Documents Kurosawa Akira 3 résultats

En 1586, dans un Japon médiéval ravagé par des guerres civiles, les paysans sont fréquemment opprimés par des guerriers qui les rançonnent. Les paysans d'un petit village décident de faire appel à des samouraïs. Il leur faudra trouver des samouraïs suffisamment pauvres pour accepter de combattre pour de la nourriture. Quatre villageois sont chargés de les rechercher. Ils réussissent à convaincre le samouraï Kanbei de les aider : celui-ci va recruter ses compagnons. Ils vont apprendre aux villageois à se battre et à fortifier leur village. Après plusieurs escarmouches, un combat d'une extrême violence et sous une pluie torrentielle...
L'héroïsme est le thème central, que Kurosawa traite en confrontant un petit groupe d'hommes courageux au sein d'une communauté villageoise relativement égoïste à laquelle ils apportent pourtant secours. Les sept samouraïs influencera indirectement Sam Peckinpah, Francis Ford Coppola, ou encore George Lucas.[-]

Librement adapté du Roi Lear de Shakespeare, ce film grandiose permet à Akira Kurosawa de reconstituer dans le moindre détail toute une époque par le biais des costumes, des décors, des paysages, du langage, des rites et des codes. Kurosawa dresse un tableau sombre de l'humanité dans un cadre fulgurant de beauté. Les scènes de bataille, aussi cruelles soient-elles, laissent littéralement pantois. Des visions d'apocalypse reconstituées à la manière d'un Brueghel ou d'un Ucello.[-]

Dans un bidonville, en marge de la civilisation, des hommes et des femmes durement éprouvés par l'existence, survivent tant bien que mal.
La folie des habitants est décrite de manière très poussée, et dans ce monde profondément individualiste, seuls quelques personnes semblent se préoccuper du sort des autres. La plupart des habitants sont au contraire très cruels, se moquant des plus faibles. Le quartier se fait ici huis-clos étouffant, chaque être est prisonnier de son image, des ragots qui circulent, de sa condition...L'absurde, l'ambiguité du réel et des apparences, un humanisme désespéré perfusent le film.[-]