Documents ANIMATION SOCIOCULTURELLE 7 résultats

A Lille, se créé en 2007 le collectif des Saprophytes rassemblant architectes, paysagistes, plasticiens, constructeurs, graphistes, autour d'un projet : cultiver des pleurotes et réinvestir des espaces publics délaissés. Le collectif développe des projets mêlant réflexions et expérimentations dans l'espace public sous la forme de structure d'éducation populaire, de plateforme de création, d'atelier de construction, de ferme d'agriculture urbaine. Pour donner à lire le chemin qu'il a parcouru depuis 10 ans le collectif a proposé à Amandine Dhée de le suivre dans son quotidien et d'écrire un récit distancé, un “pas de côté”. L'auteure a mené des entretiens avec les membres du collectif, les habitants, les bénévoles... ( d'après l'éditeur)[-]

résumé de l'auteure :Promouvoir la culture des peuples de l'île à Morphil par le biais du festival et du commerce.
Projet : une architecture éphémère et frugale, ancrée dans son territoire et ouvert au monde.
Mots clés : culture, festival, ephemere, marche

Note de la bibliothèque : le site se trouve à Ndioum sur les berges du Doué. Les intentions du projet : une architecture éphémère, légère, en bois et corde s'insirant du Tiali pour les différents pôles du festival et un batiment en terre le Gale Men.[-]

Résumé de l'auteure :
Comment construire la ville de demain autour des notions de coexistence en y intégrant toutes ces disjonctions urbaines ?
Projet : L'observatoire de la biodiversité de la Petite Ceinture, qui lie les 2 échelles urbaines, celle de la ville et celle des rails.
Mots clefs :
Petite Ceinture; Temporalités; Coexistence; Processus
Le mémoire propose une analyse urbaine et mentionne simplement les intentions du projet : faire de la petite ceiture un espace qui favorise le lien social par des animations et la création d'un centre culturel avec sa partie musée. [-]

Le diplôme concilie une approche sensible et une approche urbaine. Le mémoire analyse le rapport topographique de la petite ceinture à la ville (remblais, tranchées, tunnel, viaduc, accès à niveau), pour recréer ,à l'aide de points choisis sur cet espace linéaire, une communication entre Paris et la petite ceintrure. Il s'agit d'un projet plus global et plus ambitieux que celui de la mairie de Paris cherchant ,d'une part à préserver l'espace public et , d'autre part, à créer une cohérence formelle sur l'ensemble de la circonférence. Les références mentionnées sont la "Highline", "The forgotten line" de Thomas Jorion, "Métronome the train project" de Hehe, les "folies" de Tschumi, les travaux de Nicolas Moulin. Le site choisi pour expérimenter le passage public, les espaces de co-working, des ateliers, est le viaduc de l'Argonne et ses arches dans le XIXe arrondissement. [-]

Les anciens abattoirs de Casablanca, construits en 1912 par G.E. Desmarests et modernisés par H. Prost en 1922 dans le quartier industriel de Hay Mohammadi, sont aujourd'hui en friche, offrant à la jeunesse et aux artistes un espace d'expression dans la ville, non récupéré par le pouvoir. La mobilisation des associations a permis la sauvegarde du site mais le projet de fabrique culturelle de demain tarde à être officialisé par le gouvernement marocain. L'auteure plaide pour ce projet culturel porteur d'une "dynamique d'engagement citoyenne participative et démocratique". Le mémoire revient ainsi sur le contexte socio-culturel local "la jeunesse du printemps arabe" en 2011, le mouvement de la Nayda, avant de citer les exemples connus d'espaces de création dans d'anciennes friches. Le dernier chapitre documente les lieux des anciens abattoirs.[-]

L'auteur s'est donné pour but de son exercice d'architecte au Maroc, d'œuvrer à l'épanouissement de la jeunesse déshéritée par la voie de l'Art et de la culture selon un mode collaboratif. La confrontation avec l'environnement institutionnel et professionnel au sein de My Group Architecture SARL à Rabat n'a pas répondu aux attentes. Néanmoins la création de la plate-forme Rokhas (anciennement Casa-Urba) favorisera plus de transparence dans l'attribution des marchés au Maroc, tandis que la ferveur de l'auteur, lui permet de concevoir son collectif pluridisciplinaire (mode, musique, architecture,…) le studio 212, dans le prolongement de son bénévolat à la Biennale d'Architecture de Rabat.[-]