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Ce septième dvd de la collection architectures propose six films qui présentent des bâtiments essentiels de l'histoire de l'architecture comme le Pavillon allemand de Barcelone de Mies van der Rohe ; L'Université cachée de Séoul de Dominique Perrault ; la Bibliothèque Sainte-Geneviève d'Henri Labrouste ; l'Eglise Notre-Dame de Raincy d'Auguste Perret ; le Cimetière d'Igualada d' Enric Miralles & Carme Pinos ; le Château de Maisons-Laffite de François Mansart.[-]

Entre 1931 et 1970 environ, 280 paroisses à Paris et dans sa banlieue seront élevées par les "Chantiers du Cardinal" pour évangéliser la population ; Quels sont les options architecturales choisies alors par l'Archevêché de Paris ? Vers 1968, la remise en cause idéologique du rôle de "l'église-bâtiment" au profit de lieux de cultes plus discrets, met fin à cette période de construction intense. Si l'ouvrage traite avant tout de ce patrimoine monumental d'un point de vue d'historien de l'art, il situe le contexte original qui a conditionné la construction, l'état de conservation, les plans des églises du XXe siècle, marqué par les lois de 1905, 1913, le concile de Vatican II (1962-1965). [-]

Le terrain se trouve au Raincy dans la banlieue nord-est parisienne. Projet de rénovation et d'extension d'une école de jeunes filles arméniennes constituée d'un ancien bâtiment du XIXème siècle qui englobe l'internat et l'école.
Dans le projet, ce bâtiment sera transformé en lieu d'hébergement et l'extension sera composée de deux autres bâtiments, une école et une salle polyvalente.
Les nouvelles constructions ont un style typiquement arménien.[-]

Attention, certaines images peuvent heurter votre sensibilité!

Abordant la question des populismes architecturaux, Federico Ferrari nous invite doctement ce mois-ci à ne pas céder aux anathèmes simplistes face à la grandiloquence kitsch dont s'enorgueillissent quelques maires qui se sont donné comme mission de redécorer leur ville. Face au carton-pâte haussmanno-vénitien que nous infligent ces édiles convaincus que « c'était mieux avant », peut-on d'ailleurs parler de « populisme architectural » ? Que cherchent ces maires du Blanc-Mesnil, du Raincy ou de Puteaux dont l'inculture les porte à confondre modernité et bolchevisme alors qu'ils nous infligent un péplum immobilier que ne renierait pas les Ceausescu ?
Le milieu de l'architecture peut-il continuer à ignorer une production qui – pour l'instant – ne choque pas grand monde en dehors de lui-même ? Droit dans ses bottes, doit-il se boucher le nez et attendre que l'histoire ridiculise ces pastiches qui ne savent même pas pasticher ? Depuis les années 1960 et la remise en cause d'une architecture moderne accusée d'être déshumanisée, alternativement qualifiée de stalinienne ou de fasciste, nombreuses ont été les tentatives de revenir aux principes de la ville européenne traditionnelle : néovillageoise, néohaussmannienne, néofaubourienne, néo-Art déco… Rejetées par la culture savante, ces tentatives pourtant très diverses ont été peu étudiées. Inégales dans leurs qualités, elles méritent cependant notre attention. De la Costa Esmeralda à Port-Grimaud, et de Milan 2 au Blanc-Mesnil, nous vous proposons un grand tour où, comme dans le Space Mountain de Disneyland, il faut avoir le cœur et les yeux bien accrochés.
Emmanuel Caille[-]