Documents CITE LACUSTRE 9 résultats

L'auteur, architecte, urbaniste et habitant de Venise, porte un regard critique, technique, historique et urbanistique sur les conditions d'édification de la ville dans un environnement aussi singulier qu'hostile : la lagune. Cette exploration urbaine, où la gestion de l'eau constitue un enjeu central, questionne le devenir de Venise face au développement du tourisme de masse, à la fragilisation de ses fondations, au problème du logement ou encore au besoin de moderniser et d'adapter ses infrastructures. (Archiscopie)[-]

Pression démographique, développement économique, réchauffement climatique poussent les hommes à gagner des territoires sur la mer et à créer des îles artificielles mais aussi à vivre sur l'eau, avec l'eau : l'ouvrage est autant prospectif qu'historique. Il est dédié à Paul Maymont dont les projets sont évoqués ainsi que ceux de Jacques Rougerie, Guy Rottier, Frederic Skarbek (DESA). L'auteur aborde toutes les formes d'habitat sur l'eau, sous l'eau, au bord de l'eau, imaginaires ou construites, humaines et animales, itinérantes ou fixes, prouesses technologiques ou villages lacustres, refuge hippie de Sausalito et marinas de l'industrie des loisirs, péniches et plate-forme off-shore, ...[-]

Le projet nait d'un séjour au Cambodge dans la ville de Siem-Reap à proximité des temples d'Angkor et du Baray occidental, grand lac et trés ancien réservoir d'eau. Le désir de "sortir la population locale de la précarité" conduit à concevoir un schéma économique garantissant l'autosuffisance, respectueux de l'environnement, fondé sur une agriculture écologique, un habitat villageois adapté au milieu, des ressources énergétiques autoproduites, une organisation coopérative. Il s'adresse à une partie de la population vivant de façon saisonnière au bord du Baray occidental de la culture du riz au moment de la mousson : le village pilote qui serait créé permettrait une installation pérenne dans un habitat sur pilotis traditionnel, grâce à la diversification de la production (riz-poisson-canard), à la sylviculture (bambou) qui fournirait le matériau de construction, le recyclage des déchets organiques, l'utilisation du biogaz, comme source d'énergie.[-]