Documents STATION DE RADIO 11 résultats

Rare monographie sur l'ingénieur Vladimir Shukhov, au rôle déterminant sur les avant-gardes soviétiques.
Vladimir Shukhov (Choukhov, 1853-1939) est renommé pour la tour d'émission radio de Shabolovka (Chabolovka) construite à Moscou entre 1919 et 1922, à la structure conique en treillis haute de 150 m., mais il est également inventeur de structures de toîts innovantes, légères, autoporteuses : une trentaine de bâtiments ont été couverts de voûtes en berceau de treillis métallique de son invention. A la recherche de toujours plus de légèreté et d'économie de matériaux, il a réalisé un grand nombre de structures élégantes et d'une grande épure, en forme d'hyperboloïde de révolution : phares, châteaux d'eau, pylônes de haute tension. Son œuvre architecturale comprend des réservoirs de pétrole cylindriques, et les premiers bateaux pétroliers russes. Multiforme, son travail comprend des études de chaudières à vapeur, de pipelines. Enfin, Vladimir Shukhov a proposé une solution originale pour restaurer et redresser le minaret de la madrasah d'Ulugh Beg à Samarkand.[-]

Existe t-il une architecture propre aux sièges de l'info (qui sont aussi des lieux de pouvoir) ? les exemples architecturaux liés aux médias, et surtout à la presse, avec son corollaire l'imprimerie, sont parisiens mais aussi soviétiques New Yorkais. Les contributions sont de Antoine Lefébure, Madeleine Rebérioux, Olivier Cinqualbre, Jean-Jacques Ledos, Susie Barson, William Taylor, Katherine Salomonson, Jean-Louis Cohen, Paul Virilio (entretien avec) Jean-Luc Capron, Janet Abrams, Anita Rudman, et Véronique Parent.[-]

Travaux de Paul Tournon, devenu professeur de théorie et directeur de l'École des Beaux-Arts en 1942. Il est l'auteur de nombreux édifices religieux (église d'Elisabethville, de Casablanca, abbaye de Fleury Saint-Benoit-sur-Loire), participe à la reconstruction de Compiègne et d'Abbeville après la deuxième guerre mondiale et restaure des monuments parisiens importants comme la Banque de France. Il collabore avec de nombreux artistes, peintres et sculpteurs, parlant sans cesse de la necessité d'une oeuvre commune.[-]

Le mémoire situe tout d'abord le contexte historique politique et culturel du pays, engagé dans une transition démocratique depuis 2011, cadre dans lequel la radio, média populaire, libre, indépendant, permet de toucher jusqu'aux populations les plus isolées. L'auteur se focalise ensuite sur trois villes Mandalay, Rangoun et Nay pyi taw, pour déterminer, à côté d'un patrimoine trés riche et d'une architecture vernaculaire trés présente (stuppa, pagode) comment la dicature militaire a marqué de son empreinte le territoire urbain. Le récit qui donne son nom au mémoire décrit le projet d'une tribune libre itinérante du Sud au Nord sur un bateau le long du fleuve Irrawaddy , érigeant sur dix stations des antennes relais, outils de dialogue et de communication mises à la disposition des populations. Le projet architectural est décrit dans le mémoire: réinterprétation des échafaudages de bambous, référence à la pagode Shwedagon, la construction en résille, évolutive, comprend des parties mobiles et démontables, des parties fixes. [-]