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Monographie en français sur Théo Van Doesburg, suite à un colloque tenu à Dijon en 1982. Les chapitres sont consacrés à des aspects différents de sa personnalité :au delà du théoricien du mouvement de Stijl et fondateur de la revue du même nom, de l'artiste proche des avants-gardes dadaïstes et constructivistes, limportance de l'architecte théoricien d'une architecture qui réaliserait la synthèse des arts est aussi soulignée : Van Doesburg a collaboré à de nombreux projets notamment l'Aubette à Strasbourg, mais aussi avec l'architecte J.-J.-P. Oud et avec les élèves du Bauhaus.[-]

Robert Mallet Stevens, sitôt sorti diplômé de l'Ecole Spéciale d'Architecture (entré en 1903 il en sort en 1906 et y enseignera en 1922-1923) se lance dans la pratique : ce catalogue d'exposition mêle l'oeuvre architecturale d'éléments biographiques. Il souligne la synthèse des courants d'avant-garde européens réalisée par le jeune architecte grâce à sa connaissance des milieux artistiques et culturels (De Stijl, Secession Viennoise, futurisme, cubisme). Il réhabilite l'artiste complet et remet en cause l'image du dandy de l'architecture. L'ouvrage présente l'oeuvre construite (Villa Noailles à Hyères, Villa Cavrois à Croix, Villa Paul Poiret à Mézy, l'Hotel Collinet à Boulogne-Billancourt, le Casino de Saint-Jean-de-Luz, la maison Trappenard à Sceaux, la caserne des pompiers de Passy, et à Paris, la maison Barillet, la Rue Mallet-Stevens, le Garage Alfa-Roméo rue Marbeuf, l'immeuble de la rue Méchain, où se trouvait l'atelier de Tamara de Lempicka aménagé par sa soeur Adrienne Gorska DESA ). Il évoque aussi les projets : concours pour l'aménagement de la porte Maillot, église, concours pour l'aérogare du Bourget. Les contributions de Rob Mallet Stevens aux expositions de 1925 et de 1937 sont abordées également ainsi que ses recherches en tant qu'architecte d'intérieur, ses créations en mobilier. Enfin Luc Wouters propose une analyse critique de son oeuvre cinématographique au cours des années vingt.[-]