Documents PIRANESE (GIAMBATTISTA PIRANESI, DIT EN FR.) 9 résultats

Passionné d'architecture ancienne et de décors de théâtre, cet artiste né à Venise est connu pour ses planches gravées monumentales sur la Rome antique. En 1745 il publie la première série des Prisons Imagniaires, Invenzioni capricciose di Carceri, soit quatorze planches à voir comme des caprices d'architecture n'étant absolument pas destinés à être réalisés dans la réalité. Le génie du graveur crée une totale illusion spatiale à partir d'une mâçonnerie imposante.
Retravaillée en 1761, la série, plus sombre et enrichie de deux cuivres, atteint une puissance colossale nouvelle et une effrayante solennité. La comparaison des deux séries, au centre du film, permet d'éclairer la démarche de Piranèse.
En écho à cet univers vertigineux des Prisons, deux siècles et demi plus tard Érik Desmazières, grand admirateur de Piranèse, grave à l'eau-forte et à l'aquatinte les magasins vidés de leurs livres de la salle Labrouste de la Bibliothèque Nationale.[-]

Aureli reconsidére le projet architectural dans sa relation à son environnement urbain. Tel un archipel, la ville est pensée comme la scène politique où se joue la confrontation et la recomposition de formes architecturales finies et séparées. Le point de vue est donc à la fois architectural et urbain, proposant une vision autre de la ville, à partir des théories de Cerda, Ludwig Hilberseimer, Archizoom, Rem Khoolhaas et Mies Van der Rohe et des projets architecturaux stratégiques et spécifiques de Palladio, de Piranesi, Boullée, et Oswald Mathias Ungers. [-]

Werner Hofmann, historien de l'art, propose un essai illustré sur l'art fantastique, pictural et littéraire, depuis ses premières apparitions au bas Moyen-Age jusqu'à aujourd'hui. L'auteur fait remonter au XIIème siècle l'opposition entre deux modes de la perception et de la représentation : l'imitation de la nature qui se contente de prélever des éléments du monde visible d'un côté, et de l'autre, le produit fantastique et arbitraire de l'imagination qui enrichit de combinaisons et de jeux ce regard univoque et monofocal. Cette opposition trouve un prolongement dans la réflexion quant au canon de la beauté : harmonie, perfection, clarté d'un côté, déviances, ruptures de tabous, débordements, effractions des règles de l'autre.[-]