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La philosophie de Saint-Simon est à la source des grandes idéologies contemporaines, socialisme, libéralisme, féminisme, anarchisme, positivisme, technocratisme, communication. Saint-Simon voulait changer la société, faire l'unité européenne et promouvoir l'association universelle. Il pensait une utopie sociale qui demeure la matrice des utopies modernes. Les disciples saint-simoniens vont contribuer ainsi aux révolutions de 1830 et 1848. Certains vont devenir de grands financiers et des capitaines d'industrie, réalisant les grands réseaux de chemins de fer ou du télégraphe, créant les maisons de crédit et les entreprises françaises de réseaux. Ce catalogue d'exposition retrace l'histoire de ce mouvement à partir des textes et archives conservés à la bibliothèque de l'Arsenal.[-]

Michel Beaud retrace la longue marche vers le capitalisme, sa mise en place au XVIIIe siècle en Grande Bretagne, la montée du capitalisme industriel jusqu'au deux premiers tiers du XIXe siècle, puis le deuxième âge du capitaliste : l'âge de l'impérialisme , la longue période de crise qui s'ouvre avec la grande guerre en 1914, le grand bond en avant du capitalisme après 1945. Ainsi l'époque contemporaine ne peut être comprise sans analyse économique politique et idéologique des bouleversements qu'a apporté dans les sociétés du monde entier le développement du capitalisme.[-]

Nourrir la nation est un énorme problème à l'issue de la première guerre mondiale, tandis que la décomposition économique est l'un des problèmes issus du second conflit mondial. L'heure des changements se profile à l'horizon ;
2. « Familles et exploitations » : triomphe de l'exploitation familiale et de l'entreprise individuelle
3. « Le paysan dans ses villages » L'achèvement des villages agricoles est de prélude à la modernité qui s'accompagne du déclin des coutumes et de l'avênement de ère des loisirs ;
4. « Syndicalisme et politique » : défense de la petite paysannerie et lutte des classes dans les campagnes
5. « L'Etat et les paysans » : Les avantages et les limites du libéralisme sont analysés à l'heure du Front populaire, comme le seront, à l'heure du capitalisme mondial qui va suivre, les nouveaux éléments apparaissant dans la vie paysanne française.
(d'après : Pueyo Guy, Histoire de la France rurale, ouvr. coll. sous la dir. de Georges Duby et Armand Wallon. (en ligne) In: Revue d'histoire des sciences, tome 33, n°2, 1980. pp. 191-192.)[-]

Le 3e volume apporte une vue d'ensemble sur l'effet de la Révolution sur le monde paysans. Il décrit ensuite comment le surpeuplement des campagnes va amorcer un début d'exode rural, ainsi qu'une époque de disette. Dans la seconde moitié du 19e siècle le désenclavement des campagnes se fait sentir et on note à la même époque une expansion agricole mais entre 1880 et 1914 une grande dépression accompagnée de crises spécifiques à l'agricultureest suivie d'une reprise en fin de siècle.
(d'après : Pueyo Guy, Histoire de la France rurale, ouvr. coll. sous la dir. de Georges Duby et Armand Wallon. (en ligne) In: Revue d'histoire des sciences, tome 33, n°2, 1980. pp. 191-192.)[-]

Le deuxième volume de la somme dirigée par G. Duby sur l'histoire de l'espace rural français au cours de l'histoire, commence par la désorganisation du monde rural à la suite de guerres et d'épidémies suivie d'une période de restauration démographique et de renaissance économique. Au 16e siècle, la dégradation des revenus et les pesanteurs socio-culturelles vont aboutir à l'échec des résistances paysannes. Au chapitre 3 « De la crise ultime à la vraie croissance, 1660-1789 » :les auteurs apportent une analyse ethnographique sur la culture et la religion dans les campagnes. (d'après : Pueyo Guy, Histoire de la France rurale, ouvr. coll. sous la dir. de Georges Duby et Armand Wallon. (en ligne) In: Revue d'histoire des sciences, tome 33, n°2, 1980. pp. 191-192.)[-]