Documents Leger Jean-Michel 7 résultats

Le sort des campagnes urbaines est l'objet des études rassemblées dans ce livre : comment envisager les ensembles pavillonnaires ? Loin des clichés, ils comportent en réalité de nombreux atouts, richesse de la biodiversité grace aux jardins cultivés, richesse des sociabilités, prix du foncier relativement stable, que la densification même "douce" met parfois en péril. La filière Bimby répond aux enjeux économiques mais peut avoir des effets induits. Préserver les qualités paysagères et sociales de ces campagnes nécessite de repenser le droit de l'urbanisme et les outils de l'aménagement du territoire pour garantir leur qualité de vie et leur résilience. [-]

À la périphérie de Nantes, à Saint-Herblain, l'Etat inaugure en 1968 l'un des cinq "Villagexpo" français, démonstration de la possibilité d'un nouvel urbanisme périurbain répondant à la préférence des français pour la maison individuelle. Comme celui de Saint-Michel-sur Orge, le villagexpo de St Herblain est une exposition à échelle 1 de modèles de maisons à bas prix industrialisées conçues par des architectes et se regroupant en une proposition urbanistique innovante. L'ouvrage situe cette expérimentation dans son contexte local, historique, idéologique puisqu'elle s'insère dans le débat sur l'étalement urbain et l'habitat pavillonnaire. Il s'appuie également sur une enquête interrogeant l'appropriation par les habitants de leur maison prototype.[-]

Une fois banni le fonctionnalisme jugé trop peu soucieux des hommes appelés à vivre dans les espaces conçus par les architectes modernes, un terme apparaît et s'impose à la fin des années 1970, celui d'usage. On connaît la rengaine, véhiculée par les sociologues et partagée par les élus comme le public, des architectes qui négligeraient la prise en compte de l'usage au profit de l'apparence. Seule une petite partie des usages peut être inscrite au cahier des charges confié aux concepteurs, le reste est affaire d'interprétation de la part de l'architecte et appartient donc à sa poiesis, qui rencontrera peut-être celle de l'usager. L'architecture ne se réduit donc pas à suivre une fonction, mais si elle ne se réduit pas à l'usage, elle n'existe pas sans lui.[-]

Les nombreux projets de logements de Yves Lion (auteur par ailleurs du Palais de Justice de Draguignan, de Lyon, de l'Ambassade de France à Beyrouth, de la Maison Européenne de la Photographie Paris, ...)sont l'objet de cette étude. Le point de vue du sociologue éclaire l'oeuvre de l'architecte ; l'analyse croisée des intentions et de la réception est étayée par les témoignages d'habitants . A noter l'analyse de la bande active dans les immeubles de logement de Villejuif et Champs-sur-Marne.[-]