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Le film de Catherine Zins est bâti autour d'un entretien qu'a conduit Daniel Abadie dans l'atelier de l'artiste Jésus-Raphaël Soto ainsi que dans l'espace du musée qui lui est consacré au Vénézuela. Il retrace le parcours exemplaire de cette figure emblématique de l'art optique tel qu'il s'est constitué à la fin des années 50 à partir des phénomènes de vibrations chromatiques et de la répétition de figures géométriques. Venu à Paris en 1950, Soto a participé à de nombreuses manifestations autour du movement réel ou virtuel dont l'importante exposition Le Mouvement en 1955. Très vite, il s'intéresse à des problèmes d'espaces et réalise des structures réagissant aux déplacements du spectateur. Les Vibrations Immatérielles, les Pénétrables, les Environnements Cinétiques par leurs dimensions spectaculaires produisent des effets optiques surprenants en donnant des preuves évidentes de la relativité de la vision.[-]

"Atmosphères chromatiques et changeantes, structures vibrantes, effets de miroirs, pulsations lumineuses, distorsions de perspectives, installations qui interagissent avec le spectateur, de nombreux artistes explorent de nos jours les notions de mouvement, de vision, d'espace et de lumière. Leurs œuvres s'inscrivent dans le courant de l'art optique et cinétique européen et américain des années 1950-1960. Cette tendance a elle-même trouvé ses sources dans les premières recherches qu'ont faites, au tout début du XXe siècle, des artistes comme le futuriste Giacomo Balla, comme Marcel Duchamp, Robert Delaunay ou Calder pour traduire le mouvement et représenter la lumière. Plus de 200 œuvres et 150 artistes, parmi lesquels Julio Le Parc, Ann Veronica Janssens, Olafur Eliasson, Anish Kapoor, Jesus Rafael Soto, Carlos Cruz-Diez, François Morellet, Jean Tinguely, Victor Vasarely..., sont représentés dans cet ouvrage. (source : éditeur)[-]

Nicolas Schöffer (1912, 1992), est reconnu comme l'un des principaux acteurs de l' Op Art ou Art cinétique ; plasticien et scientifique, à la poursuite d'une synthèse des arts, il élabore les principes du spatiodynamisme (1948), luminodynamisme (1957), chronodynamisme (1959), qui inscrivent l'espace, le temps, la lumière, dans le processus de création de l'oeuvre et crée de grandes sculptures tours cybernétiques. Ses recherches s'étendent également à la danse, à la musique, à l'architecture et à l'urbanisme: il fut aussi co-fondateur du GIAP (Groupe International d'Architecture Prospective) en 1965.[-]

Le mémoire de Richard Boutahra "Distorsions urbaines : les coulées vertes et l'espace public," analyse différents exemples de "coulées vertes" comme point de comparaison avec la coulée verte de Nice, promenade conçue sur le tracé du Paillon. L'analyse critique de ce parc urbain fermé sur lui même, et considéré comme potentiellement criminogène conduit à dénoncer son impact négatif sur le centre ville. Le mémoire Son et lumière : l'espace dématérialisé/rematérialisé de Takami Nakamoto analyse les travaux d'artistes cinétiques (Anthony Mc Call, julio Le Parc, Jésus Raphael Soto, Ryoji Ikeda). puis décrit les installations visuelles et sonores de Nonotak studio (avec Noermi Schipter): isotopes V2, Masks, Daydream V.2, Late Speculation, Convergennce, Mono(lyth), ... Le projet commun, "Aménagement de la dalle du Paillon Nice Alpes Maritimes France 50 000m2 Enjeux : reconstruire l'espace public" est un travail sur le sol et le parcellaire en supprimant la coulée verte cloturée et en utilisant la dalle dans son épaisseur et sa profondeur tout en rappelant la présence de la rivière Paillon par des bassins. Ce projet est présenté par les planches du rendu final et par une vidéo : il montre un parcours traversé par des passerelles , comprenant des équipements publics et un dispositif lumineux. [-]