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Cette réflexion sur la création a pour point de départ l'enseignement du professeur et anthropologue en 2003-2004 à Aberden en Ecosse sur les "quatre A" "4 A" (Anthropologie, Archéologie, Art et Architecture) disciplines où " faire" consiste à mettre en correspondance celui qui fait avec le matériau qu'il travaille". Dans le fait de fabriquer, de façonner, de créer, d'où va émerger une forme, s'élabore un dialogue, un processus de croissance qui déconstruit la conception de l'antériorité de l'esprit sur la main, de l'idée sur la matière. Savoir c'est faire et inversement. Quelques titres de chapitres : "Faire un biface", "Bâtir une maison", "Tumulus rond et ciel de terre", "Dire par la main", "Dessiner une ligne". [-]

Les anthropologues Philippe Descola et Tim Ingold répondent au géographe Michel Lussault. Au-delà des différences de conception de l'être au monde en fonction des cultures, ils s'interrogent sur la possibilité d'un point de vue neutre qui permettrait de comparer les différentes philosophies de l'existence. Textes issus du débat tenu entre les deux auteurs à la MC2 de Grenoble, le 13 novembre 2013 dans le cadre du festival Mode d'emploi organisé par la Villa Gillet.[-]

A l'aide de ses expériences de terrain en tant qu'ethnologue, et avec l'aide de bon nombre de philosophes et d'anthropologues (Martin Heidegger, Gregory Bateson, Gilles Deleuze, Jakob von Uexkull, James Gibson, Charles Darwin, etc.), Tim Ingold déploie dans cette anthologie les lignes d'une pensée originale délimitant les territoires de l'évolution biologique et culturelle, les environnements humains et non humains, les royaumes de la pensée et de l'action, et les discours rivaux de l'art et de la science. De la poétique de l'habiter à l'écologie du sensible, Tim Ingold plaide pour une réconciliation entre les projets de la science naturelle et ceux de l'éthique environnementale, pour un retour aux sources de l'anthropologie. [-]

Dans ce livre, l'anthropologue anglais Tim Ingold pose les fondements de ce que pourrait être une "anthropologie comparée de la ligne" et au-delà une véritable anthropologie du graphisme. L'ouvrage analyse la production et l'existence des lignes dans l'activité humaine quotidienne. Tim Ingold divise ces lignes en deux genres - les traces et les fils - avant de montrer que l'un et l'autre peuvent fusionner ou se transformer en surfaces et en motifs. Selon lui, l'Occident a progressivement changé le cours de la ligne, celle-ci perdant peu à peu le lien qui l'unissait au geste et à sa trace pour tendre finalement vers l'idéal de la modernité : la ligne droite.[-]