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Les anciens abattoirs de Casablanca, construits en 1912 par G.E. Desmarests et modernisés par H. Prost en 1922 dans le quartier industriel de Hay Mohammadi, sont aujourd'hui en friche, offrant à la jeunesse et aux artistes un espace d'expression dans la ville, non récupéré par le pouvoir. La mobilisation des associations a permis la sauvegarde du site mais le projet de fabrique culturelle de demain tarde à être officialisé par le gouvernement marocain. L'auteure plaide pour ce projet culturel porteur d'une "dynamique d'engagement citoyenne participative et démocratique". Le mémoire revient ainsi sur le contexte socio-culturel local "la jeunesse du printemps arabe" en 2011, le mouvement de la Nayda, avant de citer les exemples connus d'espaces de création dans d'anciennes friches. Le dernier chapitre documente les lieux des anciens abattoirs.[-]

Le mémoire dresse un état des lieux et un questionnement de la situation de la filière porcine en étudiant son architecture et ces centres en les comparant aux centres commerciaux et autres plate-formes de distribution.
Le projet est une nouvelle forme d'élevage, ouvert et accessible au visiteur permettant de recréer un lien entre consommateur, producteur et animaux. Le projet concentre les fonctions d'élevage, d'abbatage, de transformation et de consommation sur le même site.[-]