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Le Palmarès des jeunes urbanistes a pour ambition de distinguer tous les deux ans de jeunes professionnels de moins de 40 ans, investis dans la fabrique des villes et des territoires. L'édition 2016 a retenu huit équipes regroupant une trentaine de personnes. La nouvelle promotion a été distinguée pour sa manière inventive de créer la commande en prospectant en milieu rural ou dans de petites villes, de proposer des actions éphémères, du micro-urbanisme, des interventions artistiques et sociale et de se rapprocher des usagers : Atelier Altern (Plaine commune, Vexin normand, Place Fernig Lille); Champy Romain (Zac Saint-Sauveur Lille) ;GRAU (Caudéran ville jardin Bordeaux, Cité Claveau,Bacalan, Bordeaux) ; Mulle Félix & Parmentier Loïc (Trouville-sur-mer-et-sans-voiture, centre bourg Wandignies-Hamage, centre bourg Olliergues Puy-de-Dôme) ; Antoine Petitjean (Ecoquartier de Montévrain, Marne-La-Vallée, pôle-gare à Miramas, murs à pêches Montreuil); Plateau Urbain (projet phare : Les Grands Voisins ancien hôpital St-Vincent-de-Paul, Paris 14e occupation temporaire, OPB Open Bach Paris 13e résidence créative temporaire, BTQ evenements artistiques itinérants); Ville Ouverte (Secteur Place Danton Le Havre, Clichy-sous-bois, Croix-de-Chavaux Montreuil)
YA+K (quartier productif Avranches, Place des fêtes Paris 19e, La petite ceinture étude-action pour une friche ferroviaire, Paris 12e)[-]

« Ville intelligente », « ville verte », « ville productive », « urbanisme féministe », « urbanisme de crise », autant de référentiels de l'urbanisme contemporain étudiés dans ce dossier qui témoignent de l'influence du marketing territorial, mais aussi d'une déterritorialisation de la fabrique urbaine. Dans le cadre d'une concurrence interurbaine et interétatique généralisée, ce sont non seulement les grandes métropoles internationales (Toronto, Paris, Bruxelles, Singapour ou Séoul), mais aussi désormais les métropoles régionales ou secondaires (Curitiba, Lagos, Bogota ou Phnom Penh), voire les métropoles nationales ou des villes moyennes qui participent à cet « urbanisme globalisé ». La fabrication des modèles évolue aussi vers un processus de plus en plus institutionnalisé et professionnalisé où les consultations et les réseaux internationaux, les acteurs, privés ou publics, de l'expertise et du conseil s'affirment comme promoteurs ou prescripteurs de la « bonne ville » de demain.[-]