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Ce catalogue de l'exposition « Comme un jeu d'enfant, travaux in situ » présente deux nouvelles oeuvres conçues par Daniel Buren pour le Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg. Les deux oeuvres se déploient respectivement sur les 1500 m2 de la façade vitrée du MAMCS ainsi que sur les 600 m2 de la salle d'exposition temporaire. L'ouvrage retrace en deux parties distinctes le cheminement de la pensée de l'artiste dans son rapport à l'architecture, dont l'intervention strasbourgeoise constitue la mise en œuvre la plus récente. L'ouvrage présente ainsi, grâce à une mise en abyme de multiples photographies, les œuvres de Daniel Buren créées spécifiquement pour le musée d'Art moderne et contemporain, et propose d'une manière documentaire, propre à l'artiste, une vision rétrospective de son travail sur cette problématique, des installations les plus récentes aux premières interventions radicales de 1976.[-]

Cet ouvrage constitue le catalogue de l'exposition "Interférences / Interferenzen. Architecture. Allemagne–France, 1800–2000" qui s'est tenue au Musée d'Art Moderne et Contemporain de la ville de Strasbourg en 2013. Au cours des deux derniers siècles, l'architecture et le paysage urbain ont constamment été au centre des relations entre l'Allemagne et la France, dessinant dans l'espace une chronique des relations croisées et des confrontations entre les deux pays. Théories, idéologies et formes circulent dans les deux sens à travers les frontières, pendant que des débats incessants portent sur la monumentalité ou l'interprétation des techniques nouvelles. Alors que les villes connaissent une croissance sans précédent, les relations en miroir entre les capitales Paris et Berlin sont fécondes, tandis que les projets conçus pour des territoires frontaliers transformés par le jeu des annexions et des occupations, comme Strasbourg, Metz, la Rhénanie ou la Sarre, sont aussi inventifs que controversés. [-]

"Le bâtiment de l'Aubette à Strasbourg est une oeuvre d'art totale, entre constructivisme, De Stjil et Dada, de trois artistes majeurs de l'avant-garde des années 1920, Theo van Doesburg, Hans Arp et Sophie Taeuber-Arp. Fermées et dégradées peu d'années après leur ouverture, les salles ont été restituées dans leur état d'origine en 2006. Cette monographie replace le monument dans son contexte historique et artistique, considérant la relation couleur-architecture comme centrale. Des photographies anciennes et contemporaines des salles restaurées ainsi que des essais de spécialistes, correspondances entre les protagonistes et autres contributions, offrent une vision panoramique des multiples facettes de l'édifice." Source : ENSA[-]