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Philippe Madec expose la nécessité actuelle de "penser autrement l'architecture en raison du renouvellement de notre rapport à la nature". Le devoir de l'architecte est à présent "d'aménager ce qui reste de nature et d'humanité tout en accomplissant notre projet de modernité". Il importe de créer une architecture bienveillante pour la terre et les hommes (qui lui sont consubstantiels), sans se contenter du "Greenwashing" qui se répand dans l'urbanisme actuel car "le vivant" ne se réduit pas au végétal. L'architecture qui réalise et matérialise en une structure signifiante doit prendre en compte le temps, doit respecter le principe d'équité et doit penser à la fois le social, l'environnemental et l'économique. Après une présentation des projets d'écoquartiers réalisés par son agence, il lit le texte "De passage" qui définit l'attitude de réflexion sur le temps et l'exigence de bienveillance à mettre en oeuvre lors du workshop qu'il s'apprête bà encadrer à l'ESA, ce semestre de printemps 2014. Philippe Madec cite lors de sa conférence René Char, Denis Diderot, Pierre Rabhi, Hans Jonas ( le principe de responsabilité), Sloterdijk (Dans le même bâteau), le rapport Meadows, le rapport Brundtland, le rapport du GIEC.[-]

Philippe Madec, co-auteur du manifeste pour une frugalité heureuse et créative, oppose aux dégâts terribles causés par le secteur de la construction à l'écosystème planétaire, toutes les initiatives et solutions alternatives qui misent sur la réhabilitation, le réemploi, l'économie de matière, le low-tech, les ressources locales, le choix des énergies renouvelables, l'intensité relationnelle et l'intelligence collective pour être à la hauteur des enjeux sociaux et écologiques et aller vers un mieux avec moins. [-]

Sorte de manifeste d'architecture frugale, cette réhabilitation a transformé une écurie délabrée en habitat écoresponsable. La nouvelle maison de situe en Bretagne. Aménagée avec des matériaux biosourcés éclairée par la lumière naturelle et ventilée naturellement, elle est frugale en énergie et en ressources. Tous les choix, jusqu'au mobilier et aux détails d'aménagement, sont portés par une ambition minimaliste. Ils répondent à l'éthique de ses habitants et de ses concepteurs, héritée du Club de Rome  «deux fois plus de bien-être en consommant deux fois moins de ressources».[-]

Plourin-lès-Morlaix est une petite commune à la périphérie de Morlaix. La municipalité a mis en place une politique d'aménagement urbain et architectural en collaboration avec Philippe Madec qui y a réalisé des logements et des équipements publics et donné une centralité au bourg. Plusieurs prix ont distingué l'aménagement de l'espace public plourinois. Cet ouvrage retrace les motivations, les conditions et les étapes de ce travail mené en concertation avec les habitants[-]

Etienne-Louis Boullée, qualifié de visionnaire, inaugure au XVIIIème siècle l'histoire moderne de l'architecture en s'attachant presque exclusivement à des projets théoriques. Son oeuvre, à la fois écrite et dessinée, est toujours formellement marquée par le classicisme mais place pour la première fois l'homme au centre de l'espace. Les intérieurs s'inspirent du caractère grandiose et sublimée du gothique alors que les extérieurs délaissent les ordres antiques pour affirmer la surface épurée du mur.[-]

Etude architecturale de la représentation, un champ symptomatique : les concours d'élèves de l'Ecole des Ponts et Chaussées 1770-1793 sous la dir. de Jean-Michel et Claude Vié. A partir de documents de l'ENPC : les concours d'architecture des élèves de 1770 à 1993, les chercheurs étudient comment s'effectue le passage de l'Ancien Régime à la forme moderne de la Nation sous la Révolution et l'Empire, où l'architecture joue un rôle de premier plan, et comment s'est effectué l'échange de pouvoir et de compétence entre l'architecte et l'ingénieur. Le deuxième vol. est une annexe graphique. [-]