Documents Le Bas Antoine 6 résultats

Les limites d'une métropole enveloppent largement celles d'une grande ville car celle-ci puise ses ressources primaires dans son environnement immédiat (aqueduc de la Vanne, murs à pêches de Montreuil, meulière de Viry-Châtillon, plâtre de Romainville...) avant d'exercer quelque magistère politique, administratif, économique ou/et stratégique.
Il est donc impossible d'étudier la forme et les activités d'une cité sans considérer l'arrière-pays qui conditionne l'exercice de ses fonctions urbaines. Selon que la cité est d'abord place de marché, carrefour d'échanges, capitale politique, centre industriel ou place militaire, l'arrière-pays devra assurer le développement de fonctions telles que les réseaux (Grande et Petite ceintures, triages), les constructions défensives (fortifications du Mont Valérien,...), les productions complémentaires (agriculture maraîchère, bois de chauffage ou de construction,...), les équipements de santé (hôpital Foch à Suresnes), d'éducation (lycée Lakanal, Sceaux), de loisirs (hippodrome de Saint-Cloud, bases nautiques de Nogent/ Marne, stade de Colombes), ...[-]

"Présenter l'histoire du logement ouvrier durant la deuxième moitié du XIX° siècle exige d'abord de définir la pertinence d'une telle notion, c'est-à-dire savoir ce que désigne le qualificatif "ouvrier; ensuite de savoir ce que recouvre le terme de "logement; de s'interroger enfin sur la possibilité de parler de "logement ouvrier". Car l'histoire de cette notion s'inscrit d'abord dans un mouvement de réflexion et de propositions d'origines diverses touchant au logement social, au logement populaire ainsi qu'au courant hygiéniste."[-]