Documents AUROVILLE 3 résultats

Le temps, matière première de l'architecture, présentation du dossier
-Prendre le temps, Anupama Kundoo
Le travail que l'architecte et chercheuse indienne Anupama Kundoo mène depuis trente ans à Auroville, en Inde, a été présenté cette année au Louisiana Museum of Modern
-l'architecte italienne Francesca Torzo a réalisé dans l'ancien béguinage de Hasselt, en Belgique l'extension de la galerie d'art Z33.
-atelier-chantier, projet helvético-chilien Open City Research Platform à Ciudad Abierta, à Valparaiso, au Chili : des étudiants y testent des matériaux et des structures. Un enseignement par l'action et l'expérience
-Portfolio : photographies de Nelly Monnier et Eric Tabuchi
-Vie et mort de « Life » Olafur Eliasson, Gunther Vogt, Fondation Beyeler Riehen
-Béton en mutation : béton recyclé (issu de granulats provenant de la démolition) réemploi par FAZ Architectes
-Aménagement et pavage des espaces publics du village de Vercorin (VS) par degré vert architecture du paysage et Legros Studio
-Pierre massive à domicile, deux immeubles en pierre massive dédiée à de l'habitation collective à Plan-les-Ouates par le consortium Perraudin Archiplein.[-]

Roger Anger (1923-2008) fut l'un des architectes français les plus prolifiques des années 1950-1960. Son langage architectural se caractérise par sa plasticité et son individualité sculpturale que l'on retrouve dans plus de cent bâtiments conçus par son agence à Paris. Le projet des trois tours de logements de vingt-huit étages à Grenoble a remporté le premier Prix international d'architecture de Belgique en 1967 . En 1965, Roger Anger fut nommé architecte en chef d'Auroville, une cité idéale conçue en Inde du Sud ; ce fut l'endroit où l'essence de son travail en tant qu'architecte, peintre et sculpteur s'exprima jusque dans les dernières années de sa vie.[-]

A Auroville, au Sud-est de l'Inde, des hommes et des femmes venus du monde entier se sont rassemblés dès la fin des années 60, pour tenter une expérience utopique. Ils sont aujourd'hui 1800 auroviliens, de 40 nationalités différentes. Point sur ce laboratoire de recherche d'un futur affranchi du racisme, de la religion, de la politique, de la pollution et de l'argent. Vrai faux jardin d'Eden, aujourd'hui rattrapé par l'individualisme et le capitalisme que ses fondateurs prétendaient fuir. Une enquête fouillée qui n'élude aucune des ambiguïtés du projet, en particulier ses relations quasi colonialistes avec les villages environnants. "L'humanité est en soi une utopie", résume finement un Aurovilien.[-]