Documents SCIENCE-FICTION 33 résultats

En 2026, la mégalopole futuriste, est gouvernée par un despote. La ville est divisée en deux secteurs : la partie haute, la ville des maîtres entourée de magnifiques jardins verdoyants, lieu de résidence d'une minorité de privilégiés et la partie basse, la grouillante et crasseuse ville des travailleurs, où survivent des ouvriers qui assurent le fonctionnement de la cité rivés à des machines avilissantes. Maria, une femme de la ville basse, essaie de promouvoir l'entente entre les classes, mais un robot à son image tente de détruire la ville.Metropolis commence à fixer certaines modalités de la représentation des espaces urbains dans le cinéma de science-fiction : une perspective apocalyptique de destruction de la ville. La ville offre alors l'avantage d'être un important lieu de concentration de population, ce qui contribue à dramatiser le risque de catastrophe et le rôle néfaste ou dangereux du progrès technique susceptible d'engendrer un urbanisme moderne, une ville dense et verticale ainsi qu'une société déshumanisée, voire fascisante, en tout cas marquée par une très forte ségrégation socio spatiale.[-]

Pour Jean-Baptiste Mathieu, réalisateur, il faut se rendre à l'évidence : "Nous ne pouvons continuer à posséder chacun un véhicule au coeur des villes. Pollution, embouteillages, bruits Une automobile est à l'arrêt 95% du temps. Et lorsqu'elle est utilisée, elle compte en moyenne 1,1 passager à bord". Pendant plus de 50 minutes, le réalisateur expose alors les idées et les recherches qui pourraient révolutionner notre quotidien : trois têtes chercheuses explorent des pistes originales pour l'avenir, un scientifique qui s'inspire de science-fiction, un urbaniste qui joue aux petites voitures et un artiste qui invente les utopies de demain. Et si nous les suivions dans un petit tour d'Europe pour découvrir ce qu'ils imaginent pour nous et nos villes dans le futur ? L'artiste, Luc Shuiten, engagé dans une pensée écologique, soucieux de l'avenir de la planète et des conditions de vie des hommes de demain, a voué une partie de son activité à l'anticipation et dessine une multitude de projets animés par le souci d'autres choix de vie et une manière de penser qui a donné forme à une nouvelle architecture basée sur une vision poétique où l'invention et la relation avec la nature occupent une place prépondérante. L'urbaniste, Thierry Chanard, est l'initiateur et coordinateur d'une innovation majeure en matière de transports urbains, le Cristal, en cours de préindustrialisation ; ce projet propose des véhicules qui peuvent être indifféremment accessibles en libre-service intégral ou organisés en convois de navettes urbaines de capacité variable, afin de répondre en temps réel à l'évolution de la demande de mobilité des usagers selon qu'elle est dispersée ou concentrée dans le temps et dans l'espace urbain. Le scientifique, Michel Parent, dirige depuis 1991 une équipe de recherche à l'INRIA qui s'intéresse aux applications des STIC (Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication) au domaine de l'automobile ; l'objectif de son équipe est de rendre les transports routiers plus économes, plus sûrs et plus efficaces et il a en particulier développé le concept des cybercars, des véhicules urbains en libre service totalement automatisés pour servir de complément aux transports de masse.[-]

En 2040, il faut repenser l'habitat, en raison du dérèglement climatique, de la pénurie énergétique et des matériaux toxiques. Le choix peut se porter vers la maison en bois, l'appartement high tech, la tente nomade ou la tour. Simultanément, la densité de population en ville ne cesse d'augmenter. Les habitants doivent apprendre à cohabiter et inventer de nouvelles formes de solidarité. Ces défis à venir sont d'ores et déjà relevés par des architectes et des urbanistes, qui inventent les maisons de demain. Ils réagissent à de courts films d'animation, qui proposent plusieurs futurs possibles.[-]

"Things To Come" est l'adaptation de l'oeuvre de l'écrivain britannique H. G. Wells. L'intrigue se déroule de 1940 à 2036, dans la grande métropole baptisée Everytown. Une seconde guerre mondiale est déclarée et les survivants ont presque tout oublié de la technologie. Everytown est dirigé par un médiocre dictateur jusqu'au jour où le représentant d'une organisation baptisée Wings Over The World annonce que la civilisation est entrain de se rebâtir. L'œuvre dépeint la chute et l'élévation de la civilisation humaine à travers le prisme d'Everytown, cité aux architectures londoniennes évocatrices. Le film se pose comme une violente diatribe à l'égard des entreprises guerrières qui détournent les avancées scientifiques de leur destinée première pour les mettre au service de leurs intérêts.[-]

Une expédition vers la Lune en fusée est mise sur pied afin d'y découvrir de l'or. L'équipage est composé du concepteur de l'engin spatial, d'un ingénieur et de sa femme, d'un scientifique, d'un jeune garçon et d'un financier vereux. Ce huis clos lunaire est ponctué d'amour, de jalousie, de traîtrise, de lacheté et de sacrifice.
Il s'agit du dernier fim muet de Fritz Lang. Pour cette superproduction, il s'est entouré de conseillers scientifiques qui deviendront les pionniers de la conquête spatiale. [-]

Dans un futur proche, un homme d'affaires met au point un stratagème pour qu'un généticien surdoué se met au service d'une puissante firme.
New Rose Hotel, adaptation d'une nouvelle de William Gibson, grand Pape de la littérature dite «Cyberpunk». De cet univers, Ferrara ne retient pas les éléments les plus technologiques, mais s'intéresse plus à un autre postulat classique de l'anticipation Cyberpunk : les grandes compagnies multinationales sont devenues si puissantes qu'elles ont fini par détenir plus de pouvoir que les états eux-mêmes.[-]

Le directeur d'une petite chaîne de télévision spécialisée dans la diffusion de contenus décalés va tomber par hasard sur Videodrome, une émission underground au concept radical : pas de personnages, pas d'intrigue, juste meurtres et tortures. Videodrome rend compte de toutes les spécificités du médium télévisuel. Le film entier est assujetti au point de vue de son héros. Cette vue subjective des évènements crée une mise en abîme troublante avec le personnage principal, qui devient entièrement soumis au signal de Videodrome et aux hallucinations qu'il déclenche. Ainsi à l'instar du héros, le spectateur est lui aussi "contrôlé" par le film et il sera également attiré/révulsé par l'imagerie de l'émission.[-]

Constitué de neuf textes et de neuf encarts thématiques, ce recueil offre une succession de regards singuliers sur l'histoire de l'imaginaire conjectural, illustré par les objets qui constituent les collections de la Maison d'Ailleurs, musée de la science-fiction, de l'utopie et des voyages extraordinaires basé à Yverdon-les-Bains en Suisse. L'utopie, les voyages imaginaires, la vulgarisation, le merveilleux scientifique, les pulps, la bande dessinée ou le cinéma constituent autant de perspectives, qui convient le lecteur à un voyage dans son propre imaginaire.[-]

Cet ouvrage propose un voyage à travers un paysage culturel qui se rapproche davantage de la littérature que des sciences sociales. En effet, à partir d'exemples de leur propre conception et d'autres projets de beaux-arts, du design, de l'architecture, du cinéma et de la photographie, Dunne et Raby privilégient l'imagination plus que le sens pratique et posent des questions au lieu de fournir des réponses. Ils s'appuient également sur la prospective, la théorie politique, la philosophie de la technologie, et sur la fiction littéraire. Les idées dégagées par la conception spéculative augmenter les chances d'atteindre les futurs souhaitables.[-]

L'Apocalypse dans la science-fiction, et l'univers post-apocalyptique qui y est décrit, telle est la recherche entreprise par Alain Musset, directeur d'études à l'EHESS, géographe, qui poursuit dans cet ouvrage ses investigations sur la géohistoire et la géofiction. Dans les récits fictifs, l'imaginaire de l'Apocalypse est récurrent et symbolise l'échec de notre civilisation : la première partie s'intéresse aux scénarios de l'Apocalypse, la deuxième partie "Maudites villes" aux objets hautements symboliques qui sont détruits.[-]

L'auteur de ce livre tente de montrer la relation dynamique entre la ville et le cinéma au travers d'exemples historiques et théoriques. La première partie étudie cette relation à partir des films de la république de Weimar, des films noirs américains et des films de la nouvelle vague française. La seconde partie confronte des thèmes de films socio-historiques aux études urbaines. Enfin, la dernière partie s'intéresse aux questions d'identité reliées aux questions spatiales dans le cinéma. [-]

Ce dictionnaire alphabétique présente, à travers une centaine d'articles, les principales utopies apparues au cours de l'histoire : les grandes oeuvres des utopistes : de La République de Platon, à Utopia de Thomas More et au Meilleur des mondes de Huxley ; l'utopie comme expérience vécue : des phalanstères de Fourier à la Commune de Paris et à l'école du Bauhaus ; les utopies architecturales, urbanistiques, scientifiques et techniques : immeubles communautaires, villes idéales, mondes virtuels... De grands articles thématiques et synthétiques présentent par domaines de culture les différentes utopies : architecture, cinéma, éducation, musique, politique, science, voyage...[-]

Le livre recueille les actes du colloque tenu à Cerisy-la-Salle, du 1 er au 8 septembre 2006. Le point de départ est la phrase de F. Hölderlin que M. Heidegger a rendu fameuse : « L'humain habite en poète ». Cette idée, peu à peu diffusée, a fini par subvertir les dogmes fonctionnalistes du mouvement moderne en architecture. Une maison est davantage qu'une « machine à habiter » ! Ce « davantage » de l'habiter humain – sa poétique – il s'est agi d'en saisir la dynamique première dans certains de ses motifs privilégiés, la spatialité, la temporalité, la corporéité, la musique, la poésie…, à partir de ce qui la fonde : la Terre, comme à la fois planète et sol phénoménologique. Cette poétique, c'est effectivement ce qui a peu à peu entraîné les participants et leurs spécialités diverses – architecture, anthropologie, chorégraphie, géographie, musique, informatique, peinture, littérature, cinema – dans la synergie que favorisait le lieu.[-]