Documents REHABILITATION URBAINE 92 résultats

L'architecte Patrick Bouchain s'est attaché au projet de réhabilitation du quartier Delacroix-Molinet, sur les hauteurs de Boulogne-sur-Mer, que l'office HLM voulait démolir. Cette cité de transit de 60 maisons mitoyennes construites en 1975, était en piteux état. L'architecte Sophie Ricard a emménagé sur place et a installé une « maison du chantier », toujours ouverte, où régulièrement elle anime des ateliers. Pour expliquer le projet et faire en sorte que les gens se l'approprient : choix des matériaux, couleurs, finitions... Dans la foulée, des artisans, qui emploient chacun un jeune du quartier en insertion, ont commencé le gros du chantier : isolation, réparation des toitures. Les deux films témoignent de cette expérience.[-]

Dans la métropole lilloise, en limite de Roubaix et de Tourcoing, un projet mené par l'agence d'architecture Reichen & Robert promettait l'îlot Stephenson (un ilôt de maisons ouvrières des années 1930) à la démolition et ses habitants au déplacement. Une quinzaine de familles se sont mobilisées en créant en 2001 l'association "Rase pas mon quartier" dans l'objectif de maintenir la vie de ce qui reste du quartier. D'un côté une immense friche (les démolitions vont bon train sur le berceau de l'industrie textile), de l'autre un travail mené main dans la main par les habitants et l'équipe d'architecture de Patrick Bouchain pour trouver une autre façon de bâtir ensemble. Un studio communautaire d'architecture s'installe dans l'ancien "atelier électrique", où l'architecte Marie Blanckaert accompagne la rénovation des maisons et des espaces publics. Le film montre le combat de ces forces vives pour redonner à la construction sa dimension collective, sociale et humaine, et la transmission fragile du lien ténu qu'il peut y avoir entre les habitants d'un quartier, les aménageurs, les architectes, les nouveaux arrivants.[-]

L'architecte Patrick Bouchain s'est attaché au projet de réhabilitation du quartier Delacroix-Molinet, sur les hauteurs de Boulogne-sur-Mer, que l'office HLM voulait démolir. Cette cité de transit de 60 maisons mitoyennes construites en 1975, était en piteux état. L'architecte Sophie Ricard a emménagé sur place et a installé une « maison du chantier », toujours ouverte, où régulièrement elle anime des ateliers. Pour expliquer le projet et faire en sorte que les gens se l'approprient : choix des matériaux, couleurs, finitions... Dans la foulée, des artisans, qui emploient chacun un jeune du quartier en insertion, ont commencé le gros du chantier : isolation, réparation des toitures. Les deux films témoignent de cette expérience.[-]

Les architectes Jan Jongert et Césare Peeren de l'agence 2012Architecten, basée à Rotterdam sont convaincu que l'enjeu du recyclage n'est pas tant une affaire de traitement industriel que de processus de réinterprétation à intégrer dans la démarche de création. Les architectes axent leur travail sur le réemploi à l'échelle de l'objet, du bâtiment ou du territoire urbain. Leur outil principal est internet, par les réseaux qu'ils animent selon les concepts et l'échelle des projets. Recyclicity est un concept visant à déceler les bâtiments abandonnés, les décharges sauvageset autres parcelles oubliées pour les prendre comme point de départ de toute intervention. Déprimés devant les bâtiments rasés au profit de constructions dites "eco-friendly", ils revendiquent l'existant comme détour obligé pour ne pas perdre trop d'énergie et de matériaux en route.[-]

Longtemps perçue comme une addition de monuments, qui en constituaient tout à la fois l'image et le symbole identitaire, la ville ancienne a progressivement été considérée pour elle-même et comme un ensemble, où des attendus aussi subtiles que fragiles sous-tendaient une logique radicalement différente de la modernité mise en œuvre par la révolution industrielle.
À la vision d'un corps malade dont il fallait retrancher la quasi totalité des membres, a succédé un regard triplement positif au XXe siècle, sur les plans historique et social, écologique enfin. Mais ce temps long de la prise de conscience, qui est aussi celui d'une nouvelle législation protectrice, n'a pas empêché que la destruction demeure une solution courante dans le traitement de la ville ancienne.[-]

Malakoff, cité HLM nantaise, construite de 1967 à 1971, a une situation privilégiée en bordure de Loire et proche du centre ville. 11 tours et 5 barres courbes appelées "bananes" se partagent ce territoire enclavé entre Loire, voie urbaine et voies ferrées. En 2000, ce quartier est choisi pour bénéficier d'un Grand Projet de Ville (GPV). Objectifs : désenclaver pour relier le quartier au centre ville, démolir et réhabiliter pour requalifier l'habitat, diversifier les constructions afin de créer la mixité sociale, renouveler l'équipement urbain... Début 2004, la banane "Pays de Galles" se vide. Cette barre sera "déconstruite" : fenêtres et portes récupérées puis tout le bâtiment démonté. Les habitants de la tour "Sicile" s'apprêtent à déménager et suivront ceux de la tour "Portugal". Ce film raconte un moment de l'aménagement d'un territoire urbain d'habitat social. Comment la décision est-elle prise ? Quels en sont les enjeux ? Qu'entend-t-on par mixité sociale ? Qu'en est-il du "faire pour" et du "faire avec" ? Comment habitants, aménageurs et acteurs sociaux vivent cette transformation ?[-]

La Leçon inaugurale de l'École de Chaillot, prononcée par Patrick Berger à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, se concentre sur les thèmes de l'architecture contemporaine et de la réflexion sur la pratique architecturale dans le contexte actuel. Patrick Berger, architecte et enseignant, y propose une analyse de la place de l'architecte dans la société, de ses responsabilités et des défis auxquels il fait face.

Le discours aborde plusieurs aspects importants :

L'architecture comme une discipline en évolution : Patrick Berger explore comment l'architecture se transforme au fil du temps et comment les architectes doivent constamment adapter leurs pratiques à un environnement en perpétuelle mutation, tant sur le plan technologique qu'urbain et sociétal.

Le rôle de l'architecte : L'architecte n'est pas seulement un concepteur d'espaces, mais aussi un acteur de la société, avec une mission de création, de réflexion, mais aussi de préservation du patrimoine. Il évoque la responsabilité de l'architecte face aux enjeux sociaux, économiques et écologiques contemporains.

La relation entre la tradition et l'innovation : Un des points essentiels du discours est la manière dont l'architecte doit jongler entre la tradition de l'architecture et les nouvelles possibilités offertes par la technologie. Berger met en lumière l'importance de la transmission des savoirs tout en intégrant l'innovation.

La dimension pédagogique : Patrick Berger insiste également sur la place de l'enseignement dans la formation des architectes, soulignant que la Cité de l'Architecture, à travers l'École de Chaillot, a un rôle crucial dans la préparation des jeunes architectes à ces défis complexes.

La culture de l'architecture : Enfin, il parle de la nécessité d'une culture architecturale partagée, de la compréhension des enjeux de la ville, et de la manière dont l'architecte doit s'engager dans le dialogue avec les autres disciplines et les citoyens.

Cette leçon inaugurale se veut un appel à la réflexion sur la manière dont l'architecture doit évoluer face aux nouvelles attentes sociales et environnementales, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales.

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Gien et Romorantin‑Lanthenay en Centre-Val-de Loire, Saint‑Dié‑des‑Vosges, Bar‑le‑Duc et Chaumont dans le Grand Est, le Grand-Figeac, Mende, en Occitanie sont les sept villes sur lesquelles a porté la session d'Atelier des territoires. Ce dispositif a pour objet d'aider les acteurs (liens avec les chargés de mission Action coeur de villes) et les élus locaux de ces villes historiques petites et moyennes à trouver des leviers d'action pour redynamiser leur ville. [-]

En France, les propositions se répartissaient sur 9 sites : Auby Le canal au cœur de la ville, Champigny-sur-Marne Grand Paris Plateau de la VDO Voie de desserte orientale, Floirac Bordeaux Métropole Plaine Sud-Garonne, Marseille La Cabucelle, Pays de Dreux, Port-Jérôme-sur-Seine l'entrée de ville vitrine d'un territoire en transition, Rochefort Océan (Rochefort-sur-Mer, Echillais, Saint-Hippolyte, Tonny-Charente) Romainville Grand Paris le tramway la couture le quartier, Saint Omer vers une eau productive.
10 équipes françaises ont été sélectionnées sur des sites en Europe : Vallbona à Barcelone, à Boras et Halmstad en Suède, à Charleroi et à La Louvière en Belgique, à Hyvinkää et Tuusula en Finlande, Raufoss en Norvège. [-]

"La production devrait être encouragée dans la ville, faire partie intégrante du tissu, être reliée à la vie quotidienne partagée. Quelles alternatives devrions-nous produire pour atteindre une telle ville ?Comment intégrer la production de nourriture, d'énergie, des services peu qualifiés ou de nouveaux produits industriels, pour améliorer les nouvelles relations entre les citoyens ? Comment habiter dans des territoires productifs et produire dans un environnement résidentiel ? Comment intégrer tous les cycles de production en prenant en compte la distribution, les déchets, la consommation ?
Ce catalogue présente les projets sélectionnés (lauréats, mentionnés et présélectionnés) par le jury international sur les 11 sites français : Amiens, Angers, Aurillac, Bègles, Besançon, Évreux, Grigny et Ris-Orangis, Guebwiller, Lille, Pantin, et Toulouse.[-]

Le sociologue retrace l'histoire de cette opération des bords de Vilaine dont le schéma directeur a été confié à Alexandre Chemetoff en 1991, auteur également de tous les espaces publics. Les deux quartiers concernés, le Mail et la Mabilais mêlaient friches industrielles et tissu urbain hétérogène. Le projet en a conservé leur trame viaire, a ouvert le fleuve au public, en mêlant le projet, de nouveaux logements à l'existant. L'ouvrage apporte un éclairage sur les circonstances politiques, économiques, sur les acteurs, les architectes mais aussi les décideurs, sur les différents aspects (maitrise foncière municipale et promoteurs immobiliers, maisons sur les toits, logements sociaux, squats, etc... ) de ce projet urbain exceptionnel. [-]

En 1993, trois activistes décident de faire échec à la spécultation immobilière et au chomage, en créant, dans le 5e arrondissement de Zurich des unités de logements pour 700 personnes. Ils proposent de créer un nouveau quartier associant production, agriculture et habitation, fonctionnant en autogestion et organisé en coopérative : Kraftwerk 1 est ouvert à toutes les populations, jeunes, vieux, immigrés.....et doit permettre à tous de "construire sa vie". C'est le texte manifeste, destiné à rallier à leur cause le maximum de participants qui est re-publié ici. Les auteurs y exposent leur analyse, leurs principes, et leurs propositions concrètes. Couronné de succès, leur modèle alternatif a été largement suivi puisqu'à présent les coopératives d'habitation représentent un quart du parc de logement Zurichois,[-]

Cet ouvrage mêlant réflexions autour du périurbain et photographies d'artistes contemporains, est une synthèse des interventions et des échanges qui ont eu lieu durant les deuxièmes Rencontres du Forum Vies Mobiles intitulées « Des mobilités durables dans le périurbain, est-ce possible ? ». Il est à prendre comme un exercice d'interprétation autour des enjeux relatifs à ces formes d'urbanisation contemporaines qui se développent à travers le monde, et surtout en Europe. Il est également l'expression des échanges et de la confrontation de regards entre des chercheurs, des artistes et des professionnels de l'urbain et des transports.[-]

Alexandre Chemetoff revient sur sa méthode de travail qui est aussi un engagement. En plus de la présentation de ses travaux d'architecte urbaniste paysagiste, le livre retranscrit des entretiens menés de septembre 2007 à décembre 2008 avec des personnalités diverses au cours desquels sont commentés, revisités certains projets choisis du Bureau des paysages et d'Alexandre Chemetoff & Associés : Alain Léveillé, architecte, à la suite de sa visite à Nancy ; Dominique Alba, architecte, sur les bords de la Vilaine à Rennes ; Patrick Henry, architecte, pour la ferme Labonne et La Rivière à Blanquefort ; Jean-Louis Cohen, historien, pour la vallée de la Bièvre ; Michel Velly, architecte, pour le Champ de Mars à Angoulême ; Christophe Girot, paysagiste, pour le parc Paul-Mistral à Grenoble ; Sébastien Marot, philosophe (enseignant à l'ENSA de Marne-la-Vallée), pour l'île de Nantes[-]

Les architectes lauréats de la session d'Europan 3 (Chez soi en Ville - urbaniser les quartiers d'habitat), à Saintes en France, se sont vus confier par la SEMIS (Société d'Economie Mixte Immobilière de la Saintonge) une mission d'étude préalable à la requalification du faubourg de l'Arc de Triomphe, ilôt insalubre inondable, caractérisé par ses venelles et son parcellaire en lanières. Les architectes Thibaud Babled, Armand Nouvet et Marc Reynaud (Agence BNR) ont pratiqué "l'éclaircissage", démolition-reconstruction minutieuse et complexe, préalable à la renaissance du quartier et à la réalisation de soixante-quatre-logements en accession à la propriété. L'opération s'est déroulée de 1993 à 2005.[-]