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Ian Brossat, 38 ans, adjoint à la Mairie de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, dénonce l'emprise des GAFA , Airbnb, Google, Amazon et Uber sur nos villes. Contre cette prédation aux conséquences désastreuses ( spéculation, loyers plus chers, éviction des habitant.es des centres-villes et ségrégation spatiale, standardisation et disparition des commerces, transformations des temps de vie et des usages de la ville, perte d'identité des quartiers), et aussi pour rétablir le droit à la ville, il faut que la société civile se mobilise et construise des solutions alternatives.[-]

Cet ouvrage tente d'apporter des éléments de connaissance au sens de la notion de choix résidentiel, à ses modes de construction sociale et à ses effets socioéconomiques et territoriaux. Dans une première partie, un économiste et un sociologue interrogent la façon dont leurs disciplines se sont emparées de cette notion de choix résidentiel. La seconde partie aborde les choix résidentiels à travers les contraintes pesant sur la construction des parcours résidentiels des individus et des ménages. La troisième partie porte sur les façons dont s'organisent les arbitrages, les tensions et les compromis qui aboutissent à la décision de rester dans son domicile ou de le quitter, de louer ou d'acheter, de s'ancrer dans son quartier ou de s'en éloigner. La quatrième vise à montrer à travers le choix des personnes seules et des personnes agées que le choix résidentiel s'inscrit dans un mode de vie. Enfin la cinquième aborde la dimension territoriale des choix résidentiels. [-]

Le contexte actuel (la hausse des prix, la crise du carburant, le réchauffement climatique) et le besoin croissant de flexibilité impliquent une remise en question de nos modes de déplacement. L'auteur reprend en partie les travaux du séminaire "Acheter ou louer" de l'Institut pour la ville en mouvement et s'appuie sur des enquêtes pour présenter les alternatives possibles permettant de mettre en place une mobilité durable. L'axe majeur de ces réflexions étant de ne plus considérer la voiture comme un bien privé mais comme un service, en location ou covoiturage, qu'il sera indispensable de développer pour des raisons économiques et écologiques.[-]

Le mémoire est une tentative d'intégration de la notion de mouvement dans les projets architecturaux. La première partie tente de saisir le mouvement par la déambulation dans sept lieux parisiens choisis et analysés par l'auteur. La seconde partie est consacrée à l'analyse des différentes fonctions urbaines modulables dans l'espace et aux réponses architecturales éventuelles.
Le projet propose la locations d'espaces modulables et flexibles rue Réaumur à Paris.[-]

Avec ce numéro rassemblant des articles Varia, Espaces et Sociétés retrouve l'esprit des premières livraisons « sans titre » de la revue et offre au lecteur autant de plongées dans des recherches récentes de large intérêt. La pluralité actuelle des gradients urbains saisie dans l'épaisseur des dynamiques sociales, lorsque l'on passe des grandes villes aux territoires ruraux sans oublier les villes intermédiaires, en constitue le fil directeur : location AirBnB, accession à la propriété en regard de la production de logements dans des communes populaires, gentrification discutée à l'aune de la notion de commun urbain, accès d'anciens sans-abris au statut d'habitants, déclin auquel sont confrontées des villes moyennes, innovations numériques dans les campagnes et enfin devenir des pratiques avicoles amatrices brouillant les frontières entre espaces urbains et ruraux, sont abordés dans les articles de cette livraison. Ce numéro est complété par la traduction d'un texte sur les enjeux de l'histoire de l'urbanisme, une controverse autour des retenues de substitution et un texte de fond sur la notion elle-même. [-]