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Le quartier d'Elephant & Castle, situé en plein coeur de Londres, le plus grand complexe de logements sociaux d'Europe, est destiné à disparaitre en 2011 pour laisser place à un nouveau quartier. Malgré les promesses faites par Tony Blair en 1997, le projet de réhabilitation a été conçu sans aucune considération pour les habitants en place. Aucun logement social ne sera construit, car la municipalité entend rentabiliser au mieux cet espace impressionnant situé au cœur d'une des villes les plus chères du monde. Le film est une plongée sensible et vivante dans ce quartier londonien où les habitants tentent de faire valoir leur droit à être relogés. Plus largement, il propose une réflexion sur un phénomène qui touche toutes les grandes villes de la planète : la pénurie de logements sociaux, la main mise des investisseurs privés sur l'espace urbain, l'exclusion des habitants les plus défavorisés et leur éloignement vers les périphéries. A l'écran : discours des premiers ministres Tony Blair et Margaret Thatcher, du ministre des finances Gordon Brown, du maire de Southwark, entretiens avec l'architecte et le chef du projet initial et avec ceux du projet de réhabilitation, vues nombreuses du quartier (images d'archives et actuelles), témoignages d'habitants, débats, scènes de vie quotidienne, maquette et images de synthèse du futur quartier réhabilité, images du chantier, commentaire en voix off.[-]

Le film, présenté comme un documentaire d'époque, retrace les débuts de la carrière artistique du peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944). De ses recherches picturales à la réception de son œuvre par le public et les critiques, des drames amoureux à la peur de la maladie qui s'abat sur sa famille telle une malédiction, de son rejet de la société bourgeoise à son accueil par des groupes anarchistes ou d'artistes révolutionnaires, le film brosse un portrait subjectif et intime de Munch tout en liant l'artiste à son époque et aux grands mouvements culturels et sociaux qui agitent cette fin du XIXème siècle.[-]

En 1970, suite à l'enlisement de la guerre du Vietnam et à l'intensification des mouvements pour la paix, le président Nixon décrète l'état d'urgence. S'appuyant sur la loi McCarran votée en 1950, des contestataires de tous bords sont arrêtés et jugés par un tribunal d'exception. Une équipe de télévision suit le procès du groupe 638 et l'arrivée du groupe 637 à Punishment Park. En effet, à l'issue des procès, le jury propose aux accusés la prison (jusqu'à vingt ans de peine) ou un passage de 72 heures à Punishment Park, un camp à ciel ouvert situé au cœur du désert américain. Les journalistes découvrent avec le groupe 637 la réalité du camp : une étendue de 80 kilomètres qu'il doivent traverser sans eau ni nourriture, en échappant aux patrouilles de l'armée et de la police qui les poursuivent en jeep, avec pour objectif d'atteindre un drapeau américain planté sur le seul point d'eau de ce morceau de désert.
Peter Watkins a profité de la vague du Nouvel Hollywood qui a ébranlé alors le modèle des studios, pour réaliser ce brûlot contre la politique de Nixon et contre les mass media. Punishment Park a deux cibles qui sont étroitement imbriquées par les choix de mise en scène de Watkins : l'impérialisme et le fascisme latent du gouvernement américain d'un côté, les mass médias de l'autre. Watkins utilise le langage du film documentaire pour parasiter constamment la fiction afin de lutter contre la monoforme du cinéma hollywoodien, il utilise aussi la fiction pour dénoncer l'hypocrisie et le mensonge à l'œuvre dans les mass media audiovisuels.[-]

Ce documentaire consacré à la pensée de Jean Baudrillard, philosophe et sociologue français dont l'œuvre porte d'abord sur la société de consommation et la prééminence de l'objet puis, progressivement, sur la saturation du sens et la disparition de ce qu'on l'on s'accorde à appeler la «réalité » au profit du simulacre. Jean Baudrillard passe de mot en mot : l'objet – la séduction – la valeur – l'échange impossible – l'obscène – le virtuel – l'échange symbolique – la transparence du mal – la fin – le crime parfait – le destin – la dualité – la pensée.[-]