formation de la tradition qui leur est la plus proche. C'est pourquoi « Casabella » 957 explore un épisode qui n'est pas universellement connu, à savoir le travail mené par l'architecte danois Kay Fisker du début du XXe siècle aux années 1960, en abordant des thèmes de la vie contemporaine et en créant des œuvres telles que le Pavillon danois à l'Expo de Paris de 1925, l'Université d'Aarhus et l'Académie danoise de Rome. En plus de 70 pages de « Casabella » 957, Luca Ortelli a rassemblé des dessins, des photographies et des informations pour familiariser nos lecteurs avec la carrière de Fisker, dont les œuvres représentent une base de comparaison instructive avec ce qui se fait dans les cabinets d'architecture « sans papier » de notre époque.[-]

Un peu comme les records de températures que l'on dépasse d'année en année, la facture des risques climatiques suit cette même tendance. Ce phénomène s'accompagne dans certains cas d'un risque de désengagement partiel de certains acteurs, compte tenu de la dégradation rapide du ratio combiné sinistres /primes. Les pouvoirs publics n'ont pas manqué de s'intéresser de près au sujet en lançant la mission Langreney sur l'adaptation du système assurantiel français à l'évolution des risques climatiques. Dans son rapport remis le 2 avril 2024, la mission formule onze objectifs, dont six portent sur la prévention et l'adaptation aux changements climatiques, assortis de trente-sept recommandations. Après la prise de conscience, espérons que ce rapport pourra aboutir rapidement à des mesures concrètes : il y a urgence ![-]

Un peu comme les records de températures que l'on dépasse d'année en année, la facture des risques climatiques suit cette même tendance. Ce phénomène s'accompagne dans certains cas d'un risque de désengagement partiel de certains acteurs compte tenu de la dégradation rapide du ratio combiné sinistres/primes. Les pouvoirs publics n'ont pas manqué de s'intéresser de près au sujet en lançant la mission Langreney sur l'adaptation du système assurantiel français à l'évolution des risques climatiques. Dans son rapport remis le 2 avril 2024, la mission formule onze objectifs, dont six portent sur la prévention et l'adaptation aux changements climatiques, assortis de trente-sept recommandations. Après la prise de conscience, espérons que ce rapport pourra aboutir rapidement à des mesures concrètes : il y a urgence ! [-]

C'était il y a quatorze ans. L'équipe éditoriale de Télérama trouvait une formule qui allait perdurer pour qualifier les entrées de ville commerciales développées sans contrôle ni intention urbanistique : « la France moche », celle des fameuses « boîtes à chaussures » qui occupent encore d'interminables linéaires, auxquelles s'ajoutent des ensembles logistiques ou économiques tout aussi minéraux et monofonctionnels. Hier, propriétaires et développeurs voyaient large. Aujourd'hui, l'artificialisation sans frein laisse place à un recyclage urbain soucieux d'employer au mieux chaque mètre carré. Les besoins de production restent énormes – qu'il s'agisse de logements bien sûr, mais aussi d'activités à maintenir ou à attirer, ou d'espaces à (re)végétaliser pour le bien-être et la santé. Les zones commerciales ou économiques vieillissantes deviennent ainsi des gisements fonciers précieux pour des opérations de mixité urbaine, nonobstant la crise immobilière. C'est le sujet de notre dossier thématique (p.20). A lire aussi dans ce numéro, à l'occasion du Forum des Projets Urbains du Grand Ouest1le 19 mars à la Cité mondiale de Bordeaux : un focus sur les stratégies et projets bordelais en évolution (p.34). Des élus engagés s'y expriment ; ils démontrent ce que peut la volonté politique, dans une conjonction de réflexion et d'action.[-]