Documents FILM DE FICTION 14 résultats

Macbeth, puissant général écossais et thane de Glamis, est de retour dans son pays après avoir livré une bataille victorieuse contre l'Irlande et la Norvège. En chemin, il croise la route de trois sorcières qui lui prédisent son avenir, celui de devenir thane de Cawdor puis roi d'Écosse. Peu de temps après, la première prédiction devient réalité et le général est nommé thane de Cawdor. Lorsque Lady Macbeth découvre quel futur glorieux l'attend, elle devient rapidement dévorée par l'ambition et pousse son mari à forcer le destin : les deux époux assassinent bientôt froidement le roi Duncan. Alors que la prophétie des sorcières se réalise, Macbeth et sa femme sombrent peu à peu dans la folie…
Macbeth est la première adaptation shakespearienne d'Orson Welles. Quatre ans avant Othello, le cinéaste y retranscrit la tragédie de cet homme tiraillé entre son humanité et sa soif de pouvoir. Tourné en seulement 21 jours, Macbeth est un conte expressionniste.[-]

Freddy est un gars du Nord. Il habite Bailleul chez sa mère qui tient le café "Au petit Casino". La vie de Freddy c'est sa bande de copains, avec qui il fait des virées en mobylette, et parfois des ptits délits. Sa vie c'est aussi Marie, sa petite amie, caissière en grande surface. Mais un jour, un grain de sable vient perturber ce petit monde, et la vie de Freddy bascule dans la violence...
Pour son premier long métrage, Bruno Dumont repense la figure du Christ à travers l'itinéraire d'un mauvais garçon dans le Nord de la France. Une drole d'histoire d'amour qui pose les bases de son cinéma.[-]

Choquée par la foi extatique et aveugle d'Hadewijch, une novice, la mère supérieure la met à la porte du couvent. Hadewijch redevient Céline, jeune parisienne et fille de diplomate. Sa passion amoureuse pour Dieu, sa rage et sa rencontre avec Yassine et Nassir l'entraînent entre grâce et folie sur des chemins dangereux.
Bruno Dumont change de registre et de manière de filmer pour brosser le portrait d'une jeune mystique en crise. De l'intérieur d'un couvent au voyage en Orient, de la contemplation à la déflagration, il retrace la quête douloureuse d'une adolescente d'aujourd'hui.[-]

En bord de Manche, sur la Côte d'Opale, près d'un hameau, de ses dunes et ses marais, demeure un gars étrange qui vivote, braconne, prie et fait des feux. Un vagabond venu de nulle part qui, dans un même souffle, chasse le mal d'un village hanté par le démon et met le monde hors Satan.
Ange ou démon, un étranger aux mystérieux pouvoirs bouleverse le quotidien d'un petit village. Dans ce conte où Dieu n'existe pas, Bruno Dumont se laisse submerger par la beauté sublime des paysages de la Côte d'Opale pour en révéler la dimension mystique. Le cinéma comme expérience du sacré.[-]

Les Flandres. Demester partage sa vie entre sa ferme et les balades avec Barbe, son amie d'enfance. Il l'aime secrètement et douloureusement, acceptant d'elle le peu qu'elle lui donne. Avec d'autres jeunes, Demester part comme soldat à la guerre dans un pays lointain. La barbarie, la camaraderie et la peur transforment Demester en guerrier. Au fil des saisons, seule Barbe attend le retour des soldats et dépérit. L'amour immense qu'éprouve Demester pour Barbe le sauvera-t-il ? [-]

A New York en 1920, deux anarchistes Italiens, Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti, sont arrêtés et accusés du meurtre de deux hommes commis au cours d'un hold-up. Leur avocat démontre leur innocence mais le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique qui pousse le jury à les condamner à mort…
Giuliano Montaldo prend soin d'incorporer des bandes d'actualités à une reconstitution précise des années vingt dans le but d'atteindre à plus d'authenticité. De façon simple et efficace, il réalise un film sincère qui s'insurge contre l'injustice.[-]

Le 18 août 1973 par une chaleur caniculaire, cinq jeunes et insouciants amis traversent le Texas à bord d'un van. Alpagués par un très étrange auto-stoppeur, ceux-ci sont pris de panique lorsqu'il les menace avec son couteau. Ils arrivent finalement à le faire sortir mais sont pris de court par une panne d'essence qui les oblige à s'arrêter dans une station-service pour le moins inhospitalière. Un peu plus tard, ils découvrent la vieille maison de la grand-mère de Sally et Franklin, abandonnée depuis des lustres. Le groupe finit par se séparer. Un long et douloureux cauchemar les attend…
Le film arrive à terroriser le spectateur par des moyens simples mais très efficaces. De la première à la dernière scène il distille une angoisse, une sensation de chaos qui n'est pas qu'imputable à la mise en scène des moments-clés, mais aussi au découpage qui assène le spectateur d'informations en multipliant les coupes. De plus, il a été travaillé en profondeur sur le plan sonore, jamais un film d'horreur n'avait bénéficié d'un tel soin dans ce domaine. L'approche réaliste trouve son point d'ancrage dans la description d'une petite bourgade du Sud inondée de soleil mais n'offrant aucune perspective réelle. Les personnages sont minés par la crise ambiante qui ajoute un côté décadent au film. Symbole d'une société malade qui envoyait sa jeunesse se faire massacrer au Vietnam, "Massacre" expose l'envers du rêve américain et dénonce le pourrissement des institutions.[-]

En 1586, dans un Japon médiéval ravagé par des guerres civiles, les paysans sont fréquemment opprimés par des guerriers qui les rançonnent. Les paysans d'un petit village décident de faire appel à des samouraïs. Il leur faudra trouver des samouraïs suffisamment pauvres pour accepter de combattre pour de la nourriture. Quatre villageois sont chargés de les rechercher. Ils réussissent à convaincre le samouraï Kanbei de les aider : celui-ci va recruter ses compagnons. Ils vont apprendre aux villageois à se battre et à fortifier leur village. Après plusieurs escarmouches, un combat d'une extrême violence et sous une pluie torrentielle...
L'héroïsme est le thème central, que Kurosawa traite en confrontant un petit groupe d'hommes courageux au sein d'une communauté villageoise relativement égoïste à laquelle ils apportent pourtant secours. Les sept samouraïs influencera indirectement Sam Peckinpah, Francis Ford Coppola, ou encore George Lucas.[-]

Echappant au film de propagande par sa puissance poétique, ce film soviétique de 1964 reconstitue en quatre récits situés à La Havane en 1958 la genèse de la révolution cubaine : la Havane n'est qu'un vaste terrain de jeux pour iches américains et propriétaires terriens sans scrupules. C'est le règne de la corruption, de l'argent, de la luxure. Paysans et étudiants partisans de Fidel Castro se regroupent pour organiser la lutte contre le régime de Batista.[-]