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Au semestre d'automne 2013 Léna Massiani a invité ses élèves à redécouvrir leur école par le corps, afin de porter un regard nouveau sur son architecture et d'analyser leur posture d'usager.
La performance restitue ce travail de recherche et de composition in situ sous forme de capsules réalisées de manière inopinée en différents endroits de l'école.
D'étudiant-usager à performer en représentation, les élèves traversent cette frontière en un subtil jeu d'infiltration de l'espace.[-]

Au cours de 10 séances de 3 heures, Léna Massiani, Docteure en Études et Pratiques des Arts, professeur à l'ESA et également chorégraphe, propose aux étudiants d'investir la galerie des peintures murales et des vitraux afin de percevoir et « éprouver » l'architecture à travers leur corps et leurs sens. Cet atelier d'art s'incrit dans le cadre de son travail de recherche et plus particulièrement dans le cadre de son atelier " danse et architecture " à l'ESA, Léna Massiani a proposé à ses étudiants d'investir plusieus lieux afin d'y danser " avec " l'architecture et aujourd'hui à la Cité de l'architecture & du patrimoine.[-]

30 étudiants en architecture ont fait de la Gaîté Lyrique un espace de jeu se modulant au gré des déplacements et des chorégraphies inspirés par le lieu même, et évoluant entre le foyer historique et le hall. Percevoir autrement l'architecture par le corps et par les sens, se confronter physiquement à elle, l'expérimenter et la découvrir de l'intérieur donne naissance à une performance. Au rythme de la chorégraphie le public est invité à circuler, à se déplacer et à suivre les performeurs dans les différents espaces de la Gaîté lyrique.[-]

Dans le cadre de l'atelier Art et Architecture, Léna Massiani, chorégraphe et chercheur en danse, propose aux étudiants de se confronter à la question suivante : comment le corps, la danse, parviennent-ils à nous faire percevoir différemment l'architecture, et inversement, comment l'architecture peut-elleinfluencer et définir le geste dansé ? Les étudiants, ont été invités à réinterpréter "Danse à tous les étages", performance réalisée en 2010 à Montréal dans des appartements habités de la ville. La Fondation Suisse / Pavillon Le Corbusier de la Cité internationale universitaire de Paris a accueilli cette version "spéciale". Le geste de Danse à tous les étages surgit aux fenêtres et teinte l'espace domestique d'une touche d'inattendu, entrecoupée de moments quotidien. Les spectateurs sont invités à entrer dans l'espace et à modifier ainsi la distance qui les sépare des performers. La danse sera alors vue de l'intérieur.[-]