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Voyage à Tokyo raconte le voyage d'un vieux couple rendant visite à leurs deux enfants qui habitent Tokyo. Ils sont partis sans leur plus jeune fille qui vit toujours avec eux dans la ville de province d'Onimichi. Ils sont d'abord logés chez leur fils aîné, un modeste pédiatre de banlieue, marié, qui a deux enfants, puis chez leur fille aînée, propriétaire d'un salon de coiffure. Les deux enfants semblent plus préoccupés par les dépenses occasionnées par cette visite que par le bien-être de leurs parents. Seul l'accueil de leur belle-fille, dont le mari a pourtant disparu depuis la guerre, mais qui n'est pas encore parvenue à en faire le deuil, est chaleureux, digne de ce que l'on attendrait de la part des enfants. Après avoir été envoyé, par souci d'économie et pour se débarrasser du fardeau, à la ville balnéaire d'Atami, dans une auberge destinée à recevoir des jeunes en virée, les deux parents décident de rentrer chez eux. Au cours de leur voyage de retour, la mère est victime d'un malaise. Ils s'arrêtent alors chez leur plus jeune fils à Osaka. La santé de la mère se détériore et tous les enfants se réunissent à la maison familiale d'Onimichi. Elle meurt dans la nuit, entourée de ses enfants, à l'exception du fils cadet qui arrivera trop tard. Les obsèques ont lieu, et très vite les enfants décident de retourner chez eux et à leurs affaires. Seule reste la belle-fille, en compagnie de la plus jeune soeur et du père qui la remercie de la part de sa femme pour son accueil à Tokyo et pour son dévouement. Il l'encourage à oublier son fils et à refaire sa vie. Elle repartira à Tokyo, enfin libérée du poids de sa culpabilité de femme de disparu (très nombreuses dans le Japon de l'après-guerre).[-]

Ce documentaire aborde de façon peu convenue la question de la vie à Tokyo l'une des villes les plus denses et les plus complexes à déchiffrer. Une ville métamorphosée, des espaces qui révèlent une vision différente de la cité, peuplée d'architectures singulières et de personnages qui habitent la ville autrement… Un voyage beau et mystérieux, un film sur l'art et sur l'architecture de demain.

Bonus consacrés à trois maisons individuelles contemporaines :
1/ Tsubomi House - Flthouse, 9'
2/ Nestled Box - Milligram studio, 5'50"
3/ Nakaikegami House - Milligram studio, 6'45
4/ Scène coupée, 3'20"[-]

Tsukamoto Yoshiharu, co-fondateur du cabinet d'architectes Atelier Bow-Wow présente les différents projets de cette agence célébrée pour ses efforts de recherche qui définissent de nouvelles typologies urbaines et architecturales à Tokyo. Il prend des éléments de l'environnement bâti n'ayant en apparence aucun rapport entre eux, les rapproche et les adapte à des fins utilitaires. Yoshiharu Tsukamoto interprète l'espace urbain de Tokyo comme une chaîne causale de réactions à des courants, qu'il s'agisse de phénomènes naturels comme les séismes et les typhons qui exercent une menace constante sur la ville ou de l'augmentation de la population, de la circulation et des déchets.[-]

Entretiens de Chaillot, conférence du 19 janvier 2001 : Kazuyo Sejima commente à partir de photographies et de plans, un nombre limité de projets récents ou en cours, réalisés depuis cinq ans soit seule soit en collaboration avec Nishizawa : barre pour le logement social de masse ménageant terrasses et qualité des espaces, musée changeant d'aspect selon la lumière, maisons individuelles, coin de repos dans un parc, centre médical pour personnes agées, centre culturel à Almere aux Pays Bas, maison pour lycéens, magasin de meubles à Tokyo. Traduction en différé.[-]

Dans un bidonville, en marge de la civilisation, des hommes et des femmes durement éprouvés par l'existence, survivent tant bien que mal.
La folie des habitants est décrite de manière très poussée, et dans ce monde profondément individualiste, seuls quelques personnes semblent se préoccuper du sort des autres. La plupart des habitants sont au contraire très cruels, se moquant des plus faibles. Le quartier se fait ici huis-clos étouffant, chaque être est prisonnier de son image, des ragots qui circulent, de sa condition...L'absurde, l'ambiguité du réel et des apparences, un humanisme désespéré perfusent le film.[-]

Ce DVD regroupe 11 documentaires sur l'oeuvre de l'artiste japonais Tadashi Kawamata.
1 - "Work in progress" : rétrospective de l'oeuvre racontée par l'artiste lui-même, de ses premières peintures à ses installations monumentales. 2- "Transfert/Saché-Tours" : Kawamata questionne les domaines publics et privées en reliant deux lieux. 3- "Le Passage des chaises/Paris" : installation à la chapelle Saint-Louis de l'hôpital de la Salpêtrière d'une oeuvre éphémère à partir de chaises et de bancs d'église. 4- "Les Chaises de traverse/Metz-Delme" : installation à partir d'assemblage de chaises à l'Hôtel Saint-Livier à Metz et à la Synagogue de Delme. 5- "Sur la voie/Evreux" : réalisation d'une passerelle circulaire éphémère autour de la place principale d'Evreux. 6- "Relocation/Londres" : à l'occasion de la restauration de la Serpentine Gallery, Kawamata recycle les anciens matériaux dans une nouvelle construction à côté de l'ancienne, et utilise des portes et fenêtres dans une installation à la Annely Juda Fine Art Gallery à Londres. 7- "Work in progress/ Zug and Zuoz" : projets en Suisse : installations dans l'espace public, réalisées pendant plusieurs années à Zug, et construction d'une passerelle entre 2 édifices publics à Zuoz . 8- "Barquitos/ Valencia" : installation à Valencia, en Espagne, d'un agencement de barques d'eau douce et de bateaux de mer hors d'usage devant un ancien chantier naval. 9- "Bridge & Archives/Moyland " : installation d'une passerelle entre le centre des archives Joseph Beuys et la salle d'une exposition qui lui est consacrée, à Moyland en Allemagne. 10- "Détours, des tours/Thiers-Montélimar" : aux centres d'art contemporain deThiers (une ancienne usine) et de Montélimar (un ancien château médiéval), deux mises en scène autour des flux de la circulation dans et autour de ces bâtiments. 11- "Measure" : premiers travaux de Tadashi Kawamata, à l'université de Tokyo, qui montrent la réflexion de l'artiste autour du corps, de l'espace, de la lumière, de la perspective et de la perception.[-]

La jeune Yoko revient d'un séjour à Taïwan. Elle rend visite à Hajime, garçon silencieux qui tient une librairie à Jimbocho, le quartier des bouquinistes de Tokyo et enregistre, pour se divertir, le bruit des transports en commun de la ville, ceux qu'emprunte beaucoup Yoko. Elle fait une recherche sur le compositeur taïwanais Jiang Ewn-Ye, qui travailla un certain temps au Japon. Hajime accompagne Yoko dans ses travaux. La jeune fille vient rendre visite à son père et sa belle-mère. Yoko annonce qu'elle est enceinte d'un Taiwanais. Elle souhaite garder l'enfant et l'élever seule. Les deux parents sont inquiets pour elle...
Hou Hsiao-hsien réalise ce film dans le cadre d'une commande pour rendre hommage à Yasujiro Ozu. Comme son aîné, il traite d'un passage essentiel de la vie, ici celui où les jeunes assument leur indépendance, du conflit que cela génère avec les parents, du présent qui efface les traces d'un passé qui n'est plus. L'hommage est aussi formel : peu de plans, un filmage à hauteur de personne assise sur un tatami, une forme proche de la chronique, de la ballade avec le moins possible de moment de crise. [-]

Le DVD vidéo met en perspective 21 métropoles du monde à travers 21 films de 7 à 13 minutes, soit 200 minutes de vidéo et 180 photos. L'accès peut se faire par ville (film entier, chapitrage et diaporama), par thème (10 thèmes illustrés par 4 à 9 séquences vidéo), par mot-clé (29 mots-clés illustrés par une définition et 1 à 4 séquences vidéo). Les métropoles mises en images : Calcutta, Guanzhou (Canton), Chicago, Dakar, Delhi, El Paso-Juarez, Houston, Le Caire, Le Cap, Londres, Madrid, Mexico, New York, Osaka, Paris-Bastille, Paris-La Défense, São Paulo, Shanghai, Tokyo, Vancouver, Varsovie.[-]

" Il n'y a pas de contradiction entre le traditionnel et le moderne, entre l'ordre et l'aventure (...), la tradition est faite d'une suite séculaire d'audaces. " Jorge Luis Borges. Au début étaient cent cinquante films retraçant la naissance d'autant d'architectures. Mais un livre n'est pas un film et l'important, évidemment, était de traduire les idées qui en constituent la raison d'être, à savoir que le temps autant que l'espace est essentiel à l'architecture, que le changement est la seule loi immuable de la nature et que le présent et l'avenir seront toujours plus intéressants que le passé. Patrice Goulet. [-]

Dans la continuité de la série de films documentaires produits par Arte, le philosophe Philippe Simay s'attache à comprendre, selon une pensée humaniste et écologiste, comment, partout sur la planète, des Pays-Bas au Pérou, l'homme s'adapte et s'approprie son environnement, façonne son habitat et "comment l'architecture raconte nos modes de vie". Ces façons si varées d'habiter (nous tendent un miroir riche de potentialités à l'heure où l'état du monde nécessite de repenser nos façons de faire.[-]

Une sélection de bâtiments et d'aménagements intérieurs des années 2000 à Tokyo. -Les bâtiments : Dentsu Tower Ateliers Jean Nouvel, agrandissement de l'école française de Tokyo et Akuju Hall , Albert Abut/Atlantis Associates, Prada Aoyama Epicenter de Herzog et De Meuron, Nihonbashi 1 chrome Building, Roppongi Hills par Kohn Pedersen Fox Associates, siède Hermés par Renzo Piano Building Workshop, magasin Tod's de Toyo Ito
-Les aménagements intérieurs portent sur des salons de coiffure, boutiques de luxe, showroom, bar, restaurants, hôtels ; es agences citées sont : Gwenaelle Nicolas/Curiosity; Fumita Design Office; Glamorous, Intentionallies, Postnormal, Propeller Integraters Yoshihiro Kawasaki, Rei Kawakubo, Ron Arad, Tomoyuki Sakakida, Wonderwall Masamichi Katayama, Yasui Hideo Atelier. [-]