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A 31 ans, en 2006, Bjarke Ingels fonde son agence BIG (Bjarke Ingels Group) à Copenhague, qui succède à l'agence PLOT créée 5 ans plus tôt en collaboration avec Julien De Smedt. Il présente ici de nombreux projets : un très grand port, un centre aquatique (port d'Odense), un hôtel sous forme de tour (People building) en dialogue avec la symbolique chinoise, un hôpital psychiatrique (Elseneur). Plusieurs projets plus spécifiquement pour Copenhague : des espaces publics dont la Maritime Youth House qui leur a permis d'obtenir une reconnaissance internationale, une opération de logements (VM Houses), une intervention urbaine (The battery) qui comprend une mosquée, la ré-urbanisation d'un vaste terrain de sport (Cover Block). Cette architecture frappe par son inventivité et son pragmatisme, résultat d'une réflexion philosophique, sociale et économique.[-]

Essais et études de cas alternent dans le volume six de Verb consacré aux excès de l'urbanisme. L'ouvrage propose ainsi l'interview de Shigeru Ban à propos de l'architecture d'urgence ou la réflexion d'Alejandro Aravena sur le logement social au Chili (et plus loin le travail de son agence Elemental). On y trouve des projets architecturaux : prototype d'architecture d'urgence par Takuya Onishi, immeubles d'habitation collectifs dans la périphérie de Madrid par FOA, MVRDV, Jacobo Garcia-German, et l'Ecoboulevard Vallecas. Des reportages sur des lieux de tension urbaine ou de changements radicaux : Dubai, banlieue de Madrid, Détroit, Fresh Kills New York, ...[-]