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Etudes interdisciplinaires ( de la part de philosophes, d'historiens,...) faisant suite à des conférences tenues à l'Université du Michigan. La diversité des interventions permet d'envisager les ruines sous de nombreux aspects : la notion de sublime (Lisbonne), de mélancolie (Namibie, Détroit) le rapport à l'archéologie, au passé et à la Modernité (Bombay,Inde), le paysage des ruine qu'elles soien Incas, post-industrielles (Allemagne) ou nucléaires (Nevada), le rapport entre les ruines et le politique (en république Tchèque 1938-1939), la question de la destruction,du Mouvement Moderne et de l'Avant-garde en architecture, le traitement des ruines par le cinéma, mais également la vision des philosophes comme Kant, Georg Simmel, et Walter Benjamin ou des écrivains de W. G. Sebald dans les Anneaux de Saturne, la réponse de Tolstoï dans guerre et Paix à l'incendie de Moscou en 1812, ...[-]

Dans son livre, Daniel Bertrand Monk développe une analyse critique de la rhétorique généralement employée pour expliquer la violence entourant la crise de Jérusalem de 1996. En traçant la relation entre l'architecture et la politique en Palestine/Israël pendant la période du mandat britannique sur la Palestine, Monk offre une approche novatrice et théorique de l'utilisation de l'architecture dans le conflit palestinien-israélien. Par un examen historique des différents acteurs politiques britanniques, israéliens et palestiniens qui ont assumé une équation entre les sites architecturaux de Jérusalem et les faits politiques, Monk explique qu'ils ont ainsi normalisé la violence du conflit.[-]