Documents STATION DE TRAMWAY 6 résultats

Marc Barani est venu présenterses projets ainsi que sa conception de l'architecture et de l'urbanisme au cours de cette conférence à l'ESA. Après avoir étudié l'architecture et la scénographie, Marc Barani complète sa formation par des études d'anthropologie qui l'ont conduit un an au Népal. On lui doit entre autres l'extension du cimetière de Saint-Pancrace, à Roquebrune-Cap-Martin (1992), la réhabilitation du Centre d'art contemporain de Chelles, avec le designer Martin Szekely (2008), celle du musée Fernand-Léger, à Biot, avec la scénographe Birgitte Fryland (2008), le Pôle multimodal du tramway de l'agglomération niçoise, pour lequel il reçut l'Equerre d'argent en 2009, ainsi que le Pont Eric Tabarly, à Nantes (2011).


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Michel Bertreux est venu présenter le travail de son agence d'architecture tetrarc fondée en 1988 par Alain Boeffard, Claude Jolly et Jean-Pierre Mace, tous diplômés de l'école de Nantes. Ils se disent "adeptes de l'idée d'oeuvre d'art totale et considèrent l'architecture comme un signifiant poétique". Il présente les projets de l'agence comme le chapiteau itinérant de 400 places fait d'une lentille de PVC constellée de mains, prenant appui sur un chêne géant découpé en sections ; la station de tramway de Caen ; la transformation de l'abbaye vendéenne de Nieul sur l'Autise en centre d'information sur l'architecture et le monde roman ; les nouveaux locaux du groupe de design Coupechoux situés sur l'Ile de Nantes à la façade enveloppée dans une immense résille d'acier, panneaux de verre coulissants, et sols à nu.[-]

À partir d'un projet architectural réalisé à Nice : le centre de maintenance pour le Tramway, un parking relais et la station terminus de la ligne, Marc Barani évoque le processus de création et l'empreinte laissée par l'architecte sur la vie des habitants d'un quartier multicuturel et délaissé. Les images montrent une relation entre un paysage où chaque intervention architecturale nécessite une relation violente à la pente, une commande technique et une volonté de déplacer le projet vers des réalités sociales. La caméra se déplace dans l'espace du pôle multimodal à la rencontre des corps qui le traversent, à la rencontre des habitants de ce quartier. Dans ce film, deux images dialoguent pour construire un regard complexe, composé de différents points de vue et où l'écoute de la parole de l'architecte peut avoir toute sa place.[-]