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Cote : R-CNC-IMA-SCH
"Un beau travail sonore d'Ulrich Lask accompagne les images d'installations d'Annette Messager. Montée en voix off, l'interview ménage la surprise de l'apparition de l'artiste, tandis que la visite de son atelier est assurée par une caméra solitaire. Des lectures de Cioran, Michelet, des "Effroyables Aventures d'Annette Messager, truqueuse" (1975) ou de "Proverbes"(1974) - "Si la femme était bonne, Dieu en aurait une" - ponctuent le film.

Au début des années 1970, Annette Messager propose des œuvres en rapport avec le quotidien et les clichés sociaux, comme "Tortures volontaires", images de jeunes femmes en prise avec leurs soins esthétiques, ou "Les hommes que j'aime", images d'hommes accompagnées de commentaires contradictoires. Son travail, conçu exclusivement en séries, décline le fragment photographique comme une remise en cause du principe d'identité et tend vers un désir d'hybridation que les montages d'animaux empaillés et de peluches vont décupler. Sectionnées, disséquées, ces dernières colportent l'objet transitionnel de l'enfance à l'âge adulte et se transforment en animaux fantastiques. Jouant sur la bipolarité révulsion/attraction, "colporteuse des délires arachnéens, des rêves simiesques, des peurs chimériques", Messager donne naissance à des "Chimères" (1982-84) et à des "Effigies" (1985). Dans ce climat d'inquiétante étrangeté ludique, elle propose plus une promenade et une rêverie qu'un message. "
Christine Rheys CNC[-]
"Un beau travail sonore d'Ulrich Lask accompagne les images d'installations d'Annette Messager. Montée en voix off, l'interview ménage la surprise de l'apparition de l'artiste, tandis que la visite de son atelier est assurée par une caméra solitaire. Des lectures de Cioran, Michelet, des "Effroyables Aventures d'Annette Messager, truqueuse" (1975) ou de "Proverbes"(1974) - "Si la femme était bonne, Dieu en aurait une" - ponctuent le film.

Au ...[+]

MESSAGER (ANNETTE)

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Cote : R-CNC-IMA-SCH
"L'art dans la ville a un usage : il est public ! Dans les années 80, la relance de la politique de commande publique a multiplié les installations d'oeuvres. A quoi servent-elles ? Probablement à embellir la ville, à révéler un environnement proche, mais aussi à réapprendre à partager une expérience d'ordre esthétique. Si la mémoire collective se les approprie, c'est gagné ! Parmi les commandes entièrement financées par l'Etat, "Les Deux plateaux" de Daniel Buren au Palais-Royal en 1986. L'artiste dialogue ici avec un lieu chargé d'histoire ; il crée un maillage au sol dicté par l'alignement des colonnes de la galerie d'Orléans et place au centre de chaque carré de la trame, une colonne tronquée. Ici l'art questionne et dérange, mais son utilisation comme aire de jeu dénoue toute agressivité. Le succès de ces réalisations suscite une forte émulation : les commandes publiques cofinancées par l'Etat et les villes se multiplient. A Strasbourg, l'itinéraire du tramway créé en 1994 intègre les oeuvres d'artistes qui, de Mario Merz à l'Oulipo, évoquent l'histoire de la ville. Ni décoratives, ni monumentales, elles intriguent plutôt par leur contenu.

A la fin des années 50, voitures, machines à laver, télévisions, etc., débarquent dans tous les foyers. La production industrielle empile les objets dans les supermarchés. Les artistes du Nouveau Réalisme et ceux du Pop art célèbrent, parfois sans la contester, cette culture de la consommation : sculpture-assemblage d'objets, réappropriation des stéréotypes pour la création de nouvelles images...
En 1960 César invente la "compression", un parallèlépipède de ferraille résultant d'une voiture broyée par une presse ; il lui confère le statut d'oeuvre d'art. En 1959, Arman expose ses "Poubelles", une accumulation de détritus trouvés dans la rue, placés dans des boîtes aux parois vitrées. Ces "Accumulations" de déchets ou d'objets en série mettent en scène sur un mode ironique les relations que notre société d'abondance entretient avec le monde industriel. Claes Oldenburg transpose des objets usuels dans des matériaux inhabituels : il donne à voir et à toucher un quotidien devenu fantastique. Ces dernières années, le rêve d'une prospérité pour tous s'est effondré. Dans ses "Tableaux vivants", Gloria Friedmann rend compte des conséquences d'une industrialisation forcenée : chômage, pollution... (CNC. Annick Spay)[-]
"L'art dans la ville a un usage : il est public ! Dans les années 80, la relance de la politique de commande publique a multiplié les installations d'oeuvres. A quoi servent-elles ? Probablement à embellir la ville, à révéler un environnement proche, mais aussi à réapprendre à partager une expérience d'ordre esthétique. Si la mémoire collective se les approprie, c'est gagné ! Parmi les commandes entièrement financées par l'Etat, "Les Deux ...[+]

ART URBAIN ; COMMANDE PUBLIQUE ; ESPACE PUBLIC

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