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Les auteurs explorent l'imposture qui consiste à "placer sous le signe de la "révolution urbaine", la mise en place d'un dispositif de contre-révolution préventive destiné à parer l'éventualité d'une autonomie des mouvements populaires. Ainsi, alors que les firmes multinationales remodèlent le monde à leur gré et que l'étatisme autoritaire progresse, on annonce au "citoyen" et au "citadin" que l'heure est venue de "prendre ses affaires en main" et de participer à l'essor de "la démocratie locale". (d'après l'éditeur, 1978)[-]

Les auteurs dénoncent en 1978 le discours de la nouvelle politique urbaine libérale avancée qui fait de la ville une "cité sans classe" composée d'habitants et de citoyens, oeuvrant de concert pour une société urbaine réconciliée. L'association des couches populaires à l'amélioration de leur cadre de vie, sous couvert de participation citoyenne n'est qu'une comédie orchestrée par la bourgeoisie.Jean-Pierre Garnier a enseigné à l'Ecole Spéciale d'Architecture de 1977 à 2005.[-]

Ce numéro de la revue Agone est consacré à l'évolution des politiques urbaines dans le monde. Les auteurs ont eu le souci de ne pas dissocier cette évolution des conditions politiques, économiques et sociales de la transformation des villes. L'éditorial de Benoît Eugène souligne en quoi ces transformations urbaines n'ont été en réalité que des « nettoyages sociaux des villes ». L'article d'Alèssi Dell'Umbria, consacré à la ville de Marseille, inaugure cette analyse de la destruction des espaces urbains. L'article de Mathieu Van Criekingen traite de la « gentrification » et de la transformation des quartiers populaires. L'imbrication public-privé est au centre de l'article de Solomon Benjamin, consacré à l'Inde et plus spécifiquement à la ville de Bangalore. L'article signé collectivement par le Centre on Housing Rights and Evictions, revient sur les conséquences urbaines et donc sociales de l'organisation des jeux de Pékin en 2008. L'article de Jean-Pierre Garnier revient sur tous les renoncements qui caractérisent une pensée soi-disant critique, mais qui n'est en réalité qu'une adhésion à l'ordre urbain établi.[-]

Numéro de la revue Prétentaine (ayant, entre autres personnalités dans son comité scientifique, Jean Baudrillard, Jacques Derrida, Jean Duvignaud, Ignacio Ramonet, Edgar Morin, ....) qui questionne selon des approches pluridisciplinaires la dimension phénoménologique et anthropologique de la ville ; Les contributions suivent plusieurs problématiques : l'urbain comme lieu de mémoire et de nostalgie, l'urbain en tant que révélateur d'un ordre symbolique, porteur de valeurs sociétales et politiques ; la ville, espace d'exploration et de projection de la sensibilité et villes imaginaires et fantastiques. Les articles analysent les représentations de la ville à travers la littérature, la science-fiction, la musique, ...[-]