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Documents Collectif des Métiers De l'Edition 2 résultats

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- 234 p.
Cote : 32-DEL
Cet essai est constitué de différentes contributions de l'auteur en 2007 ; l'espace public, souvent évoqué dans les discours comme un espace du "vivre ensemble" pacifié n'est qu'un leurre ou une utopie. Techniciens du design urbain ou chantres du citoyennisme n'ont de cesse d'écarter ou d'effacer la misère, la multitude, l'imprévu de la rue.

ESPACE PUBLIC ; POLITIQUE DE L'URBANISME ; IDEOLOGIE

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- n° 84 - 84 p.
Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter, en fonction du lieu, de la culture et de la tradition constructive dans lesquels il s'inscrit et en vertu de ses convictions esthétiques, techniques, économiques, politiques ou éthiques. Cette opposition en apporte quantité d'autres à sa suite, parmi lesquelles l'éphémère et le durable, le mobile et l'immobile, la liberté et la contrainte, le fragile et le solide.

Aujourd'hui, en raison des effets conjugués de l'explosion démographique, de l'épuisement des ressources naturelles et du changement climatique, ce rapport d'opposition, assez prédominant dans la pensée architecturale depuis la révolution industrielle, semble se complexifier. Une multitude de questions se posent quant au rôle et à la mission des architectes : construire ou ne pas construire, démolir ou transformer, faire appel à des matériaux constructifs hautement transformés, ou plus naturels et avec des filières plus courtes? L'idéologie moderniste, qui s'est souvent construite à rebours des notions péjoratives du lourd et du lent, se voit aujourd'hui contestée par la réintégration de notions telles que l'inertie, l'usure, la patine du temps, la trace ou la ruine. Prendre en compte la durabilité, c'est-à-dire le temps long, nous oblige également à apprécier différemment ce qui apparaît comme une nouvelle dualité entre les efficacités différentes du léger et du lourd, car, dans l'hybridation architecturale contemporaine, le lourd et le léger ne s'excluent pas nécessairement, peut-être même qu'ils se complètent.

Favoriser le lourd peut dénoter aujourd'hui une légèreté écologique insupportable collectivement. À l'inverse, préférer le léger peut alourdir considérablement la consommation énergétique. Dans l'un et l'autre cas, le parti pris engage immédiatement la responsabilité des architectes car il a un impact déterminant en matière d'inégalités sociales, à l'échelle locale comme globale.[-]
Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter, en fonction du lieu, de la culture et de la tradition constructive dans lesquels il s'inscrit et en vertu de ses convictions esthétiques, techniques, é...[+]

LEGER (FERNAND) ; FACADE LEGERE ; ARCHITECTURE ; REVUE D'ARCHITECTURE

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