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- 233-VIII p.
Cote : R76-009
Cette recherche, intitulée aussi "Ville, race, travail", développe à partir d'une enquête historique, l'argumentaire selon lequel la cité minière est l'antithèse de la ville ouvrière où le prolétariat de faubourg vivrait, selon ses contempteurs, dans la promiscuité et la "débauche". Anti-agglomération, les cités minières conçues par les grands industriels hygiénistes du XIXe siècle, est un habitat dispersé et pavillonnaire ou la cité minière cherche à maintenir l'illusion de village avec la valorisation du mineur paysan. Par ailleurs, la conversion des masses criminelles en masses laborieuses s'opère par la sequestration parée des agréments du paternalisme industriel : "Régénération et coercition, voilà la double face de cette moderne Hygéa, ville de santé et cité punitive". De plus, les politiques familiaristes pratiquées dans les corons font apparaitre ces cités comme des tentatives de matrices démographiques, pourvoyeuses d'une population minière autochtone. Enfin les auteurs abordent la question de l'intimité et la continuation de la pensée l'hygièniste avec la médecine du travail.
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Cette recherche, intitulée aussi "Ville, race, travail", développe à partir d'une enquête historique, l'argumentaire selon lequel la cité minière est l'antithèse de la ville ouvrière où le prolétariat de faubourg vivrait, selon ses contempteurs, dans la promiscuité et la "débauche". Anti-agglomération, les cités minières conçues par les grands industriels hygiénistes du XIXe siècle, est un habitat dispersé et pavillonnaire ou la cité minière ...
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HYGIENISTES ; 19E SIECLE ; VILLE INDUSTRIELLE ; HABITAT OUVRIER ; CLASSE SOCIALE