Documents POUILLON (FERNAND) 17 résultats

Cédérom réalisé à partir des documents de l'exposition "20 monuments du 20ème siècle" installée au fort Saint-Jean de Marseille (25 janvier-24 février 2002).

Monuments :
Villa Maria Serena, Menton - 1882 : Charles Garnier.
Maison Gaston Castel, Marseille - 1924-30 : Gaston Castel.
Villa E1027, Roquebrune-Cap-Martin - 1926-29 : E. Gray et J. Badovici.
Villa l'Artaude, Le Pradet - 1930-31 : Le Corbusier.
Hôtel latitude 43, Saint-Tropez - 1932 : G. Henry Pingusson.
Rotonde SNCF d'Avignon, Avignon - 1946 : Bernard Lafaille.
Usine-barrage A. Blondel Bollène - 1947-52 : Théo Sardnal.
Ensemble d'habitation de la Tourette, Marseille - 1948-52 : F. Pouillon et R. Egger.
Villa "Le pas de pique", Le Tignet - 1960 : Marcel Lods.
Le domaine de vacances du Merlier, Ramatuelle - 1958-65 : Atelier de Montrouge.
Villa André Bloc, Antibes - 1961 : C. Parent et A. Bloc.
Villa de vacances, dite Seynave, Beauvallon Grimaud - 1962 : Jean Prouvé.
Notre-Dame du Roucas-Blanc, Marseille - 1961-63 : Pierre Genton.
La fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence - 1959-64 : Josep-Lluis Sert.
Centre hospitalier, Arles - 1965-74 : Paul Nelson.
Le grand atelier Stahly, Crestet - 1966-70 : Bruno Stahly.
Tour vigie de Fos, Fos-sur-Mer - 1966-68 : Gaston Jaubert.
Résidence Athéna-Port, Bandol - 1963-73 : Jean Dubuisson.
Synagogue Tiferet Israël, Marseille - 1969-73 : Fernand Boukobza.
Maison du Rouréou, Tourette-sur-Loup - 1969/1986-89 : Antti Lovag.[-]

Né en 1912, Fernand Pouillon construit son premier immeuble à Aix-en-Provence à l'âge de 22 ans. En cinquante ans, il conçoit et exécute plus de 2 millions de mètres carrés principalement en France et en Algérie.
Ce film retrace les principaux moments d'une vie foisonnante d'énergie et de travail. De Marseille à Timimoun en passant par Aix, Alger et Paris, il raconte le destin de ce génie de l'architecture. À l'aide des témoignages de ses principaux collaborateurs et d'extraits de ses livres « Les mémoires d'un architecte » et « Les pierres sauvages », c'est toute la singularité de Fernand Pouillon que ce film permet de découvrir.[-]

Danièle Voldman, directrice de recherche au CNRS, consacre son exposé à l'architecture des grands ensembles après la seconde guerre mondiale en France. Après la période creuse de la guerre, s'ouvre une période d'intense activité dans la construction et notamment dans celle de logements. Ces nouveaux besoins sont la conséquence des destructions massives de la seconde guerre mondiale qui laisse un huitième de la population sinistré, la quasi totalité de l'armature urbaine à reconstruire et des besoins en équipement, en bâtiments publics et en logements. Cette crise est encore aggravée par la reprise démographique de l'après-guerre. Le Gouvernement Provisoire de la République va créer le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU) qui va jouer un rôle fondamental en fixant de nouvelles règles d'urbanisme. Il impose des plans répondant aux principes de Le Corbusier, c'est à dire respectant une répartition fonctionnelle des espaces entre l'habitat, les loisirs, la production et l'administration. Ceci va entraîner des transformations des tissus urbains anciens dans la mesure où les unités de production ont été rejetées en périphéries et les parcelles rationalisées. Deux types de reconstruction vont être retenues, celles à l'identique comme à Gien ou Saint Malo, et celles de type "moderne" comme au Havre. L'obligation de construire beaucoup, vite et pas cher va entraîner des transformations dans les façons de bâtir, dans les conditions de la commande et dans les formes architecturales. Avec la rationalisation des chantiers et l'industrialisation du bâtiment les grands ensembles vont se multiplier comme les 200 logements à Aix-en-Provence et l'ensemble de la Tourette à Marseille de Fernand Pouillon, la barre du Haut du Lièvre à Nancy, ou encore le serpentin des Courtillières à Pantin d'Émile Aillaud.[-]

Au rez-de-chaussée d'une institution parisienne émanant d'une enseigne de luxe, un globe en bouse de vache, trivial et mystérieux.

Son installation entre les façades de verre de la fondation Cartier est une sorte de provocation, loin cependant de la merda d'artista créée par Manzoni en 1961. Plutôt qu'un questionnement sur l'œuvre d'art, l'architecte Bijoy Jain exposé chez Nouvel invite à repartir de zéro en regardant du côté freudien de la fécalité. Remise dans un contexte que le gourou de Studio Mumbai s'acharne à gommer, la bouse de vache prend un tout autre sens. C'est la matière première des foyers ruraux de l'Inde, l'énergie qui chauffe les aliments de centaines de communautés paysannes du sous-continent. Cette œuvre serait donc une réserve de combustible, un bien si précieux qu'il se contemplerait avec une certaine révérence dans les galeries les plus huppées de l'art mondialisé. La métaphore de la bouse s'applique certes à juste titre à nombre de constructions ne s'élevant guère au-dessus du produit de la digestion des vaches, mais aussi, à tort, à celles que l'on considère comme s'en approchant, du fait de leur architecture mal comprise ou de leur esthétique mal acceptée. Un promoteur disait dernièrement ne pas comprendre l'émotion que suscitait la démolition obstinée de l'ancien siège de l'Insee à Malakoff, bâtiment qu'il jugeait dénué d'intérêt.

La « démocratie de l'énergie » veut que laides ou belles, ces architectures aient au moins une valeur en énergie stockée.

Conserver cette énergie grise implique de repenser les temps du projet, de faire de la place au diagnostic, de rechercher les qualités d'un édifice qui ne paye pas de mine, de comprendre son histoire, de le valoriser plutôt que de le considérer comme un produit jetable et remplaçable. Le continent appelé « bâti existant » donne le vertige : le CSTB dénombre dans l'Hexagone plus de 27 millions de bâtiments qu'il va s'attacher à immatriculer au sein de la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Aux architectes d'aller au-delà de l'administratif pour connaître la personnalité qui se cache derrière la carte grise et la plaque minéralogique. Avec l'intelligence de l'espace, peut-être accompliront-ils la promesse de l'alchimie baudelairienne : tu m'as donné ta boue, et j'en ai fait de l'or…[-]

Tracés s'intéresse dans ce numéro à l'actualité de la pierre, matériau naturel, durable, recyclable, à faible énergie grise. En Suisse, malgé la disparition de la majorité des carrières de pierre de taille, la filière résiste grace au marché de la restauration ou pour l'aménagement urbain. La construction en pierre massive, elle, est tombée en désuétude avec l'avènement de la construction en béton. Stefano Zerbi croit en une renaissance possible de ce mode constructif. Projet de 68 logements à Plan-les-Ouates,par Francis Jacquier et Marlène Leroux du bureau Archiplein avec Gilles Perraudin. L'historien Pierre Frey interroge le rapport de Fernand Pouillon à la pierre, à travers un texte en forme d'enquête, de la carrière de Fontvieille en Provence jusqu'aux cités d'Alger.
inauguration du nouveau Musée national du Qatar à Doha. Best façade Design and Engineering of the Year 2017.
Restauration du chateau Sainte-Marie Lausanne par Christophe Amsler[-]

Trois architectures de vacances sur la Côte d'Azur, 1950-1970.
le hameau des Sablettes de Fernand Pouillon, invention «pittoresque» d'un village méditerranéen, les 700 maisons du Gaou Bénat camouflées dans le massif des Maures et les deux «barres» en béton du domaine Athéna à Bandol de Jean Dubuisson.
Léopold Lambert : l'architecture comme atmosphère, une approche politique
Supplément semestriel
Cahier spécial Bâtisseurs suisses = Schweizer Konstrukteure: ar-ter atelier d'architecture territoire 48 p. ISBN : 978-3-9523583-5-1 bilingue français-allemand[-]